C’était assez curieux cette salle d'astronomie qu’il appréciait plus que les autres pour ce cours qui n’en était pas un, enfin plus une introduction qu’autre chose. Il arrivait tranquillement, pas surpris pour le moins du monde en voyant quelques têtes déjà présentes. Ca allait être intéressant même s’il doutait, et encore heureux, qu’ils apprendraient autre chose que de la théorie plutôt vague pour ce qui les amènerait à avoir envie ou pas de suivre le cours la professeur d’ici quelques années comme elle le disait si bien. Il s’installe à côté d’Evan et Barty. Tout ceci le rend curieux. Après tout n’est-ce pas grâce au savoir que chacun d’entre eux s’en sortira ? Il le croit (pour certains du moins) quand déjà il prend quelques notes même si rien de très intéressant est dit jusqu’à cette question qui le fait lever la tête, plutôt intérieurement surpris de la teneur de cette première introduction. Ah ouais, carrément les sorts impardonnables ? Il pose sa plume. Il deviendra attentif tout comme réactif à ce sujet là le jour ou il pourra renvoyer à la tête de sa mère ces quelques sorts qu’il connait déjà. Deux sur trois, il dirait qu’il s’en sort pas si mal dans la connaissance des conséquences de tels sorts ont sur une personne mais ce n’est pas pour autant qu’il répondra. Il est même mal à l’aise, pas trop certain d’être au bon endroit quand Rowan, bien sur, est le premier à répondre.

Ça le surprend pas, en fait, il est même presque sur que ce connard a déjà commencé leur apprentissage. Il roule des yeux au gloussement de Severus et tente de cacher un rire nerveux sans y parvenir réellement quand ce ‘fayot’ d'Evan est lancé à l’encontre de celui qui a pris la parole. « Tout dépend de qui l’a écrit, ce livre. » Si le ton n’est pas méprisant, il n’en reste pas moins douteux de tout en ce qui concerne celui qui ne semble jamais bien loin du future maître de potion. Il doute que le livre lu par Rowan soit de ces livres autorisés dans l’enceinte du château. ‘le genre de sort que t’aimerais bien.’ Il n’est pourtant pas suicidaire au point de le dire à voix haute. C’est déjà bien qu’il apporte un peu de vécu à un tas de conneries écrites sur des rouleaux de parchemins assemblés. « Si on veut se débarrasser de quelqu’un pour de bon, il y a l’Avada Kedavra. Il n’y a pas grand-chose d’autre à dire sur ce sort-là. » Simple, efficace. Il refuse d’être celui qui parlera de l’Endoloris.

( Pando )

Il n’aime pas l’approche de ce cours qui aurait pu commencer de mille et une façons différentes mais force est de constater que ces sorts impardonnables sont des plus connus dans ce type de magie bien trop sombre pour que l’on s’en sorte indemne. Il préfère alors rester factuel, laisser aux autres de donner leur savoir étrange sur ces sorts en particulier. Il roule des yeux face à Barty qui n’est visiblement pas venu pour l’envie du savoir mais ne dit rien, il est plutôt curieux de comment va se dérouler la suite. C’est un sujet assez délicat et ils s’en donnent à cœur joie de le souligner. Chapeau pointu à Lloyd si elle s’en sort. C’est son rôle de professeur, après tout de les gérer. Il reconnait la jolie brune du nouvel an, elle semble douée si elle a obtenu de l’assister pour ce cours. Celui qui découpe les arbres avec un Diffindo se lance sur le Doloris. Il se demande quel est le but de tout ceci, de lancer à la ronde ce qu’ils savent tous déjà. La théorie continue avec quelques faits et une date qui sera vite oubliée si elle n’a pas ce besoin d’être retenue. Il écoute de façon distraite. Il reporte son attention au monologue qu'il ne pense pas contrer. La suite, il aurait du s’y attendre. C'est une réponse maline face à leur comportement qui ne dénigrait pas pour autant la dangerosité de ces sorts. C’était même tout le contraire vis-à-vis du Serpentard qui en parlait de façon trop facile.

Regulus fait bien d’avoir un mauvais pressentiment depuis le départ quand son regard se fixe sur le serpent, pauvre victime du jour. Ce n’était pas la peine de l’exercer sur lui pour leur montrer la dangerosité de ce sort. Il pense aux personnes présentes dans la pièce et le concède, peut-être qu’il était nécessaire ce sort pour leur montrer ces véritables conséquences. Que ressentait alors un serpent face à l’Impero, avait-il seulement, la capacité, l’envie de résister face à ce qu’on lui impose ? Il se crispe malgré lui quand elle ne fait qu’expliciter ses propos en le nommant. Il n’a pas le temps de porter son regard sur l’interpellé qu’elle dépose le serpent sur sa table. Il n’a rien à craindre de ce qu’elle peut dire dans sa tête, elle n’est pas ce quelqu’un d’autre et ce ne serait pas malin de sa part de brutaliser ainsi ses élèves même si techniquement : ce serait la faute du serpent.

Il reste impassible alors, presque blasé de ce petit jeu qui n’en est pas un. Le serpent continue d’être docile jusqu’à retrouver sa cage. La suite, il ne l’ignore pas, tout comme les effets du sort qu’il peine à contrer depuis quelques années déjà. Et si la suite le surprend quelque peu, le Serpentard est bien déterminé à ne plus se laisser contrôler. Plus facile à dire qu’à réaliser, il le sait bien, le problème réside dans la surprise : il ne peut vraiment déterminer quand le sort sera lancé par la Sherwood. Certains d’entre eux n’ont probablement jamais été victime de ce sort, il sera bien étonné s’il y a une réussite parmi eux, même lui doute de parvenir cette fois à s’en sortir et si c’est le cas, peut-être s’entrainera t-il d’avantage à l’avenir. Il cache un léger sourire quand Severus fort de vouloir montrer qu’il continue de réaliser ses prouesses en cours, saute pieds joint dans le cerceau. Ce n’est pas simple, cela ne l’est jamais de ressentir cette impression de perdre ce contrôle, d’être ainsi forcé sans possibilité de le contrer ce sort impardonnable. Il s’avance alors, plus curieux qu’angoissé à l’idée de ne pas réussir. Il lui montrera à Miss Sherwood qu’il peut le voir venir, qu’il n’en aime aucune des tentatives d’entrer dans son esprit même s’il s’agit simplement de le faire entrer dans ce fichu cerceau.  

1-2. il est encore secoué ce que Lloyd a fait au serpent. Il a pas du tout la tête à bloquer l’impero, hop petit tour dans le cerceau.
3-4. C’est pour un truc bête de marcher ou non dans le cerceau, pas assez important pour qu’il laisse pas l’esprit divaguer ailleurs. Il résiste un peu juste pour montrer qu’il ne se foule pas vraiment mais fini par s’avancer dans le cerceau.
5-6. Il reste impassible, c’est presque facile, ils n’ont pas la même puissance de ceux de mère.

( Pando )