Dale a tu cuerpo alegría Macarena
Que tu cuerpo es pa' darle alegría y cosa buena

LE BAL DE LA  SAINT-VALENTIN

☾☾Remus venait de fuir après nous avoir félicité sur nos tenues. Il avait littéralement prit ses jambes à son cou pour fuir plus vite qu'un strangulot dans les algues. Qu'est ce que... Ouvrant la bouche pour l'appeler, écarquillant les yeux, aucun son ne sortit de mes lèvres alors que Leïa exprima très clairement le fond de ma pensée.

« Aucune idée... »

En vérité, c'était un mensonge. Mais je ne voulais pas mettre mal à l'aise Remus. Je l'avais suffisamment observé, dans les angles des couloirs, dans la salle commune, dans la grande salle, la salle de détente, sans oublier ces moments volés où nous révisions ensemble pour comprendre que quelque chose n'allait pas et qu'il était beaucoup trop gêné pour l'avouer. Quoi cependant, je ne savais pas.

Je fus sorti de mes pensée par un coup sur les fesses qui me fis sauter sur place un coup, tournant un regard noir vers celui ou celle qui avait osé toucher à mon magnifique postérieur ! Jusqu'à ce que je vois une blonde, qui prit la parole pour me demander ce que j'avais fait pour faire fuir Lupin. Je lève les mains en l'air, en signe d'innocence, souriant à la jeune femme.

« EH ! Pour une fois j'ai rien fait ! »

Puis elle vient m'embrasser sur la joue. Je la serre à la taille un instant, souriant complice et espiègle. Elle était une ex, une des premières à qui j'ai dit que les garçons me plaisaient. Elle était devenue une confidente, une excellente amie. Et bien qu'on ai pu profiter l'un de l'autre le temps de quelques nuits, cela n'avait pas entaché notre lien. Au contraire, c'est comme retrouver un petit bout de chez soi. Il y avait de la complicité mais il n'y avait plus d'attirance ni d'amour.
Je lâche la jeune femme, qui va serrer Leïa dans ses bras. Je finis par me contorsionner pour voir si je n'avais pas une trace de pied sur les fesses, mais rien du tout. Elle était toujours comme ça Skye. De bonne humeur et toujours souriante et farceuse. Un sourire narquois se dessina sur mes lèvres quand je vis Leïa gênée par la spontaneité de Skye. Aussi, j'attrapais la petite Poufsouffle par l'épaule pour la serrer contre moi et passa une main dans la chevelure blonde de Skye, pour frotter son crâne et les mettre sens dessus dessous.

« Eh Fraser, laisse ma petite sœur tranquille un coup, regarde comme elle gênée ! »

Je lui lançais un clin d'œil quand la voix de Dumbledore se fit entendre. L'ouverture du bal. Je soupirais alors que je me tournais vers Leïa pour lui demander si elle voulait une danse. Mais c'est là que j'ai senti cette sensation gronder dans mon ventre. Un bien être étrange et si soudain. Là, en cet instant, je ne désirais qu'une personne : Remus Lupin. Je détournais mon regard de ma petit sœur de cœur, pour voir soudainement Remus, l'objet de toute mon attention foncer vers nous. Il n'avait pas ralenti quand il attrapa ma main. Par réflexe, j'entremêlais nos doigts ensemble alors qu'il annonça aux autres qu'il me rendra à eux dans cinq minutes. Si il continue comme ça, il faudra plus que cinq minutes... Je leur adresse un petit sourire suffisant et me laisse entraîner à l'écart, caché par un rideau de fleurs entre deux piliers, dans un coin de la grande salle.

Remus tira un coup sur mon bras et sans que je ne comprenne, je me retrouvais plaqué contre un mur, ses lèvres s'écrasant sur les miennes. Une décharge électrique traversa littéralement ma colonne vertébrale pour venir se loger au creux de mes hanches. Grondant un instant mais absolument pas déplaisant de voir un Remus si entreprenant, je viens placer mes mains contre ses hanches, l'attirant à moi, collant nos bassins l'un contre l'autre. Un lueur presque animale brillaient dans ses yeux et cela me fit largement sourire quand il vient embrasser mon cou et ouvrir le haut de ma chemise. Je sens ses mains, partout sur ma peau et j'ai soudainement envie de plus. Je le voulais, là maintenant, tout entier.

« Remus... »

Je sens ses mains sur mes hanches, sous ma chemise. Je n'arrive plus à parler correctement alors qu'il devient presque possessif. Alors je viens faire de même, touchant sa peau douce. Je sens une cicatrice mais je ne m'en formalise pas alors que je le garde contre moi d'une main possessive. Je viens attraper sa nuque, chercher désespérément ses lèvres, suppliant presque l'accès à sa langue. J'avais tant espéré ce geste de sa part, tant rêvé qu'il vienne me posséder comme je le voulais faire mien. Je l'avais dans la peau, c'était certain.

