I know you missed me ((rowan))

par **Mary Macdonald** 18.01.24 10:37

le courage n'est pas l'absence de peur mais la capacité de la vaincre

J

anuary
19
77

Le repas n'avait pas commencé depuis longtemps, que tu t'étais déjà levée. Marlène installée à côté de toi fronça les sourcils. « Où tu vas ? » « Je dois envoyer une lettre à mes parents. » « Mais le repas vient à peine de commencer. » Elle avait raison, tu avais grignoté rapidement, le dîner n'était pas le repas où tu avais le plus faim. Après tout il est bien connu qu'il faut dîner léger non ? Tu ne voulais pas te faire prendre par le couvre feu, cela faisait déjà deux jours que cette lettre était pliée dans la poche de ton gilet, il fallait vraiment que cette fois-ci tu l'envoies. Tes parents avaient l'habitude que tu leur écrivent chaque semaine, alors il ne fallait pas les faire attendre encore un jour de plus au risque de les inquiéter. Tu attrapais l'écharpe aux couleurs de Gryffondor posée à côté de ton amie. « J'te pique ton écharpe, à tout à l'heure. » C'était bien connu qu'il faisait froid en haut de la tour ouest, vu la saison il valait mieux avoir une écharpe autour du cou, à défaut d'avoir ta cape avec toi... Tu mettais l'écharpe de ton amie, une odeur familière te chatouillait les narines, et t'arrachait un sourire : Marlène t'avait encore piqué ton parfum. Tu quittais la grande salle remplie d'élèves qui mangeaient, plus tu t'éloignais et plus le silence se faisait ressentir. Tu marchais jusqu'à la tour ouest, cinq étages t'attendais, même si au début ta marche était assurée, enjambant les marchés deux par deux, ton myocarde commençait à s'emballer pour les deux derniers étages. Il faisait froid, comme en témoignait la fumée qui sortait de ta bouche. Tu repérais le hibou de la famille Bell, la Gryffondor te prêtait toujours son hibou lorsque tu avais besoin d'envoyer un courrier à tes parents. Tu n'avais pas de hibou toi, tu avais un chat par contre, Azraël que tes parents t'avaient acheté pour ta première année. Ton père est facteur, quelle fut sa surprise lorsqu'il apprit que les sorciers eux, envoyaient leurs courriers par hibou. Caressant doucement la tête de l'animal, tu lui confiais ta lettre avant de le voir s'envoler, tu le regardais s'éloigner, puis tu faisais volte-face, poussant un cri de surprise en tombant nez à nez avec un autre élève alors que tu pensais être seule, enfin seule avec des centaines de hibou. Et cet élève tu le connaissais que trop bien malheureusement. « Mulciber. » Que tu laissais échapper doucement de tes lèvres. Rowan Mulciber, serpentard, en sixième année tout comme toi. Il fallait toujours qu'il s'en prenne à toi, pourquoi ? Parce que tu étais une née-moldue, et que les nés-moldus, il ne les portaient pas dans son coeur. Lui qui se pensait supérieur à la terre entière. Mais votre dernière altercation en fin de cinquième année lui avait value une exclusion, temporaire certe, et depuis il semblait t'avoir laissé tranquille même si il ne se gênait pas pour te lancer des regards dans les couloirs ou pendant vos cours en commun. « J'ai commencé à croire que tu m'avais oublié. » Il ne fallait pas se laisser impressionner. Peut-être qu'il était venu juste envoyer un hibou, mais connaissant l'individu tu ne pouvais pas t'empêcher de penser qu'il avait dû te suivre.

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par **Rowan A. Mulciber** 18.01.24 22:14

I know you missed me

ft. @Mary Macdonald

Du coin de l'œil, il la vit. C’était plus fort que lui, il ne faisait même pas exprès ! Depuis quand ne lui avait-il pas adressé la parole ? Trois, quatre… Cinq mois peut-être. Il avait perdu le compte. Le soufflon de son père l’an passé avait calmé ses ardeurs et il s’était rabattu sur d’autres proies plus faciles ; mais voilà qu’en un instant, toutes les réprimandes et les belles leçons de morales furent balayées par la seule et unique envie de la voir.

Elle le fascinait, cette sale sang-de-bourbe. Et ça l’emmerdait.

« Je vais aux chiottes. » Souffla-t-il simplement à son meilleur ami de toujours avant de se lever sans plus attendre. On remarquera sans doute l’étrange coïncidence qui le faisait quitter la table peu après elle, les professeurs le surveilleraient d’un mauvais œil et jaserait entre eux… Mais il n’en avait que faire. Personne ne l’arrêterait.

Il se glissa à sa suite comme une ombre. Où allait-elle ? Il la vit gravir les marches de la tour Ouest avec entrain, puis avec fatigue. Lui-même n’était pas assez en forme pour suivre un rythme trop soutenu. Il devina sa destination un peu trop tard : la volière. Au milieu de la fiente et de piaillement des hiboux et des chouettes, quel endroit charmant pour des retrouvailles. Il ralentit le pas et se stoppa finalement pour reprendre son souffle. Un vent glacé s'engouffrait dans ses poumons et le fit frissonner. Il faisait froid au sommet de la tour en cette saison. Rowan serra le col de sa cape autour de son cou et se frotta les mains pour les réchauffer. Sa main droite portrait encore les marques de l’incident à Pré-au-Lard, l’air glacial tirait sur ses cicatrices et le fit grimacer. Pas de chance, il serait de mauvaise humeur pour ce petit rendez-vous surprise.

Il s’avança sans faire de bruit et s’arrêta dans l’entrée. Ainsi, il lui bloquerait le passage si elle souhaitait s’enfuir. Il la regarda, cette vilaine créature aux traits radieux. La nature était bien faite, elle cachait sous de belles apparences les pires vices et le sang le plus impur. Pouvait-il la pousser dans le vide ? Ce serait intéressant de voir les conséquences d'une aussi grande chute sur son petit corps. Alors qu’il se demandait ce que ça lui ferait, si elle mourrait ou non de crise cardiaque avant de s’écraser au sol, le cri de la jeune fille le tira de ses pensées.

