Les différences entre les gens sont source d’enrichissement et non de division

par **Lily Evans** 08.05.24 20:21

Les différences entre les gens sont source d’enrichissement et non de division.

J'ai encore passé trop de temps à la Bibliothèque. J'y allais pour prendre un livre pour un devoir et une chose en entraînant une autre, je me retrouve à la fermeture, à emprunter cinq, six ouvrages, sur plein de sujets différents. Quand ils vont me voir arriver dans la salle commune, les autres vont encore me charrier. Peu importe, ils sont quand même bien contents quand je les aide pour leurs devoirs ou que je peux leur proposer un livre qui permette d'approfondir un travail.

De ma main libre, je mets mon sac sur mon épaule, et fais un signe au Bibliothécaire. J'entends l'horloge sonner et je lâche un juron. J'aurai pas le temps de passer déposer tout ça avant le dîner. Tant pis, je vais encore prendre de la place à la table des Gryffondor. Le menton posé sur la pile de livres que je tiens entre les bras, j'avance dans les couloirs, direction la Grande Salle. J'entends du grabuge, là où je me dirige, et mon insigne de Préfère sur la poitrine, je presse le pas.

La scène que je vois me fais lâcher mes livres. Un Serdaigle, entouré d'élèves qui cachent bien leur Maison, dans une posture terrible. Le bruit des livres sur le sol a dû les alerter, puisqu'ils s'éloignent en courant du garçon. Il n'est qu'à quelques mètres de moi, et je cours vers lui.

Hey, qu'est-ce qui s'est passé ? C'était qui ?

Tout en lui parlant, je ramasse des lunettes au sol, que j'imagine lui appartenir. Je lui tends les aides visuelles avant de le prendre par le bras pour l'aider à se relever. J'en profite pour regarder plus précisément son visage un peu tuméfié, ses vêtements débraillés, et faire une analyse rapide de son état.

Est-ce que tu as besoin d'aller à l'Infirmerie ? Je t'accompagne si tu veux, je suis Préfère.

Je lance un regard dans la direction qu'ont prise les goujats qui l'ont mis dans cet état, mais évidemment, ils ne sont pas restés. Au sol, je vois les débris d'un livre et ça me fend le coeur. Je sors ma baguette et fais un geste dans les airs.

Reparo.

Le livre s'anime, les pages se recollent, la tranche et la couverture reprennent leur place d'origine. Une fois terminé, je prends le livre et lis le titre. Un livre moldu. Je le tends au garçon.

Oh, je l'ai lu l'été dernier. Je suis Lily. Lily Evans.

par **Lazarus Lawson** 09.05.24 1:49

Les différences entre les gens sont source d’enrichissement et non de division.

ft @Lily Evans
07/02/1977

Je reprend mes lunettes tendu par une âme charitable, et regarde autour de moi un peu sonné.
Tout n’est pas clair mais je vois une rouquine inquiète pour moi me demander qui avait bien pu me faire ça.
Tout ce qui me revient en tête c’est les insultes qu’ils me répétaient en boucle.
Je sens ma gorge se nouer, j’ai envie de parler et de tout lui avouer mais des larmes coulent le long de mes joues alors que j’essaie de m’exprimer.
“Ils … Ils m’ont demandé si… si … Si j'étais un … un Sang de Bourde … Bourpe … ou un truc du genre … mais je ne comprenais pas … alors… alors je n’ai pas répondu … et ils se sont énervés… Je ne sais pas qui ils étaient… désolé…”

Grace à l’aide de cette jeune femme je me redresse.
Son visage me dit quelque chose, je l’avais déjà vue, au loin, à la bibliothèque.
J’essuie mes larmes de la paume de la main avant de regarder la gryffondor qui se tient face à moi.
Son inquiétude envers moi est touchante, j'essaie donc de la rassurer.
“Non cela devrait aller… je ne voudrais pas vous faire perdre votre temps pour quelques hématomes… oh pire cela me permettra de m’entrainer à la médicomagie …”
Je souris nerveusement, ne sachant pas ce que je cherchais à faire.

