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Not with haste (James)

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Message par Regulus Black 20.04.24 23:11


Not with haste (James)
(le 26 février 1977)


Depuis combien de temps est-il là sur cette branche d’arbre, caché du monde ? Il soupire en terminant ce trait du museau de l’écureuil brun qui ne cherche pas à fuir comme lui le voudrait. Il aimerait bien quitter Poudlard, se barrer, prendre quelques jours qui ne sont pas inclus dans les vacances scolaires qui arrivent à grand pas, qui le stressent plus que raison ou à raison, il ne peut que supposer que cela sera un fiasco parce qu’elle saura et qu’elle ne fera pas de différence entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Il sait bien que ce n’est qu’un rêve et qu’il est stupide de lui donner tant d’importance mais s’il n’y avait eu que le rêve pour le mettre dans l’embarras, il s’en serait accommodé si quelqu’un voulait savoir de force ce qu’il se trame dans son esprit. Il n’y a pas que le rêve et Regulus en a conscience si bien qu’il évite James depuis ce rêve, depuis la Saint-Valentin. Perché sur cet arbre avec ce cahier à dessin sur les genoux, il en rougirait encore du comportement qu’il a eu ces deux soirs-là.

Il ne va pas se mentir à lui même tout en ayant aucun problème à mentir au monde. C’est difficile de se concentrer depuis, de ne pas avoir la tête ailleurs quand James entre dans une pièce même s’il tente de l’ignorer et que cet esprit faible qu’il est s’y refuse. C’est difficile de ne pas se souvenir de certains autres rêves plus ou moins flous qui le réveillent en sursaut, en sueur, en proie à une panique sourde partagé entre ce que le corps veut et ce que l’esprit refuse. C’est assez ridicule de se dire que sa vie est un enfer depuis que James l'a embrassé en rêve et que ce souvenir refuse de quitter son esprit qui est d’ordinaire bien plus rationnel. Une part de lui a envie d’aller trouver James pour lui dire d’arrêter d’envahir ses pensées et l’autre se focalise sur cet écureuil qui est surement trop étonné pour ne pas s’être barré depuis qu’ils cohabitent étrangement sur cet arbre. Sur le moment cela arrange le Black même s’il est à mille lieues de parvenir à quelque chose. Il en est certain qu’il n’a pas la tête à dessiner, qu’il n’a la tête à rien tant rentrer l’angoisse, tant rien ne va même s’il parvient à garder le cap, à ne pas trop vriller complètement par la faut d’un esprit qui se veut d’un coup beaucoup trop imaginatif.

Comment était-il supposé même parler à l’intéressé sans sentir ce rouge traitre lui monter aux joues ? C’était insensé, s’il s’était intéressé à d’autres élèves, il n’avait jamais véritablement ressenti ce besoin d’aller vers eux. Certains étaient restés de bonnes connaissances mais cette fois-ci c’était différent. En quelques mois la vie avait rendu la présence de James indispensable à ses côtés et Regulus n’était pas certain d’apprécier même s’il se connaissait assez pour reconnaitre cette dépendance facile à ceux qui avaient de l’importance par la crainte d’un abandon qui remontait à bien plus longtemps que le départ de Sirius. Sirius. Le crayon fut bien vite rangé dans la poche, le carnet refermé, c’était évident vu sa nervosité qu’il ne parviendrait plus à tracer le moindre trait cohérent aujourd’hui mais qu’il resterait même s’il commençait à ressentir le froid.

Sirius était la raison pour laquelle, aussi, il ne devrait pas se laisser s’imaginer un possible quelque chose avec James, pas en rêve, pas dans cette réalité-là même s’il n’y avait pas eu que les rêves pour les voir interagir, même si cela serait plus compliqué alors de faire comme si ne rien était si l’univers s’amusait à ce qu’ils se retrouvent plus souvent qu’ils ne le devraient. Il s’apprête à descendre, il va marcher, c’est idiot de rester ici parce qu’il le sait mieux que personne : s’il peut se rendre invisible facilement, il est inutile de penser que l’on peut s’effacer ainsi du monde. Il faut l’affronter. L’attaque de Pré-au-Lard est un souvenir encore vif dans son esprit, rappel de ce qui l’attendra d’ici quelques mois quand il laisse tomber son cahier sur le sol avant de le rejoindre quelques secondes après. Il le ramasse facilement, le nettoie d’un sort avant de remarquer qu’il n’est pas tout seul, qu’il a manqué de faire chuter James à moins que ce ne soit son esprit qui lui joue des tours. Mais pour sa défense, un Regulus qui revient ainsi sur la terre ferme, est une surprise pour toute personne qui n’a pas le nez en l’air.