Cette réaction de vierge effarouchée le fit sourire. Et même si elle se reprit très vite pour ne rien laisser transparaitre, Rowan sut qu’il avait déjà gagné.

« Comment t’oublier, Mary ? »

Rien n’allait dans sa phrase. Le ton suave du Serpentard, faussement lascif, évoquait une langueur dont il rejetait l'éventualité. S'imaginer une quelconque relation entre eux relevait du balsphème. Et ce prénom, ultime offense envers la pauvre MacDonald ! Il s’appropriait une proximité qui n’avait pas lieu d’être, s’invitait dans son cercle privé et intime.

Et ça le faisait sourire.

« Malheureusement, le monde ne tourne pas autour de toi. J’ai eu beaucoup… D’occupations, ces derniers temps. »

Il n’entrerait pas dans le détail desdites occupations, l’air narquois qui illuminait son visage suffisait à deviner à quelles activités il faisait allusion.

Son regard quitta enfin la jeune fille et balaya les alentours du regard. Il scruta les divers rapaces nichés ici et là, et repéra au sommet de la volière la sinistre silhouette du hibou familial. Litha lui avait toujours inspiré une étrange crainte... Certainement car ce piaf de malheur lui évoquait son paternel. Rowan redoutait les prochaines lettres de sa mère, et les nouvelles de son père.

Retrouvant son sourire, Mulciber reporta son attention sur la petite Mary.

« Je t’ai manqué ? »

par **Mary Macdonald** 18.01.24 23:57

le courage n'est pas l'absence de peur mais la capacité de la vaincre

J

anuary
19
77

@Rowan A. Mulciber & @Mary Macdonald

Quelle fut ta surprise en tombant nez à nez avec le serpentard. C'était certainement la dernière personne que tu avais envie de voir. L'année dernière les altercations avaient été plus que nombreuses, mais depuis la dernière, celle de trop si on peut dire, il t'avait enfin laissé tranquille, pas par choix bien entendu, Dumbledore lui avait interdit de t'approcher depuis. Tu avais entendu dire qu'il aurait été certainement renvoyé pour de bon si son papa chéri n'avait pas insisté pour que Rowan puisse revenir à Poudlard. Rowan était peut-être un sang-mêlé, mais son père avait l'air d'avoir beaucoup de pouvoir, Mulciber était un nom connu dans le monde des sorciers. Tu sentais beaucoup de personnes s'inquiéter pour toi depuis la rentrée de Septembre, ça partait d'un bon sentiment mais tu n'avais pas besoin de pitié, pas besoin de surveillance, pas besoin d'être couvée. Rowan pouvait bien retourner à Poudlard tant qu'il respectait la volonté des professeurs et qu'il ne t'approche plus. Mais le sixième année semblait avoir oublié les recommandations de votre cher directeur. Tu n'étais pas du genre à aller te plaindre aux professeurs, lorsqu'il t'avait blessé la dernière fois tu ne leur avais pas vendu la mèche, c'était Lily qui avait compris quelle personne s'en était pris à toi et avait fini par te faire cracher le morceau pour ensuite le répéter à Dumbledore. Le serpentard s'était placé à l'entrée de la volière, te bloquant le chemin. Il faisait froid, tu ne voulais pas t'éterniser dans ses lieux, sinon demain tu serais malade à coup sûr, et encore moins mourir de froid à côté de lui. L'entendre t'appeler par ton prénom avait le don de t'agacer, et il le savait que trop bien, il n'était personne pour t'appeler ainsi, et ça avait le don de te rappeler de mauvais souvenirs. Il t'avait épargné ses derniers mois mais tu te doutais bien qu'il n'était pas resté sage comme une image, il avait sûrement trouvé d'autres personnes à embêter, certainement des nés moldus tout comme toi... Si il y avait une chose que tu avais compris avec Mulciber c'est qu'il ne fallait pas se laisser intimider. Il osait te demander si il t'avait manqué, ça t'arrachait un petit sourire tellement que sa question était dénuée de bon sens. « Je pense plutôt que c'est moi qui t'ai manqué. Je me trompe ? » Voilà que tu lui renvoyais la question. Tu regardais ses mains, aucun papier, aucune lettre. Et avec ses précédents propos tu pouvais affirmer qu'il t'avait suivi. « Tu n'as pas l'air d'avoir de lettre à envoyer... » Tu haussais les épaules avant de reprendre : « Du coup je dois comprendre que tu as monté ses cinq étages juste pour mes beaux yeux, je suis touchée. » Propos totalement ironiques qui sortaient de ta bouche, ta main se posant sur ta poitrine pour jouer la femme touchée par tant de gentillesse de sa part alors qu'il n'en était rien « Je suis désolée, mais vois-tu il faut que je reparte, je n'aimerais pas retourner à ma salle commune après le couvre-feu, tu me comprends j'espère ? » Réponse polie, courtoise, qui pourrait croire en cet instant qu'il t'avait harcelé des centaines de fois et que là maintenant il rêvait sûrement secrètement de te faire souffrir ? Ou pire encore...« Tu pourras retourner à tes autres occupations comme ça. » Un sourire s'étirait sur tes lèvres, tu voulais l'agacer, lui montrer que tu ne te laisserais pas impressionnée.