Je regarde alors tristement mon exemplaire de “Les Hauts de Hurle-vent” rédigé par Emily Brontë réduit en miettes, cela me déchira le cœur.
Alors que des larmes perles à mes yeux je vois les pages virevolter et se rassembler par magie.
Une question me taraudait l'esprit: avions-nous vraiment le droit d’utiliser la magie en dehors des cours ?
Ma timidité m'empêche de poser la question et je regarde la rouquine me tendre le livre et se présenter.
“Je me présente, Lazarus Lawson, enchanté”
Après un instant, je réalise qu’elle vient de m'avouer l’avoir lu, je la regarde avec tendresse et des yeux pétillants de vie et d’envie d’en parler.
“Vraiment ? il est excellent ! J’adore cette histoire, ce romantisme me rappelant Roméo et Juliette où Roméo serait un gueux et Juliette une personne incroyablement audacieuse et mesquine ! Je sais je dois paraître étrange mais les romans romantiques sont mes péchés mignons surtout quand il y a une grande part de tragique. je trouve que cela est transcendant et rend l’amour mille fois plus beau !
Ah ! Si ce genre d’histoire pouvait exister en dehors de romans …”
Je lâche un soupir de dépit avant de reprendre un peu circonspect.
“Attendez vous lisez des livres Moldus ? j’aurais cru être le seul … j’ai comme l’impression que pour une grande partie ici les choses moldus sont mal vues … c’est triste on a à apprendre de tout le monde …”

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Lazarus LAWSON

Et si tout pouvait se régler par la connaissance ?
Si l’ignorance n’était plus un fléau, resterait-il des maladie que l’on ne saurait guérir ?

par **Lily Evans** 10.05.24 21:12

Les différences entre les gens sont source d’enrichissement et non de division.

J'écoute l'explication du jeune homme en secouant la tête. Encore des enfoirés qui pensent qu'on n'a pas notre place ici. Et je suis sûre que je les battrais en duel, tous les quatre. Et en même temps, s'il le faut ! Si c'est ce qu'il faut pour leur prouver que la soi-disant qualité de leur sang ne les exempt pas de se faire ratatiner en sortilèges par une fille née-moldue.

Je sors un mouchoir de ma poche et le donne au pauvre garçon, qui en plus s'excuse de s'être fait tabasser.

Non mais c'est pas à toi de t'excuser !

Je pose ma main sur son bras, en faisant attention de ne pas toucher des endroits blessés.

Si tu es sûr de toi ... Mais il ne faut pas hésiter. L'Infirmière est très compétente. C'est elle qui répare les joueurs après les matches de Quidditch !

Un sourire alors qu'il se présente. C'est pas un nom commun, ça. Sa façon de parler me fait rire lorsqu'il tique sur ma lecture de Brontë. Je ne peux pas m'empêcher de pouffer de rire, tellement il est excité.

Ca me fait plaisir de partager cet engouement avec quelqu'un. Mes amis n'ont pas grandi chez les moldus et, s'ils ne sont pas fermés, la littérature classique anglaise moldue n'est pas vraiment leur lecture favorite. D'ailleurs, il me semble que pour la plupart, aucune littérature n'est leur lecture favorite.

Je suis sûre que la plupart des histoires d'amour dans la vraie vie ont une part de tragique.

Il suffit de penser à l'histoire avortée entre James et moi, par exemple. Tragique, nos enfants auraient été magnifiques.

Si tu aimes Emily, j'imagine que tu lis aussi Charlotte et Anne ? Les sœurs Brontë sont mon inspiration.

Quand on était petites, Petunia et moi disions qu'on serait les prochaines sœurs Brontë. Raté.
J'écoute son étonnement et hoche la tête en guise de réponse.

On est plus nombreux que tu pourrais le croire. Et heureusement, eux sont moins nombreux qu'on pourrait l'imaginer. Ils sont plus nocifs, par contre.