Il hésite, devrait faire demi tour, ne pas aller vers James mais ils peuvent être deux à courir même s’il n’a probablement pas l’endurance du Gryffondor ni les bonnes chaussures, il ne se laissera pas distancier. Parler ? C’est oublié dans un coin de sa tête tant il ne sait que dire, comment le dire. Parler c’est se distraire mais rester c’est briser cette routine qu’ils avaient de s’ignorer. Et pourtant. « On s’évite. » C’est un constat qu’il ne peut s’empêcher de lui dire d’une voix qui ne se veut pas triste, se veut assurée. Peut-être qu’elle ne l’est pas tant. « J’crois que c’est la première fois qu’on se parle sans qu’on ait besoin d’excuse pour enfin se parler. » Il s’arrête le premier après quelques minutes de course. Oi, c’est pas de sa faute, si on l’avait prévenu qu’il irait courir, il se serait habillé différemment. « Ca m’a manqué de ne pas te parler. » C’est vrai même s’il est tout aussi vrai qu’il a tout fait pour l’éviter. Et il n’était pas le seul. « C’est Sirius qui … » Il s’arrête, reste songeur un moment avant de secouer la tête. Tout le monde a probablement cru bon, et eux les premiers, de faire comme si ce moment n’avait pas existé, comme si Peeves n’avait pas été en partie déclencheur de tout ce qu’il s’était passé, de tout ce qu’il n’allait décidément pas chez lui depuis ce soir-là. « C’était plus simple avant. »

Il ne va pas mentir, c’était plus simple quand ils ne se parlaient pas, quand il ne se posait pas toutes ces questions, quand les doutes sur la personne qu’il était n’existaient même pas, quand il veut à la fois tout l'opposé. « Je suis terrifié, James. » Il ne lui dit pas pourquoi, lui tend le vieux carnet un peu abimé mais qu’il n’a pas voulu modifier, certaines pages se sont ajoutées depuis le temps. S'ils peuvent agrandir les espaces, pourquoi pas un carnet qu'il a depuis un moment maintenant. Certains dessins sont des gribouillis, d'autres sont des moments de vie parfois joyeux comme certaines farces des Gryffondor, d'autres plus sombres par les traits parlent du temps, sont d'essais de croquis d'un James dessiné pour la Saint-Valentin, d’autres sont plus particulier encore : ceux d’un lac qu’il ne cesse de dessiner ces derniers temps, de ce lac gelé et de ces deux personnes fantomatiques dans la nuit.




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Message par James Potter 23.04.24 2:14





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26 février 1977


(cliquez sur les deux lunes, la magie opérera ! )


☾☾La quiétude de l'aurore avait quelque chose de relaxant, quelque chose qui amenait à la méditation et la réflexion. La lumière du soleil, jaune, chaleureuse, rasait le lac, faisant briller d'or la surface de l'eau, quand cette dernière s'agitait, scintillant. Emmitouflé dans une couverture aussi rouge que la couleur de la maison à laquelle j'appartenais, j'observais la levée du soleil. Ma respiration formaient des petits nuages devant moi, alors que la brume commençait à se lever elle aussi, avec l'effet de la chaleur des rayons du soleil. La journée allait être belle.

Un frisson me parcouru quand le soleil illumina mon visage. Je resserrais la couverture contre moi, les jambes croisées, serrés contre moi. Beaucoup trop de choses été passé dans mon esprit, beaucoup trop de chamboulement aussi. C'était comme si tout était tourné vers une autre personne. Et c'était le cas. Le nier aurait été absurde. Pas depuis ce rêve étrange, plus depuis ceux qui me réveillait au milieu de la nuit, en nage, incapable de me calmer. Encore moins quand le principal concerné était un homme et qui ressemblait un peu trop au petit frère de mon meilleur ami.