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par **Rowan A. Mulciber** 21.01.24 10:16

I know you missed me

ft. @Mary Macdonald

Il haussa un sourcil quand elle lui retourna la question. Lui avait-elle vraiment manqué ? Non ? Oui ? L’emmerder lui avait manqué, il fallait au moins avouer cela. Lire la crainte dans son regard lui avait manqué. Ses petits cris terrorisés, la voir trembler face à lui... Mais la personne qui se cachait derrière tout cet amusement, ce serait lui accorder une importance qu’elle n’a pas que d'évoquer la possibilité qu'il puisse s'être languit d'elle. Avec justesse, elle nota qu’il n’avait pas de lettre en main. Elle est dans ma poche, aurait-il pu lui rétorquer avec suffisance ; il n’en fit rien. Pourquoi perdre son temps en débattant avec un être inférieur ? Pourquoi lui donner raison ? Elle continua ses sophismes et ses conclusions pathétiques. Il eut un sourire, haussa les épaules.

« Si cela te fait plaisir d’y croire, Mary. »

Il écouta le reste de son blabla avec un profond désintérêt. Forçant le trait, après avoir baladé son regard autour d'eux à la recherche de quelque chose de plus captivant, il se fit encore plus irrespectueux et porta sa main à sa bouche pour feindre et étouffer un bâillement. Il attendit avec une patience toute relative qu’elle ait terminé ses exigences pour reprendre la parole d'un ton las.

« Oh, oui, je comprends, tu es une petite élève modèle... Mais en ai-je quelque chose à faire ? »

Question somme toute rhétorique tant la réponse était évidente.

Le sourire de MacDonald, pourtant, eut l'effet escompté : elle l'agaçait. La crainte et la surprise du début avait laissé place à une espèce de fausse assurance enveloppée dans un cocon de fausse cordialité... Et d'arrogance.

Rowan glissa ses mains dans ses poches avec une nonchalance feinte, rejetant le tissu vert de sa cape derrière lui, et plissa les yeux pour scruter le joli minois qui lui faisait face. Il lui crèverait bien un œil pour voir ce que ça faisait, tiens, pour vérifier si c'était aussi jouissif qu'avec le chat. Pour vérifier si elle serait toujours aussi jolie après ça.

« A vrai dire, mon occupation du moment se trouve juste devant moi. »

Il fit un premier pas en avant. Puis un autre. Réduisant la distance entre eux. Sa langue claqua contre son palais et il planta son regard dans celui de la jeune fille.

« Tu pensais vraiment que tu t'en sortirais ? Que tu pouvais aller chouiner dans les jupes d'Evans sans que ça ne te retombe dessus ? » Il feignit un air désolé. « Es-tu vraiment stupide à ce point ? »

Malgré tous ses efforts, il ne put retenir éternellement le venin qui le rongeait. Les derniers mots furent crachés avec mépris et le fiston Mulciber grimaça. Au fond de lui brûlait la colère, l'unique et puissant désir de vengeance.

par **Mary Macdonald** 21.01.24 15:42

le courage n'est pas l'absence de peur mais la capacité de la vaincre

J

anuary
19
77

@Rowan A. Mulciber & @Mary Macdonald

Il s'approchait doucement de toi, à chaque pas qu'il faisait en ta direction, toi tu mourrais d'envie de reculer, mais si tu le faisais il prendrait le dessus, et il gagnerait. Alors tu décidais de ne pas bouger, de l'écouter se défouler sur toi, il gardait ça en lui depuis des mois, tu savais bien qu'il ne pourrait pas passer l'éponge aussi facilement sur la dernière fois qu'il s'en était pris à toi. Lily avait vendu la mèche pour t'aider, mais tu espérais ne pas avoir d'avantages de problèmes maintenant. Au moins tu pouvais te venter d'avoir eu des mois plus tranquille depuis, même si tu savais que pendant ses semaines d'éloignement forcé, son regard avait continué de t'observer de loin. « Le stupide dans cette histoire c'est toi Mulciber, j'espère que tu le sais. » La phrase était sortie toute seule sans même prendre le temps de réfléchir. Tu allais attiser le feu qui sommeillait en lui, mais tu ne pouvais pas le laisser faire et t'insulter d'avantage. Il te détestait, tu ne t'étais jamais plainte auprès des professeurs de toutes les fois où il s'en était pris à toi, mais cette fois-ci Lily avait réussi à te sortir les vers du nez, et elle n'avait pas pu garder tes confessions pour elle. « Tu pensais vraiment que tu pourrais faire éternellement la pluie et le beau temps à Poudlard sans en subir les conséquences ? » Car oui tout le monde le connaissait à Poudlard, véritable électron libre il faisait toujours ce qui lui passait par la tête, mais nos actes finissent toujours par nous rattraper un jour. Tes prunelles vertes soutenaient son regard. Il avait toujours cette folie dans ses yeux, et ça t'avais toujours effrayé. Il aimait faire souffrir les gens, il aimait te faire souffrir, et une partie de toi restait persuadée qu'un jour ses actes pourraient aller au delà de la souffrance. « Tu as déjà de la chance que papa Mulciber ai limité les dégâts. » Il ne réalisait pas la chance qu'il avait de pouvoir encore fouler le sol de l'école. N'importe qui aurait pu être viré pour avoir fait ne serait-ce que la moitié de ce qu'il avait fait. Mais il avait la chance d'avoir un nom connu dans le monde de la sorcellerie et son père avait dû user de toutes ses cartes pour que son fils ne soit pas viré pour toujours, en tout cas c'était les rumeurs qui circulaient dans le château. « Mais si tu continues il ne pourra pas toujours défendre son fi-fils adoré. » Insolente? Peut-être un peu. Cela ressemblait étrangement à des menaces même si ce n'était pas ton intention première. Mais c'était juste de la logique, le serpentard était dans le collimateur des professeurs, le moindre faux pas pouvait le faire partir définitivement de Poudlard. Il fallait lui faire ouvrir les yeux. Il t'avait laissé tranquille jusque là, mais il ne s'était pas gêné pour embêter d'autres personnes, des plus jeunes, des nés moldus comme toi, il fallait que ça cesse.