Un Accio met permet de faire venir à moi les livres que j'ai laissés tomber au sol lorsque j'ai vu Lazarus.

Mais faut pas te laisser faire. Quand ils te traitent de Sang-de-Bourbe, tu peux toujours leur dire qu'ils sont le fruit de la consanguinité. Je te dis pas que ça t'épargnera les bleus, mais ils réfléchiront à deux fois à t'emmerder.

Et au pire, un poing dans la tronche, ça marche.

par **Lazarus Lawson** 11.05.24 14:35

Les différences entre les gens sont source d’enrichissement et non de division.

ft @Lily Evans
07/02/1977

Je souris bêtement
à la rouquine qui me dit de ne pas m’excuser.
J’ai sûrement été éduqué trop à l’anglaise à m’excuser à tout va, et il faut dire que je suis entrain de l’importuner par mon incompétence à résister aux rixes d'autrui.
Alors que je me perdais dans mon autoflagellation mentale, je suis ramené à la réalité par le toucher de l’adolescente sur mon bras me faisant me raidir instantanément de surprise et d'embarras.
je ne sais quoi répondre alors je souris essayant de me montrer un minimum fière et solide.
“Oui oui! je vais enfin avoir un cobaye pour m’entrainer”
Puis je ricane bêtement.

Quand je l’entend discrètement pouffer de rire sur ce que je dis à propos de “Les hauts de Hurlevent” je ne peux m'empêcher de trouver ça mignon.
C’est une expression sincère de ces sentiment, comme si j’avais enfin trouver quelqu’un qui comprenait mon entrain pour la littérature.
Quand elle me parle d'amour, je sens comme une tristesse latente que je ne sais comment expliquer.
“Mademoiselle je suis vraiment désolé pour vous… vous semblez parler avec expérience. J'aimerais pouvoir vous donner tort sur ce sujet que je ne connais que par la théorie des romans que j’ai lu. Mais je suis certain d’une chose c’est qu’aucune vie n’est exempte de tragédie…”
Je repense à ma petite sœur et j’inspire grandement comme pour retenir un raz-de-marrée de tristesse qui m'envahit.
Heureusement la jeune gryffondor relance le sujet de la littérature comme une bouée à la mer de ma détresse.
Je m’y accroche avec un sourire de façade reprenant mon entrain de la littérature pour enfouir mes sentiments.
Je me racle la gorge dans un léger râle avant de répondre

“Évidemment! Elles n’ont pas fait d'œuvre aussi connu qu’ Emily mais leurs écrits sont beaux j’aime surtout leurs poèmes.
En parlant d’écrivaines britanniques il y en a d'excellentes ! Jane Austen, Mary Shelley, Virginia Woolf et celles de ces dernières années : Agatha Christie! J’ai tellement hâte de voir les prochaines grandes autrices britannique! Qui sait? Dans 20 ans, une autrice arrivera peut-être à rassembler toute une génération de lecteurs autour de l’univers magique qu’est la lecture, comme ses prédécesseurs.”
Je me laisse légèrement emporter par mon esprit divaguant avant de revenir au sujet.
“Vous disiez que les sœurs Brontë était votre inspiration, vous souhaitez devenir romancière ? c’est une belle vocation, peut être que ce sera vous la prochaine grande actrice britannique ! Si c’est le cas, je me languis déjà de lire vos récits !”
Je réfléchis un instant et dit avec des yeux illuminés d’étoiles comme une nuit sans lune.
“Si je devais avoir des auteurs de prédilection qui m’ont inspiré je dirais Jules Vernes et Frank Herbert car j’aime la science-fiction et qu’il ne laisse rien au hasard… on peut aussi ajouter George Orwell et Howard Phillips Lovecraft… Oh ! et comment omettre ce génie de John Ronald Ruel Tolkien ! Il y a trop d'auteurs inspirants, je pourrais citer Dante Alighieri ou encore Niccolo Machiavelli en auteur italien, c’est tellement dur de choisir!”
Je soupire et lâche un petit rire de soulagement.
Cela me faisait un bien fou de parler à quelqu’un qui comprenait que la l’écriture ne servait pas qu'à transmettre un savoir mais aussi des émotions et des pensées.