Je ferme les yeux, accueille les rayons et leurs chaleurs sur ma peau, dans la nature anglaise qui se réveillait à peine, dans ce moment où la nature se tait, le silence régnant pour quelques minutes. Les oiseaux de nuits couchés, ceux de jours pas encore levés. Il n'y avait que le soleil, l'eau, et cette brume douce qui s'étendait jusqu'à l'horizon sur le lac, rendant sa limite encore plus flou.

Lorsque je suis rentré, la matinée était bien entamée. Et je l'avais passé avec les maraudeurs, profitant de leurs présence, de cette amitié inscrit dans le moment présent. Il n'y avait que nous dans ces moments. C'était comme si le monde n'avait pas d'importance, le passé pardonné. Et puis maintenant nous étions cinq, avec Thomas qui était entré dans les maraudeurs. Il était un des ces élèves arrivés cette année, mais il avait l'âme d'un maraudeurs, cela c'était certain.

Et c'est dans le milieu de l'après midi, profitant du soleil et de la journée de libre que je décidais d'aller courir pour garder la forme pour le prochain match. Enfilant un jogging moldu, tee shirt, gilet et serviette, je pris la direction des bois pour suivre l'itinéraire que je traçais et que j'avais trouvé. D'abord, longer le lac, courir le long de la rangée de pins qui bordait le rivage, prendre à gauche devant le saule pleureur et s'enfoncer dans la forêt jusqu'à la clairière qui contenait le hêtre tortillard, reprendre à gauche, suivre le sentier jusqu'à l'orée de la forêt et recommencer.

Le tour durait bien trente minutes de course, suffisamment large, suffisamment long pour que deux ou trois tours suffisent pour compléter une séance. J'avais fini par poser ma bouteille et ma serviette sur le trajet, près du hêtre tortillard et avait reprit ma course. Jusqu'à ce que je vois un objet tomber devant moi, suivit d'un corps. Je frôle la crise cardiaque, mais continue ma course, trop pris dans mes pensées pour comprendre réellement qui était l'élève qui venait carrément de
se matérialiser devant moi. Jusqu'à ce que j'entende cette voix, près de moi. Etait ce une hallucination ? On s'évite. C'était un constat.

Je ralentis, finit par m'arrêter, pour pivoter. Non je n'avais pas rêvé. C'était bien Regulus qui se tenait devant moi. Regulus Black. Celui qui hantait mes rêves, de ses yeux clairs, de cette chevelure noire, de ... Je ferme les yeux, revenant vers lui, quand il m'affirme de cette voix qui m'avait manqué, que c'était la première fois qu'on se parlait sans avoir besoin d'excuse. Un sourire se glissa sur mes lèvres, quand je comprends ce qu'il veut dire par là. A chaque fois il y avait un prétexte. A chaque fois, c'était comme si les évènements autour de nous faisaient en sorte qu'on se retrouve. Mais là ? Allait il fuir, maintenant que rien ne le retenait ? Est ce que j'allais moi aussi m'en aller ? En avais je vraiment envie ? Absolument pas. Mentir serait un mensonge à moi. Je me secoue la tête et recule d'un pas pour sortir ma baguette et la pointer vers mes affaires au pied du hêtre.

« Accio ! »

Je vois ma bouteille et ma serviette arriver rapidement et les rattrapa quand j'entendis Regulus reprendre encore la parole. Cette fois, cela me bloque, je tourne mon regard vers lui. Mais je sens une chaleur se diffuser dans ma poitrine, me réveillant de ma léthargie.

« Tu m'as manqué. Toi aussi. »

Un sourire se dessine malgré moi sur mes lèvres, alors que je passe ma serviette sur mes épaules, buvant un coup avant de reprendre mon observation sur Regulus mais je arque un sourcil, cherchant à comprendre où il voulait en venir avec Sirius.