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par **Rowan A. Mulciber** 22.01.24 22:08

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ft. @Mary Macdonald

Il tiqua une première fois quand elle le traita de stupide. Son sourire se crispa en un rictus grimaçant, mais Rowan laissa couler. Il plissa les yeux en écoutant la suite des propos de la sang-de-bourbe. Il ne devrait pas accorder autant d'importance à ses viles paroles, mais c'était plus fort que lui. Elle lui fit la morale, il se contenta de secouer la tête à la négative comme si cela ne lui faisait rien. Elle mentionna son père, il serra les dents et ravala sa salive. Elle lui fit la morale. Encore. Elle mentionna à nouveau Angus Mulciber. Encore.

Pauvre sotte.

La gifle fila sans qu’il ne le réalise lui-même. En quelques pas, il franchit la distance qui les séparait. La paume de sa main claqua sur la joue de la jeune fille, vibrant sous le choc et lui brûlant la peau. Sa main lui fit mal, les vestiges de l'incident à Pré-au-Lard meurtrissaient encore son avant bras, mais la colère l'empêcha de réaliser la douleur et la portée de son geste.

« Je t'interdis de parler de mon père. »

Il détacha avec soin chacune de ses mots pour qu'ils frappent un à un l'esprit de la pauvre Mary et se gravent dans son esprit. Il fallait qu'elle se souvienne de cette règle pourtant simple, si elle tenait à la vie. Il y avait quelques sujets qu'il n'était pas prudent d'aborder avec Rowan Mulciber : Severus en était un, un autre était son père. La relation qui l'unissait à son paternel était compliquée et il préférait tout simplement ne jamais l'évoquer. Il était son héritier, point, celui qui obtiendrait sa fortune à sa mort ; qu'on lui rappelle qu'il devait tout à son père l'agaçait.

« C'est clair, sale garce !? Je te l'interdis ! »

Il tira sa baguette de sa cape, la levant au dessus de lui dans un geste menaçant. Aucune idée du sort qu'il pourrait utiliser contre elle : il y en avait trop et tous suffirait à la faire souffrir ! Cela viendrait sur l'instant, sans doute. Il serra les dents et tâcha malgré tout de se reprendre après avoir haussé le ton. Ses excès de colère, il n'arrivait toujours pas à les maîtriser. Et c'était pire encore face à elle.

« Ce sont tes actes qui ont des conséquences, Mary... Ta putain d'arrogance ! Tes airs suffisants ! Ne te crois pas plus maline que moi lorsque j'ai le pouvoir de te faire du mal ! »

Il abaissa sa baguette et pointa Mary avec le bout écarlate pour la garder en joue. Dans sa trop grande bonté, il lui laissait encore une chance de corriger ses paroles, de le supplier à genoux et de lui demander pardon.

par **Mary Macdonald** 03.02.24 22:26

le courage n'est pas l'absence de peur mais la capacité de la vaincre

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anuary
19
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@Rowan A. Mulciber & @Mary Macdonald

La gifle fila tellement vite que tu n'as même pas eu le temps de l'éviter. Ta tête pivote violemment d'un quart de tour. Ta main se posait immédiatement sur ta joue qui te brûlait aussitôt. Le serpentard n'y avait pas été de main morte. Tu savais que tu l'avais provoqué, mais ce n'était pas une raison pour qu'il porte la main sur toi. A la force de l'exécution de son geste, tu sentais que tu l'avais très très énervé, mais ce que tu lui avais dit n'était que la pure vérité, il ne voulait juste pas le reconnaître. « Et pourquoi ne faut-il pas parler de ton cher papa ? Ah, p'tete que c'est parce que c'est une des rares personnes qui t'aime ? Tu es tellement abominable qu'il n'y a que tes parents et Snape pour te supporter. » La meilleure attitude à avoir face à ce genre d'individu, c'est de savoir faire profil bas, car les choses peuvent dégénérer très vite. Il ne fallait pas parler de son père ? Alors tu en remettais une couche, juste pour qu'il comprenne que non tu ne te laisserais pas faire. Tu sentais la colère monter petit à petit depuis qu'il avait oser te frapper. Il ne tardait pas à sortir sa baguette, une baguette qu'il avait utilisé plus d'une fois contre toi. Il la pointait sur toi, ton myocarde s'accélerait, quel sort te destinait-il encore ? Tu l'imitais à ton tour, sortant ta baguette, encore pointée contre le sol. « Alors vas-y, qu'est ce que tu attends ? J'espère que tu es meilleur en sortilèges que pour donner des claques car je pense que même mon cousin de sept ans tape mieux que toi. » Tu ne savais pas que ta joue qui te brûlait encore montrait le contraire avec sa couleur rouge. Tu étais bien trop fière pour lui avouer qu'il t'avais fait mal. Tu finissais par pointer doucement ta baguette vers lui. Tu avais été victime de ses sortilèges de nombreuses fois, là vous étiez seuls dans la volière, tu craignais de ce qu'il pouvait te faire. Rowan est cruel, il serait capable de te tuer si il le pouvait. Tu avais joué avec le feu en le provocant, il était excellent en sortilèges, il fallait peut-être pas rester dans les parages. Marlène savait que tu avais un hibou à envoyer mais elle n'allait peut-être pas remarquer de suite que tu n'étais toujours pas revenue. Tu regardais par dessus l'épaule du serpentard, faisant croire que quelqu'un arrivait, et baissant ta baguette au passage, faisant penser que vous n'étiez plus seuls. « J'ai bien peur que ça ne sera pas pour ce soir. » Tu profites du manque d'attention du jeune homme, pour t'échapper, le poussant sur le côté, réveillant peut-être des douleurs de son bras, et tu dévalais à toute vitesse les marches, sûrement qu'il te suivait en se rendant compte de ta supercherie. Arrivée aux dernières marches, tu tombais par terre, prise par la vitesse ou un sort qui t'avait touché ?

