C'était la cohue, et toi, tu ne savais pas comment réagir. Tu étais tétanisée par le choc de ces différentes nouvelles. Alors que tu essayes de te concentrer sur les évènements,  @Persephone A. Selwyn te demande de lancer un sort de protection pour protéger les enfants présents à Pré-au-Lard. Tu ne voulais pas interférer avec les sorciers qui étaient venus attaquer le village, tout simplement parce que tu sentais que de loin ou de prêt tu étais liées à eux. Tu n'a même pas eu le temps de prendre une décision qu'un énorme boom retentit autour de toi. Tu te protèges, à nouveau d'un Protégo pour éviter que le fracas te tombe dessus. En boule, sous ton sortilège, tu te recroqueville sur toi-même. Au moment où tu relèves la tête, tu étais séparée de tes deux amies, Perséphone et  @Sulpicia Y. Selwyn . Tu regardes autour de toi, elles ne sont plus là et tu espères que tout va bien. Alors que la panique prends le dessus, un sort se dirigea dans ta direction. Tu lèves la tête et reconnais un élève de Poudlard qui avait s'en doute loupé sa cible. Heureusement qu'un autre sorcier était là pour dévier ce sortilège qui t'aurait percuté de plein fouet. Tu reconnais alors un de tes professeur,  @Oscar Slughorn et tu lui balances un « merci Professeur  ». Alors qu’il te demande si des personnes sont derrières ce mur, tu hausses les épaules. Tu ne savais pas où été tes deux amies. Alors tu lui réponds « aucune idée Monsieur, j’ai été séparée des deux soeurs Selwyn, Perséphone et Suplicia, je ne sais pas si elles sont derrière ou si elles ont réussi à s’échapper. Je vais essayer d’aller voir dans le village ». Tu décides alors de courir pour sortir de ce champs de bataille sans même savoir où aller, lançant des sorts de protection, esquivant les débris qui explosaient en plein vol. Pensant à Perséphone et Sulpicia, tu savais que Perséphone était une sorcière formidable et qu'elle allait sans doute trouver une solution pour se sortir de là mais tu voudrais les retrouver. Persephone voulait se réfugier dans une bâtisse peut être qu’elles étaient là. Peut être qu’elles n’ont pas fait gaffe que tu n’étais plus derrière à les suivre.

Alors que tu cours, tu finis dans un cul de sac, cherchant comment faire demi-tour mais le chaos était trop important. Tu te caches derrière quelques caisses de bois, attendant le bon moment pour sortir de là, et fuir en courant. Alors que tu tentes de reprendre ton souffle et que tu réfléchis à un plan, un des sorciers s'approche de toi, en riant et balances « Et il y en a une qui est cachée là  ». Tu mordilles ta lèvre inférieur et chuchotes un « m*rde ». Les deux arrivent, baguette levée, le plus grand t'attrape par les cheveux et te traine par terre. Tu tentes de te débattre, tenant sa main, les pieds au sol, essayant de t'accrocher comme tu le peux. Puis, le même mage lances à l'autre « un sortilège de torture devrait la calmer, qu'est ce que tu en penses ». En effet, ce sort elle le connaissait plutôt bien, est il est vrai qu'il avait tendance à la remettre à sa place, pendant quelques heures. Le second sorcier qui te ne tenait pas lèves alors sa baguette, tu sens qu'il jubile, et avant même que le sort ne jaillisse, tu hurles « Je suis Azadeh, Azadeh Gaunt, la fille d'Eros Gaunt. Arrêtez, je vous en supplie ». Les deux hommes se fixent, devenant plus hésitant à présent. Puis tu continues « Je sais parler Fourchelangue, je peux vous le prouver ! ». Tu commences alors à utiliser ton don familial, parlant alors ce dialecte que très peu de personne ne parlent, une langue qui vient de ton ancêtre Salazar Serpentard. Le sorcier qui te tenait par les cheveux te lâche, t'attrape par le bras et en une fraction de seconde tu finis en dehors du village de Pré-au-Lard, dans la neige, avec cette envie soudaine de vomir. Ce même sorcier venait de transplaner en dehors du village et te balances « Vas-t-en ! Un de nous pourrait se faire tuer s'il t'arrivait quelque chose.  ». Tu fixes le sorcier, ne comprenant pas pourquoi. Puis, sans même avoir eu le temps de te répondre, il disparait. Tu t'allonges alors dans l'herbe enneigé, heureuse d'être en vie mais dans la peur qu'un de tes amis meurent la bas.