« C'est Sirius qui quoi ? »

Il n'y avait pas de reproche, juste, je ne comprenais simplement pas ce qu'il voulait dire. Mais maintenant qu'il était devant moi, l'idée de courir disparut automatiquement. J'étais curieux de comprendre ce qu'il voulait dire, de pouvoir de nouveau communiquer avec lui, aussi simple qu'avant, comme si ces nombreux jours à s'éviter n'avaient pas existé. Par Merlin, pourquoi fallait il que je.. Il exprime la même pensée que moi, que c'était plus simple avant. Je ris un coup, posant mes mains sur les bords de la serviette qui pendant mollement autour de mon cou avant de baisser mon regard vers le sien.

« C'était plus simple, pas mieux. Je préfère maintenant. Quand.. c'est facile. Je n'aime pas cette gêne. Je n'aime pas quand on s'évite. »

Autant jouer franc jeu, ou tout du moins être un minimum honnête. Et même si je ne savais pas pourquoi je sentais cette chaleur naitre au fond de mes trippes quand Regulus était dans les parages, je pouvais être au moins honnête avec lui. C'est là qu'il me dit qu'il est terrifié, quand il me tend son carnet. Etonné, je pose la bouteille au sol, et attrape le carnet en me redressant. L'interrogeant du regard, je l'ouvre délicatement, comme si c'était un bien précieux, et guette les croquis. Parce qu'il s'agissait d'esquisse, de croquis. Les yeux écarquillé, je regarde chaque feuille, comprenant que c'est quelque chose qu'il ne montre pas à n'importe qui et je suis touché qu'il se livre à moi sur ce point. Et puis je reconnais ce style. C'était le dessin. Celui que j'avais reçu le lendemain de la salle de bain. J'inspire quand je vois les esquisses, et les essais de moi, de ma personne et tourne une autre page, où la vision me semble soudainement beaucoup trop réaliste.

Je sens mes joues chauffer, et remercie le soleil et sa position pour être en contre jour quand je me remémore ce souvenir du baiser, dans ce rêve, le premier dans mes rêves. J'observe la page, avant de tousser, de reprendre contenance, tenter de faire baisser la pression du noeud qui venait de nouer mon estomac. Je tente de sourire, de rester impassible.

« Tu ne devrais pas être effrayé, tu as un excellent coup de crayon. Et je dois te remercier alors pour le dessin que tu as fait de moi. Je reconnais le style, à force de l'avoir observé. »

Je lui souris, referme délicatement le carnet, lui rend et reprend ma bouteille d'eau au sol pour revenir m'appuyer contre l'arbre pas très loin, m'approchant un peu plus de Regulus. Puis je passe ma main dans ma nuque, quand je comprends le sens de ce geste qu'il a fait vers moi. Peut être que ... Non je me faisais des idées.

« J'ai tenté de trouver un moyen de tuer un fantôme tu sais ? Pas que j'en veuille à Peeves de cette soirée, j'ai passé une super soirée en ta compagnie et je regrette rien de ce que j'ai dit ce soir là. »

Je fixe les bourgeons des feuilles au dessus nous, de cette végétaiton qui repoussait, tout ça pour ne pas affronter le regard de Regulus.

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Message par Regulus Black 26.04.24 1:41


Not with haste (James)
(le 26 février 1977)


Pourquoi ce changement, cette idée soudaine de ne pas l’éviter comme il a pu le faire ces derniers jours ? Il n’en sait rien, ou peut-être que si, craint probablement de savoir. Il commence simplement, n’a aucune idée de où il veut aller dans cette discussion qu’il commence avec James. Ils s’évitent, il ne va pas le nier mais de là à le dire ouvertement ainsi, c’est comme révéler une sorte de secret. En est-ce un de parler à James, d’avoir envie d’aller vers lui bien plus souvent que ce qu’il fait en réalité? Alors cela fait du bien quand pour une fois c’est juste pour lui parler qu’il vient à lui même si cela l’effraye à la fois. Il semble indécis mais curieusement décidé, un mélange assez commun chez lui à dire vrai pour quelqu’un qui ne sait jamais vraiment ce qu'il veut. Choisir c’est renoncer. Fait-il biende choisir James d'entre tous?