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par **Rowan A. Mulciber** 07.02.24 17:31

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ft. @Mary Macdonald
/!\ TW : violence physique et verbale

Lorsque la gifle toucha sa cible et que cette dernière détourna la tête, cela fut... Jouissif. Un bref instant de pur félicité qui réchauffa son corps et lui arracha un sourire victorieux et carnassier. Ce pouvoir qu'il possédait en un instant l'enivrait. Par Merlin, qu'est-ce qu'il aimait ça ! Il se sentait invincible... Il l'était. Mais ce délice ne dura que trop peu, trop vite balayé par le vent glacial qui soufflait au sommet de la tour, et par l'audace de la Gryffondor. Déjà, elle reprenait du poil de la bête, encore, elle continuait de le provoquer. La lueur amusée dans les yeux de Rowan s'envola aussitôt pour laisser à nouveau place à la colère. Elle grondait en lui, tel un animal affamé dont l'insatiable envie de violence l'empêchait d'atteindre la paix. Il serra les dents à l'énième critique et accusa le coup sans répondre. Il n'en eut pas le temps, de toute manière, mais les paroles de Mary firent leur petit chemin dans son esprit. Et elle lui mit le doute.

Il était si abominable que personne ne le supportait et ne l'aimait ? Non, non, elle se trompait, elle mentait. Déjà, Père ne l'aimait pas. Et puis... Etait-ce si mal que ça ? Il n'avait pas besoin des autres si Mère et Severus l'aimaient. Lui en fallait-il plus ? Bien sûr que non ! Alors pourquoi s'acharnait-il autant ? Pourquoi voulait-il tant que... Non, non ! Il fallait que cette sale gourgandine se taise ! Qu'elle se la ferme, bon sang ! Ses mots lui faisaient plus de mal qu'ils ne le devaient, il était intolérable de se laisser avoir par son venin.

Le geste désespéré de la jeune fille ne lui échappa guère. Du coin de l’œil, il la vit dégainer avec lenteur sa baguette. Que préparait-elle, cette fichue sang-de-bourbe ? Bah, peu importe ! Rowan se savait plus fort qu’elle et plus rapide. Après tout, ne faisait-il pas partie du club de duel ? N’excellait-il pas dans les sortilèges d'attaques ? Elle avait beau clamer le contraire, elle ne ferait pas long feu face à lui. Il était tant de briser le mauvais sort qui planait sur lui et qui lui faisait tout foirer. Plissant les yeux, il planta son regard dans celui de la brune.

« N’y penses même pas… »

Il fit “non” de la tête et cela sembla la convaincre… Quoi que, non. Rowan écarquilla les yeux en réalisant ce qu'il se passait. La jeune fille ne le regardait même plus, elle regardait derrière lui. Ce fut plus fort que lui. A la manière d'un sale gosse ayant fait une bêtise, il jeta un bref coup d’œil en arrière pour vérifier que personne n’était là. Que personne ne l'avait pris sur le fait.

Mary MacDonald en profita pour prendre la fuite. Elle le bouscula, réveillant la douleur dans son bras et le faisant vaciller. Il retrouva bien vite son équilibre et fit volte-face, juste à temps pour voir la jeune fille disparaître dans la cage d'escaliers.

« Sale garce ! »

Il s’élança dans les escaliers à sa poursuite. L'attrapeuse était rapide, il devait au moins lui reconnaître ça, mais il était pugnace et ne comptait pas abandonner la traque aussi vite. Qu'elle lui échappe était intolérable.

De rage, il lança son sort fétiche sur elle. Le sortilège explosif fila dans les airs et les flammes s'écrasèrent contre mur avant de disparaître. Manqué, Mary était bien plus vive que lui. Il pressa le pas et haussa le ton. Sa voix résonna dans la cage d'escalier et son Repulso frappa les jambes de Mary. Elle chuta. Enfin. En quelques pas, Rowan dévala les dernières marches et arriva au niveau de la jeune fille à terre. Emporté par sa colère et sa frustration, il ne lui laissa pas le temps de se relever et lui asséna un coup de pied dans le ventre.

« Espèce de sale garce, rugit-il avec hargne. Tu te prends pour qui !? Tu croyais pouvoir m'échapper !? C'est moi qui décide quand est-ce que la discussion est finie ! Je fais ce que je veux de toi, tu comprends !? » Il pointa sa baguette en direction de Mary pour la menacer à nouveau, despotique, tyrannique. « Rampe à mes pieds et supplie-moi ! Si tu chouines assez, peut-être que je t'épargnerai ! »

Peut-être. Il voulait s'amuser avec elle... Il voulait la punir. Diffindo devrait faire l'affaire, non ? Après tout, il devait l'essayer sur quelque chose de vivant.