La jeune fille revient sur l’injure que j’eut entendue à plusieurs reprises plus tôt mais je ne comprenais pas où elle voulait en venir.
Je la regarda circonspect et un peu honteux mais c’était l’occasion de poser la question à quelqu’un qui n’allait surement pas me juger.
“Alors je veux bien vous croire mais puis-je vous demander ce que signifie cette injure, ce Sang-de-bourbe?”

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Lazarus LAWSON

Et si tout pouvait se régler par la connaissance ?
Si l’ignorance n’était plus un fléau, resterait-il des maladie que l’on ne saurait guérir ?

par **Lily Evans** 11.05.24 19:46

Les différences entre les gens sont source d’enrichissement et non de division.

Il a l'air gentil ce petit gars. Je secoue la tête à ses excuses. Bien sûr, il doit avoir treize ou quatorze ans, les histoires d'amour c'est clairement pas la priorité à cet âge-là. Ca nous tombe dessus bien assez vite, sans même qu'on cherche quoi que ce soit ...

Ne t'inquiète pas, va. Tu connaitras des peines d'amour bien assez tôt.

J'ai l'impression d'avoir mis une pièce dans une machine, et qu'elle ne veuille plus s'arrêter. Ca me fait plaisir de pouvoir parler des sœurs Brontë. Les camarades sorciers ont tendance à ne pas trop s'intéresser à la littérature moldue, voire ne pas comprendre ce qui m'attire tant dans le fait d'ouvrir un bon livre et de m'y plonger, d'imaginer ces personnages vivre, avant et après les événements racontés.

Je n'ai pas le temps de répondre à ses réflexions sur les autrices britanniques, qu'il enchaîne sans s'arrêter sur ce que j'ai dit. Je secoue la tête avant de prendre la parole.

Pas le moins du monde. Si c'est pas un devoir, je ne sais pas aligner trois phrases sans que ça soit tarte. Mais elles ont prouvé qu'on pouvait être qui on voulait, à une époque où les femmes écrivaines étaient mal vues.

Je le vois réfléchir et me donner avec entrain ses auteurs de prédilection. Je pouffe à nouveau de rire, c'est très touchant de voir la différence entre le moment où je suis arrivée et maintenant.

Tu me feras une liste, alors. Et je t'en ferai une si tu veux, on pourra en parler au club de lecture ! Tu devrais t'y inscrire si c'est pas déjà fait.

Il a l'air content, d'être tombé sur moi, pas de s'être fait tabasser.

Oh, alors comme ça le jeune Lazarus n'avait jamais entendu l'insulte. Une plutôt bonne chose pour lui, j'imagine. Je soupire et rapprochant les livres de ma poitrine. C'est jamais très agréable de parler de ces choses-là. Mais c'est important, qu'il comprenne.

Sang-de-Bourbe, c'est comme ça que ceux qui sont nés dans des familles sorcières depuis des générations, et qui ont les idées étriquées, appellent ceux, comme nous, qui ont des parents Moldus.

Je l'entends, dans ma tête. Je secoue la tête pour faire partir la voix avant de soupirer.

Ils pensent qu'on n'a pas notre place ici si nos parents ne sont pas sorciers. Et avec ce qui s'est passé à Pré-au-Lard, je prédis que ça va pas aller en s'arrangeant ...

Je soupire une nouvelle fois.

Mais la plupart du temps, ils sont plutôt grande gueule, sans trop passer à l'attaque. Comme des gros chiens, quoi, ils aboient mais ne mordent pas.

Je change mes livres de bras.