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Il y avait bien longtemps que les fêtes de fin d’années étaient devenues un fardeau. Elle détestait cette période pleine de fausse joie, où chacun s’offrait un amour bancal et se faisait la promesse d’être une meilleure version d’eux-mêmes l’année suivante. Stupide. Mensonge. Alors pourquoi se retrouvait-elle là, au juste ? Au milieu de la foule bien trop extasiée, des odeurs de chocolat-cannelle et de pain d’épice ? Pour sa sœur. Evidemment. Il n’y avait qu’elle pour la pousser à mettre le nez dehors, dans la cohue. Elle comptait bien lui trouver un cadeau rapidement, et déguerpir d’ici.
Et si Electra n’aimait pas les festivités entourant Noël, elle n’aurait pas pensé qu’un déferlement de violence viendrait à ce point les troubler. Elle n’en demandait pas tant. Bien vite, les visages se déformèrent et l’ambiance s’alourdie. Les cris remplacèrent les chants angéliques, et les faisceaux lumineux d’attaque et de défense remplacèrent les feux d’artifice. Electra resta figée de longues secondes, fascinée par le spectacle qu’elle avait sous les yeux. C’était une scène d’horreur. Ce n’est que lorsque le corps d’un sorcier fut projeté sur le sien qu’elle comprit qu’elle allait sans doute y passer. Serait-ce bien dérangeant, après tout ?
Remise sur pieds, elle quitta la rue principale pour se mettre à l’abris. A l’abris de quoi ? Elle n’en était pas certaine. Il lui fallait rejoindre le château, pourtant l’idée de quitter les lieux si rapidement lui laissait un étrange sentiment de déception. Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas assisté à un spectacle aussi captivant. D’où sortaient ces sorciers qui se permettaient d’utiliser les sorts impardonnables comme s’ils faisaient chauffer du thé ? Leur style était franc, efficace. Un peu présomptueux, aussi.
Electra s’enfonça dans une ruelle, apercevant les sœurs Selwyn se réfugier à l’intérieur de la tête de sanglier. Elle s’approcha encore, son pied buta sur quelque chose. Quelqu’un serait plus juste. Un élève qu’elle ne reconnaissait pas. Il était raide mort, pas une seule égratignure. Si ses yeux n’avaient pas été écarquillés, on aurait pu dire qu’il dormait. Ces sorciers avaient peut-être un style intéressant, mais les sorts utilisés étaient empreints de lâcheté. Ce gosse n’avait eu aucune chance. Elle remarqua la petite boule à neige qu’il tenait encore entre ses mains. Voilà qui ferait un très joli cadeau pour sa sœur, lui n’en aurait plus besoin. Et alors qu’elle enfournait l’objet dans la poche de sa cape, une violente explosion l’écrasa au sol.
« Protego ! »
Les gravats retombèrent autour d’elle, comme autant de flocons destructeurs. Un pan entier de la tête de sanglier venait de voler en éclat. La poussière lui arracha une quinte de toux, alors qu’elle tentait de se remettre sur pieds. A quelques mètres de là, elle aperçut le Professeur Slughorn. Elle s’approcha en grimaçant : elle n’était pas blessée, mais ses vêtements en avait pris un coup.
« Professeur. Les Selwyn sont à l’intérieur. »
Peut-être même des dizaines d’autres élèves, qu’en savait-elle ?
Et face au mur de pierre qui se trouvait devant elle, Electra eut la subite envie de tout faire exploser. Elle prit toutefois sur elle pour attendre les instructions de son Professeur de potions.

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