par **Mary Macdonald** 07.02.24 23:31

le courage n'est pas l'absence de peur mais la capacité de la vaincre

J

anuary
19
77

@Rowan A. Mulciber & @Mary Macdonald

Petite en taille, mais rapide. Tu dévalais les marches montées quelques minutes plus tôt à grande vitesse. Tu arriverais à le semer et à retrouver un endroit fréquenté pour qu'il te laisse tranquille. Mais c'était sans compter sur le sort du serpentard, qui te faisait chuter, tes mains amortissaient ta chute et t'épargnaient une blessure au visage. Le sol était si froid et pourtant la paume de tes mains te brûlait. Tu n'avais même pas eu le temps de comprendre quoi que ce soit que tu ressentais une vive douleur dans le ventre t'arrachant un gémissement et instinctivement, tu te repliais sur toi-même. Polypnéique, tu essayais tant bien que mal de respirer plus doucement, car chaque inspiration te ravivait la douleur de ton abdomen. Tu n'écoutais qu'à moitié ses menaces, trop occupée à essayer d'occulter la douleur. Tu finis par te redresser, tout en étant encore au sol. Tu observais sa baguette te menacer encore et toujours. Il était le diable, la méchanceté incarnée. Pourquoi s'acharnait t-il contre toi? Tu n'as jamais été méchante avec qui que ce soit et pourtant, il t'avait prise en grippe. Tu ne pouvais que reconnaître que ta position ne semblait pas avantageuse, mais ce n'était pas pour autant que tu allais le supplier, jamais tu ne te rabaisserais à ça, jamais face à lui. « C'est ça qu'on apprend au club de duel ? » Tu marquais une petite pause, avant de reprendre. « S'en prendre à des gens qui vous tournent le dos ? Des gens désarmés et à terre ? Quelle classe. » Il t'avait lancé un sort dans les escaliers alors que tu lui tournais le dos, ce n'était pas classe du tout, mais Mulciber devait bien se moquer de ça, lui tout ce qui lui importait, c'était de te faire du mal, qu'importe la façon, il suivait ses propres règles. Mais tu voulais tout de même essayer de lui faire ouvrir les yeux. Aurait-il vraiment une satisfaction de s'en prendre à toi alors que tu n'es clairement pas en bonne position pour te défendre ? Tu te relevais en essayant d'éviter de grimacer, attrapant ta baguette au passage, sa baguette à lui toujours pointée sur toi, qu'il te lance un sort si ça lui faisait plaisir, mais tu ne resterais pas à terre et jamais tu lui demanderais d'arrêter. Tes yeux verts s'humidifiaient, mais les larmes ne coulaient pas, tu ne lui ferais pas ce plaisir. « Tu vas être renvoyé pour de bon cette fois. » Mais pour ça, il faudrait que tu le dénonces. Rowan te harcelait depuis tellement de temps maintenant, et pourtant, tu avais toujours tout gardé pour toi, sauf à la fin de votre cinquième année où Lily avait compris qu'il s'en était pris à toi, allant beaucoup pour loin que de simples insultes. T'es pas une méchante, tu n'as jamais voulu faire ta rapporteuse. Trop gentille, à essayer de voir le bon chez tout le monde, même les gens comme lui. T'as essayé de trouver des excuses à Rowan, mais ça faisait longtemps que tu avais arrêté. Il était tout simplement cruel et déséquilibré. Mais est-ce que tu voulais être la responsable de son renvoi ? Est-ce que tu serais capable de dire à un professeur qu'il t'avait de nouveau approché et qu'il s'en était de nouveau pris à toi ? Pas sûr... « Snape va se retrouver tout seul le pauvre... »

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par **Rowan A. Mulciber** 12.02.24 20:13

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ft. @Mary Macdonald
/!\ TW : violence verbale et mention de torture

C'est ça qu'on apprend au club de duel ?

Décidemment, elle ne se taisait jamais. Elle ne comprenait pas que si elle voulait poursuivre le cours paisible de son existence, il fallait se plier à ses désirs.

Rowan fronça le nez dans une grimace hautaine, profitant qu'elle soit encore à terre pour la regarder de haut. Il comprenait aisément où est-ce qu'elle voulait en venir, et cela ne lui plaisait pas. Elle sous-entendait qu'il était lâche, or, il n'y avait rien de lâche à triompher et ce peu importe les moyens employés.

« On ne gagne pas avec de l'honneur, ce n'est pas une arme. »

La preuve : elle était à terre, et lui debout.

Elle se redressa malgré tout. Conservant la distance entre eux et sans baisser son arme, Rowan l'observa avec attention. Il voulait la voir grimacer à chacun de ses mouvements, voir où est-ce qu'elle avait mal après avoir reçu ses coups. Voir les larmes noyer ses jolis yeux verts.

Un sourire étira ses lèvres dans un rictus narquois. Si elle pensait simplement pouvoir l'adoucir avec des menaces lancés au vent !

« Tu ne diras rien, je le sais. On ne dirait pas comme ça, mais tu as ta petite fierté... Et je suis certain qu'au fond, tu aimes ça. »

Sinon, pourquoi continuait-elle de le provoquer ?

La mention de Severus le fit tiquer et son sourire s'effaça quand il fronça les sourcils. La mâchoire serrée, il tenta de ne rien laisser transparaître de son état de pensée. Cependant, elle marquait un point. Et c'était certainement l'argument le plus improbable et le plus fort de tous. Il ne voulait pas laisser Severus seul, surtout pas après ce qu'il s'était passé au Nouvel An et à Pré-au-Lard.

Dans un excès de colère, pour la faire taire, il lança un confringo aux pieds de Mary. Le sortilège ne la toucha pas, étrangement, il ne la visait pas. Seule la chaleur des flammes l'effleura un instant. Quand elles s'évanouirent, la voix glaciale de Rowan s'éleva à nouveau.

« Tu m'agaces, Mary. » Sans le vouloir, il avait prit ce ton condescendant que son père utilisait pour le réprimander. « Ta voix n'est plaisante à entendre que lorsque tu cries. »

Il souffla du nez, amusé par sa propre remarque. Oui, voilà, il devait continuer d'être maître de lui-même et ne pas céder devant elle. Le seul qui devait contrôler la situation, c'était lui. Il s'arma à nouveau d'un sourire et fit quelques pas pour contourner la demoiselle. Il sembla réfléchir à ce qu'elle lui avait dit. Elle en revenait toujours à la même chose, à cette agaçante solitude... Alors, une idée lui vint à l'esprit. Une idée brillante qui illumina son regard. Si Mary n'avait plus peur pour elle-même, il fallait trouver autre chose pour l'atteindre ! Sa conclusion lui plaisait. Au fond, ce n'était pas lui qui avait peur d'être seul.