Ils ont dû se sentir amoindris par ta manière de parler. Je te parie qu'ils ne comprenaient pas la moitié des mots que tu as employés à leur égard. Et comme les gros chiens, quand ils se sentent bêtes et en difficulté, c'est là qu'ils mordent.

Je fais une petite moue, mais finis par hausser les épaules et sourire à l'ancien inconnu.

Mais faut pas te démonter. Je te l'ai dit, on est plus nombreux qu'ils le pensent. Il faut s'allier entre nés-moldus. D'ailleurs la plupart des autres sont plutôt des alliés aussi, chez les Gryffondor par exemple, mais je suis sûre que chez les Serdaigle aussi !

par **Lazarus Lawson** 12.05.24 0:09

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ft @Lily Evans
07/02/1977

Je souris à la préfète qui à l’air de me jeter un sort de malédiction amoureuse et lui répond
“vous pouvez bien garder votre malédiction, l’amour ne me sied guère, c’est une distraction dont je me passerais, je vais bientôt avoir 16 ans et il y a encore bien trop de notion médicales et magique que je n’arrive pas à comprendre, et c’est prioritaire à ces futilités qui comme vous le dites ont l’air … douloureuse et d’un mal qui ne peut être soigner… donc l’utilité à l’expérimenter me semble inadéquat pour le moment… mais le jour venu où je pourrais guérir toutes les afflictions je pourrais me laisser tenter et qui sait, cela me permettrait peut être de découvrir un soins à ces maux.”
Puis je ris avec une once de fierté.

Je me rend rapidement compte que la demoiselle avait du mal à suivre mes pensées exprimé tout haut, il faut dire que je vais souvent vite dans mes réflexions et qu’il n’est pas rare que je m’emporte, alors je prend une grande inspiration pour essayer de calmer l'incommensurable joie que je ressens de partager un de mes centre d'intérêt.
Je comprends et acquiesce à son explication de l’importance des sœurs Brontë dans sa façon de voir le monde.
Son extrapolation de leurs actions afin de ce dire que tout est possible si on le souhaite vraiment me touche en quelque sorte, même si certaines choses sont malheureusement irréversibles.
“J’aurais aimé avoir le temps d’écrire plus car je trouve cela distrayant, mais il n’y a déjà pas assez d’heure en une journée pour que j’approfondisse mes connaissances, donc je n’ai pas le temps pour ce passe temps.”

Je la regarde avec un sourire un peu triste, le genre de sourire de courtoisie qui cache un certain regret.

A ta santé Jack

La mention d’un club de lecture me fait sauter de joie.
“Il y a vraiment un club de Lecture ?! Je n’arrive pas à croire qu’en cinq ans à traîner à la bibliothèque je n’en ai pas entendu parler… Après je dois avouer que j’écoute rarement les gens… Je serais plus que ravi d’y participer et de vous partager une liste d’autrices et d’auteurs que j’affectionne et de lire la votre en espérant trouver d’autre perles en commun sur lesquelles nous pourrions échanger.”
Dis-je avec un enthousiasme à toucher le plafond et ici, par merlin qu’est-ce qu’il est haut.

Je me rends compte que la mention de cette insulte met mal à l’aise cette fille au grand cœur et cela m’attriste.
Elle reparle des événements de Près-aux-lards, qui m’avaient permis de découvrir la magie médicale mais qui avait été quelque chose d’horrible.
“Vous dites que cela concerne ceux qui sont nez de deux parents Moldus ? C’est étrange, ces jeunes gens ont dut se méprendre, mon père est bien un moldu mais ma mère est une sorcière bon je l’ai appris y a cinq ans en recevant ma lettre d’admission, elle à même pleuré de joie en la voyant car elle est diplômée d’ici, donc il faudrait peut-être que je les corrige la prochaine fois … Mais parlons d’autres choses voulez-vous… je n’aime pas m’attarder sur des futilités qui ne procure aucune allégresse… en parlant d’allégresse je me dirigeais vers la grande salle pour manger et ça c’est plutôt joyeux ! Vous comptez vous y rendre ?
Je regarde la jeune femme en lui souriant malgré qu’elle est difficile a distingué avec tout ces bouquins dans les bras.