☾☾Elle rétorque, me réponds, essaie surement de m'expliquer ce qu'il se passe mais je sens que j'ai touché un point sensible, alors je vide mon verre d'une traite et le pose sur la table, enfonçant ensuite mes mains dans mes poches quand j'écoute attentivement ses paroles. Et j'eus soudainement un frisson d'effroi quand elle parle de la famille Black, et de la sienne. Je trouvais les Black horrible. Je les trouve soudainement tolérant. Et cela ne me plait pas. Elle me l'avais avoué à demi mots. Un geste mécanique, je posais ma main sur son bras, caressant du pouce le tissu, dans un geste qui se voulait rassurant et compatissant. Je n'avais pas de pitié pour elle. Elle avait vécu semble t-il quelque chose d'horrible, chose que je n'ai jamais connu. Mais, comme l'as dit, cela semblait l'avoir endurcie. Je ne comprendrais cependant jamais comment on pouvait faire du mal à ses enfants. Etre aussi intolérant et vouloir les faire entrer dans un moule. Le geste, furtif, je remis ma main dans ma poche.

Puis le sujet se ferme, je ne réponds rien, réfléchissant à ce qu'elle avait dit. Quand elle même changea de sujet, et me parla de la belle de mon cœur. Gêné, j'avais passé ma main dans mes cheveux, quand je lui assurais avoir perdue des points auprès d'elle. Un regard en direction de la blonde, et je reportais mon attention sur Azadeh. Elle souriait. Cela lui allait bien. J'étalais un sourire aussi sur mes lèvres quand elle me posa une autre question. Mais elle ajouta que l'élue de mon cœur ne résisterais pas longtemps à mon sourire surtout si elle était éprise de moi.  Et je ne pus m'empêcher de taquiner la serpentarde qui m'accompagnais.

« Tu trouves mon sourire irrésistible ? »

Je lui lançais un sourire faussement charmeur avant de faire bouger mes sourcils, l'un après l'autre, amusé par la conversation mais je repris vite mon sérieux.

« Je ne pense pas que... éprise de moi et élue de mon cœur soient les termes exactes... Disons qu'elle me plait beaucoup mais que c'est compliqué. Elle est... assez intouchable. Mais terriblement belle et charmante. Et je suis sur que sous sa carapace de glace, elle ... bref, tu vois quoi. Et toi ? Un garçon te fait de l'œil ? Ou une fille ? Je jugerais pas. »

Un sourire amusé mais cette fois ci, amical trônait sur mes lèvres quand finalement, je lui proposais d'aller voir Regulus. Elle me suivit, à mes côtés alors que nous approchions de Regulus pour le féliciter de son exploit d'hier sur le terrain de Quidditch. Une main sur son épaule, qui ne s'était pas délogé, quand il répondit à Azadeh, ni quand il répondit à ma question, expliquant que c'était juste Barty et Evan. Je compris par là qu'ils étaient toujours comme ça.

J'allais lui répondre quand je vis un élève de Gryffondor, un de ces nouveaux venus, entrer en toge blanche, des ailes de cupidon, un carquois et un arc avec des flèches. Il s'était approché, et avait lancé ses flèches sur nous, nous criblant complètement. Euh... J'écarquillais les yeux en voyant l'élève partir en direction d'un autre élève alors que je hochais la tête à la réflexion de Regulus. Je lui lâche finalement l'épaule pour venir retirer les flèches. Elles partent mais les cœurs restent collés au costume. Je regarde Azadeh, amusé.

« Pour une fois que c'est pas moi qui amorce les hostilités... »

C'est là que le directeur lança son discours, sur les fameuses vertues de l'amour. Je roule des yeux quand il lance le bal et s'en va. Intervention étrange et brève. Jusqu'à ce que des sonorités rock s'élèvent en musique. OH DU BOWIE ! Je souris quand mes yeux s'illuminent et que je me sente euphorique rien qu'à l'écoute de ces quelques notes. C'est là que je sens une main se glisser dans la mienne. Surpris, je tourne mon regard vers cette main et son propriétaire. Regulus ? Il me tira à lui, je m'approchais, plantant mon regard noisette dans les siens, si clairs. Je déglutis quand il parla, me demanda sans vraiment le faire. Il avait décidé. Et cela me plaisait.

Il me tire vers la piste. Je passe devant Azadeh, et lui sourit, en excuse. Mais Regulus... Regulus c'était autre chose. C'est à peine si je pouvais comprendre ce cœur qui tambourinait un peu trop fort dans ma poitrine, à l'idée que cette main reste dans la mienne. A cette ambiance étrange qui venait de s'abattre dans la Grande Salle. Qu'il connaisse Bowie, cela me fit sourire. Qu'il apprécie me rendait encore plus curieux à son sujet. Des barrières venaient de tomber. Combien en vérité, autour de lui avait il érigé ? Etait ce pour les mêmes raisons que Azadeh m'expliquaient plus tôt
? Pour s'endurcir ? Non, je ne voulais pas penser à cela. Pas maintenant. Il n'y avait plus de Gryffondor contre Serpentard, plus de Potter contre Black. Juste Regulus et James.

Un sourire suffisant, amusé trônait sur mon visage alors que mes yeux tentaient de le sonder quand nous arrivions sur la piste. A quoi pouvait il bien penser ? Je ne lâche pas sa main pour autant, profite de ce contact offert. Sur la piste, je profite de la musique forte, des accords de la guitare, de la voix de David qui chantait quelque chose comme Rebel Rebel, je finis par lâcher prise dans cette douce euphorie, me déhanche, twist sur la piste, et je me contre fiche qu'on puisse nous voir. Je me contre fiche de ce que l'on pouvait penser de ce lien qu'on établissait. En ce simple instant, pour moi, nous n'étions que tous les deux, quoi qu'en dises le monde, pour le temps d'une soirée, je veux profiter.