« Oh ! Et si je m'en prenais à ceux que tu aimes, pour changer ? » Il lui jeta un regard en coin, une lueur folle brillant dans ses yeux. « Je commencerai par crever ton chat et je l'accrocherai à la porte de votre dortoir avec ses entrailles... » Il étouffa un rire, cela n'amusait que lui. « Ensuite, j'irais voir ta petite copine, Marlène. Il y a tant de choses que je pourrais lui faire ! J'aimerai tant lui arracher un membre ou deux... Et pour finir, ce sera le tour de tes immondes parents. Je les attacherai telle la vermine qu'ils sont... Et je les ferai brûler vifs, comme les moldus brûlaient les sorciers jadis. Simple retour des choses, non ? » Il se glissa dans son dos, là, tout près d'elle. Sa baguette contre sa gorge, son souffle chaud contre sa nuque. « Et là, c'est toi qui te retrouvera toute seule. »

par **Mary Macdonald** 17.02.24 0:10

le courage n'est pas l'absence de peur mais la capacité de la vaincre

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@Rowan A. Mulciber & @Mary Macdonald

« De toute façon l'honneur tu ignores ce que s'est. »

Que tu avais murmuré. Ce n'était qu'un lâche de toute façon, un lâche qui suivait ses propres règles et qui n'avait pas d'honneur, son seul but c'était d'être le meilleur, de triompher quoi qu'il arrive. Et toi tu le laissais continuer, tu n'osais pas dire ce qu'il te faisait subir, en gardant le silence, ce petit jeu ne se terminerait certainement jamais. Tu avais lâché un petit cri de surprise lorsqu'il lança de nouveau un sortilège à tes pieds.

Puis il tournait autour de toi, tel un prédateur autour de sa proie. Ta main gauche se resserais sur ta baguette, prête à riposter si il voulais te lancer encore un quelconque sortilège. Mais il préféra user de sa bouche pour essayer de t'atteindre. Il avait certainement compris que tu étais prête à encaisser toutes ses attaques, c'est pourquoi il t'annoncait qu'il avait bien envie de s'en prendre à toi entourage maintenant. N'importe qui aurait pu pouffer de rire à l'écoute de ses paroles qui semblaient si irréelles et si irréalisables. Mais malheureusement toi tu savais que même si ses propos semblaient fous il serait bien capable de les exécuter, peut-être pas maintenant mais un jour. Ton chat Azraël en avait déjà fait les frais. Tu l'avais retrouvé l'année passée avec un oeil crevé, la première hypothèse était certainement qu'il s'était battu avec un autre félin, mais ce n'était pas le genre de ton chat. Tu n'avais jamais pu le prouver, mais tu étais persuadée que c'était Rowan le coupable, que c'était le Serpentard qui l'avait attaqué. Il était cruel même envers les animaux. Puis il te parlait de ses idées pour ton amie Marlène, avant de te parler de tes parents. Tu sentais tes ongles s'enfoncer dans la paume de tes mains, tu essayais de rester calme mais tu avais bien envie d'exploser. Tu savais qu'il serait capable de ça, il avait cette folie dans son regard, tu l'avais vu prendre son pied en te faisant souffrir. Il serait encore incapable de tuer quelqu'un mais un jour ou l'autre tu savais que ça arriverait, le jour où il quitterait le château, il suivrait ses propres règles et serait capable de tuer et de torturer qui il veut. Mais tu savais que tu ne le laisserais pas s'en prendre à tes proches, il pouvait bien te gâcher la vie mais il était hors de question qu'il s'attaque à tes proches pour te faire encore plus de mal. Tu sentais son souffle chaud dans ta nuque, t'essayais de garder ton calme, fermant un instant tes yeux, et prenant une profonde inspiration, il te dégoûtait d'être aussi proche de toi. Tu tournais légèrement la tête sur le côté.

« Tu es un grand malade Mulciber. »

Tu le pensais réellement, comment un gosse de cet âge pouvait être aussi sadique ? Tu savais qu'il pensait tous ses propos et c'était ça qui était effrayant. Peut-être qu'il trouverait que c'est un compliment. Pourquoi semblait-il si fou ? Est-ce que ses parents étaient pareils et qu'il reproduisait la même chose ? Brillant élève, certe mais totalement déséquilibré. Tu aimerais croire que tu pourrais l'aider à ouvrir les yeux mais ça semblait peine perdue, la folie s'emparait de plus en plus de son âme - du moins si il en avait une.

« Tu finiras enfermé à Azkaban un jour. Mais peut-être que les détraqueurs seront de meilleure compagnie que celle de Snape. »

A trop jouer avec le feu on fini par se brûler. A vouloir suivre ses propres règles, à faire tout ce qui lui passe par la tête, un jour il finira par en payer le prix, et Azkaban lui tendra alors les bras et papa Mulciber ne pourra pas sauver son fils unique. Malgré sa baguette sur ta gorge, tu lui donnais un coup de coude dans le ventre, réveillant ta propre douleur au passage pour te sortir de son emprise. Tu le repoussais de tes deux mains contre le mur.

« Pourquoi moi hein ? Qu'est-ce que je t'ai fait ? »

Tu savais que ton statut de née-moldue le dérangeais mais tu n'étais pas là seule de l'école, et tu avais vraiment l'impression d'être sa cible préférée. Pourquoi ? Qu'est ce que tu avais bien pu lui faire pour qu'il te réserve un tel honneur ?

MADE BY @ICE AND FIRE.

par **Rowan A. Mulciber** 23.02.24 11:09

I know you missed me

ft. @Mary Macdonald

Tu es un grand malade, Mulciber.

Le concerné roula des yeux comme si cela ne l’atteignait pas. Ce serait lui accorder trop d'intérêt que de s'énerver à la moindre de ses remarques à la con. Non, il fallait rester digne et neutre, ou à la rigueur, hautain et méprisant.