CODAGE PAR AMATIS | nombre de mots

Lazarus LAWSON

Et si tout pouvait se régler par la connaissance ?
Si l’ignorance n’était plus un fléau, resterait-il des maladie que l’on ne saurait guérir ?

par **Lily Evans** 12.05.24 9:51

Les différences entre les gens sont source d’enrichissement et non de division.

Je souris lorsque le jeune homme me parle de malédiction. C'est assez vrai, en fait. Mais ce qui est le plus drôle, c'est bien qu'il pense pouvoir se prémunir de l'amour avant d'être prêt. Avec sa jolie bouille, ça m'étonnerait pas que certaines personnes le trouvent déjà charmant.
D'autant qu'il m'explique avoir bientôt seize ans. Bon sang, je le trouvais plus jeune ... Bon, après, j'ai jamais été très douée pour donner des âges aux gens.

Si tu trouves un remède aux maux de l'amour, tu deviendras riche, Lazarus. Parole de Lily.

Ah écrire. Je suis assez mauvaise quand il est question de raconter des histoires. Peut-être une biographie, pourquoi pas. Mais la fiction, je la lis, je ne l'écris pas. Je hoche malgré tout la tête lorsque mon interlocuteur fait une remarque, assez juste, sur le nombre d'heures dans une journée, et notre incapacité à étendre le temps pour faire tout ce que nous voudrions.

Si seulement le sommeil et la nourriture n'étaient pas aussi essentiels, on gagnerait près de dix heures par jour. A moins de trouver un moyen d'apprendre activement pendant son sommeil, je vois pas.

Je lui souris avec un clin d'œil, puis la discussion dérive sur le club de lecture. C'est en effet étonnant qu'il n'en ait pas entendu parler. D'autant que les Serdaigle sont connus pour avoir un beau panneau d'affichage, organisé, avec les différents clubs. Mais si, comme je le pense, il passe une majorité de son temps entre la Bibliothèque et sa chambre, il ne l'a peut-être même pas vu.

Tu t'intègreras comme un charme, j'en suis certaine.

Je hoche de nouveau la tête lorsqu'il résume ce que signifie l'insulte qui lui a été jetée au visage. Oh, alors ça, je m'y attendais pas.

Ah ouais, en effet, y a erreur sur la personne. Enfin, de toutes façons, s'ils jugent sur la paternité, ils peuvent bien juger sur les apparences aussi.

Je hausse les épaules. J'avoue que ça ne me fait plus rien maintenant. Ca m'a fait mal, bien sûr, quand c'est sorti de la bouche de mon meilleur ami. De fait, ça ne m'atteint plus quand ça sort de la bouche d'aléatoires qui se croient meilleurs que moi.

Je n'en dis pas plus, ça ne me plaît pas non plus de parler de ça. En tous cas, maintenant il sait.

Oui, j'allais à la Grande Salle. J'ai entendu l'horloge depuis la bibliothèque et ... Je me suis rendu compte que j'ai bel et bien faim.

Je vérifie qu'il n'y ait pas un livre ou autre au sol avant de commencer à marcher vers la salle où nous prenons nos repas.

En tous cas, ça m'a fait plaisir de te rencontrer.

Nous arrivons au bout de la salle, je jette un œil vers ma table et Mary et Marls me font signe. Je souris à ma nouvelle rencontre avant de lui tendre la main.

Je t'attends à la prochaine réunion du club de lecture.

Un dernier sourire dans sa direction, et je me dirige vers la table rouge et or, accueillie par mes amies à qui je raconte, bien entendu, ce à quoi j'ai assisté. Les deux ont l'air aussi dégoûtée et remontée que je le suis. Si seulement je pouvais retrouver ces abrutis. On leur tomberait dessus comme ils sont tombés sur le pauvre Lazarus, tiens.