La mention d’Azkaban, pourtant, le fit frémir. Il n'était pas inconscient à ce point. Un tel endroit le terrifiait, son père lui avait raconté des horreurs à son sujet, des histoires pour faire peur au petit garçon qu'il était et le dissuader de faire des bêtises plus grosse que lui. La prison en elle-même ne l’effrayait pas. Il connaissait l'histoire et l'origine d'un tel lieu et, avouons-le, c'était fascinant. Ce qui hantait ses cauchemars d'enfant errait sans un bruit dans les couloirs glacés de la forteresse. Pareils à la Mort, drapés de noirs, les Détraqueurs.

Mais il n'irait jamais. Même pour assouvir sa curiosité, il se le jurait.

« Que tu crois ! Je serai assez malin pour ne pas finir là-b…! »

Il étouffa la fin de sa phrase dans un grognement de douleur. Il n'avait pas vu le coup venir : la sale garce était vive et pugnace ! Pour se tenir le ventre, Rowan dû la lâcher. Elle le repoussa et son dos heurta le mur derrière lui. Il serra les dents pour réprimer un juron et brandit sa baguette vers elle, autant pour la menacer que pour la tenir à distance.

« Ne me touche pas ! »

Ça le dégoûtait, ça l’enrageait.

Il gardait sa main sur le coin douloureux de son estomac, mais ne détournait pas les yeux. Même quand elle pose cette question que personne n'osait poser, il ne cilla pas. Mary MacDonald se tenait devant lui, son joli minois lui faisait face et, pour une vermine au sang impure, elle n'était pas désagréable à regarder. Ses cheveux encadrait un visage aux traits gracieux, de fins cils encadraient ses yeux, ses formes naissantes de véritable femme invitaient aux regards. Avec de tels atouts, elle pourrait plaire à n'importe quel garçon de son âge. C'était à l'intérieur qu'elle était laide, il le savait. Son sang, ses gênes, tout cela grouillait dans ses entrailles et corrompait son être.

Rowan grimaça de dégoût, cracha ses mots avec rancœur.

« Je n'ai aucune putain d'explications à te donner, je ne te dois rien. »

Le pourquoi de cette haine, il ne voulait pas l'admettre. Il ne pouvait pas. Y réfléchir sérieusement le mettrait face à une immonde vérité dont il préférait tout ignorer. Le déni était une chose bien plus agréable à accepter que ses véritables sentiments. La raison même de cette haine venait de lui-même, et non de la fille. Mais il était toujours bien plus simple de blâmer les autres pour ses propres erreurs, pour ses propres tares. Mulciber ne faisait pas exception à la règle.

« Tu sais très bien ce que tu as fait, Mary, et si tu es assez sotte pour ne pas le comprendre, ce n'est pas mon problème ! »

Il chassa ses propos d'un vague geste de la main, la chassant elle par la même occasion. Il n'en pouvait plus. Il n'arrivait à rien. Qu'elle lui résiste, au début, l'amusait. Il y avait une sorte de défi, de jeu. A présent, ce n'était qu'une raison de plus pour la haïr. Oui, voilà. Tout était de sa faute à elle. C'était elle la sang de bourbe impure. C'était elle la coupable, elle dont l'existence seule était un crime ! C'était elle qui attisait les flammes de son propre bûcher !

Rowan avait faibli, un instant, mais à présent il y voyait clair. Il ne se ferait pas avoir. Elle ne atteindrait plus.

« Fous le camp d'ici ! siffla-t-il, acerbe. Rien que de devoir respirer le même air que toi, ça me dégoûte. »

En la congédiant de la sorte, il s’offrait encore le luxe de croire qu'il contrôlait la situation. Mais, au fond, comme tout le reste, elle lui échappait.

par **Mary Macdonald** 13.03.24 0:17

le courage n'est pas l'absence de peur mais la capacité de la vaincre

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@Rowan A. Mulciber & @Mary Macdonald

Tu savais qu'il était malin, la preuve il s'en prenait à beaucoup de monde et jusqu'à l'été dernier jamais ses actes ne l'avaient rattrapé. Mais à trop vouloir jouer avec le feu on fini par se brûler. Il faisait le malin au château, mais après vos études il allait continuer ses actes, des actes qui seront certainement plus cruels, plus diaboliques. Sa folie l'enverrait un jour ou l'autre à Azkaban tu en étais persuadée. Mais toi aussi tu avais été maligne et tu étais parvenue à te sortir de son emprise et à le plaquer contre le mur. Mais rapidement il sortait sa baguette, tu le repoussais un dernier coup histoire de bien l'agacer puis tu faisais un pas en arrière. Tu avais l'impression d'être une pestiférée à travers son regard. Il avait le droit de ne pas t'apprécier, après tout on ne peut pas plaire à tout le monde, mais il te détestait à cause du sang qui coulait dans tes veines. Un sang jugé impur, mais qui était-il pour te juger de la sorte ? Après tout le sang des Mulciber ne figurait pas dans la liste des vingt-huit sacrés, son sang était souillé à lui aussi. Tu ne comprenais pas comment des gens ne pouvaient s'intéresser qu'au statut de sang, heureusement James, Sirius qui étaient des sang pur n'avaient pas les mêmes idées arrêtées que certains Serpentard.

« En fait c'est toi qui à un problème, toi et uniquement toi. Règle tes problèmes avant de t'en prendre aux autres. »

Il t'ordonnait de partir. Tu aurais pu rester juste pour le défier, lui montrer que ce ne serait pas lui qui gagnerait. Mais il fallait être raisonnable et prendre la porte de sortie qu'il t'offrait. Il était fou, il ne valait mieux pas rester d'avantage à ses côtés, qui sait ce qu'il serait capable de te faire subir ?

« Monsieur est bien trop généreux. »

Ironie dans la voix, tu reculais, lui faisant face, car il serait bien capable de te lancer un sortilège pendant que tu tournais le dos. Tu arrivais au bout du couloir, la liberté n'était plus qu'à un petit pas.

« Dommage pour toi, je compte respirer le même air que toi encore longtemps. »

Et sur cette phrase, tu quittais les lieux.

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