Il a la trouille quand son estomac se tord jusqu’à lui donner la nausée. S’il déteste être ainsi, avoir l’impression qu’il est transparent alors que James ne peut rien savoir de ce qu’il se passe dans son esprit, ce qu’il provoque dans son corps. Il tente alors de rester calme, de continuer de ne rien laisser transparaitre. James ne s’arrête pas de parler pour autant et cela l’aide à oublier un moment que ce geste d’aller vers lui fait du bien comme tout l’inverse tant cela le rend anxieux cette nouvelle alchimie, celle qu’ils ne peuvent vraiment montrer aux autres malgré le bal.

Un faible sourire renvoie l’effet que lui font ces simples mots de James. Il semble toujours intérieurement quelque peu mal à l’aise, terriblement gauche mais le Gryffondor le rassure malgré l’angoisse qu’il provoque sans savoir, ou peut-être sait-il, peut-être est-ce la même chose pour lui ? Il regarde ce carnet plutôt que James tant il ne sait pas comment se comporter à ses côtés alors qu’ils se sont ignorés pendant plus d’une semaine. Sirius qui quoi ? Misère, pourquoi a-t-il cru bon de parler de Sirius ? « C’est que … rien. Sirius n’est pas la cause de tout. » Il n’est la cause de rien s’il devait être honnête même si son départ fait toujours mal. Ce n’est pas de ça dont il voulait parler, pas de Sirius qui va devenir un sujet s’ils décident de ne pas s’ignorer à nouveau. Que veux-tu, Reg ? Il n’est pas sur, ce chemin dangereux avec James ne peut pas être celui qu’il souhaite emprunter, ne devrait pas être ce chemin désiré. « J’aurais du me douter que tu aimais le compliqué. » Il plaisante à moitié, une façon de lui dire, que c’est peut-être mieux maintenant même si, oui, cela risque d'être compliqué. « C’est ici que tu t’entraînes alors ? » Il esquive complètement, n’a pas réellement envie de parler d’eux, de ce lien étrange qu’il n’arrive pas vraiment à définir, qu’il ne veut pas définir. Il sait bien évidemment qu’ils feront à nouveau semblant dans les couloirs à parler comme si James n’était que l’ami de Sirius, pas également le sien parce qu’ils sont différents, que sa mère désapprouverait avec rage. 

Il lui tend le carnet à dessin pour lui donner une possible réponse sans avoir à le lui dire qu’il aime lui aussi le compliqué. Il pense à le reprendre une fraction de seconde après le lui avoir donné mais c’est trop tard et il n’arrive pas à le regretter. Et s’il se sent mieux plus il reste à ses côtés, il ressent l’anxiété arriver quand le Gryffondor feuillette, arrivera à ses nombreux dessins de lui qui le font rosir un moment quand James est trop focalisé sur les dessins pour le voir. Il ne remarque le même phénomène se produire chez James quand il en arrive au dessin du lac, ne laisse rien paraitre quand il pourrait s’agir de juste un dessin, un simple dessin sans y voir au travers cet instant hors du temps, ce baiser qui le réchauffe alors qu’ils sont en plein mois de février, que James n’était même pas dans ce rêve, pas réellement du moins. Il se sent honteux d’un coup. James l’aide en parlant comme à son habitude, chez lui rien ne change même s’il sait que c’est faux. Il semble différent ces derniers temps.

« Le dessin est un remède à l’ennui. » Il ne dessine que très rarement à Poudlard sinon James l’aurait vu, aurait plus vite compris que juste maintenant. Il ne lui en veut pas pourtant, Sirius devait quitter cette maison. « Merci. Je dois dire que tu es tellement entouré que j’a du faire travailler mon imagination. » Il a un léger rire en le disant. C’est connu de tous qu’il n’est pas très imaginatif, vraiment. Il laisse l’imagination pour les autres, sauf le dessin, il n’est pas bon de se fier à ce qui n’est pas réel. Comme le rêve. « Au moins tu avais le dessin. Je n’avais rien pour m’aider à deviner pour ta broche. » Il râle pour la forme, sait maintenant. « Je craignais un peu que tu me prennes pour une de tes groupies stalkeuse en plus de ça. » Il élude la crainte même si elle a été réelle un temps. Il reprend le carnet, ne cherchera pas à en savoir plus sur ce rêve, il n’a pas d’autre moyen que le dessin, ne va pas commencer à lui expliquer le rêve, certainement pas alors qu’il vient de parler groupie qu’il n’est assurément pas non plus.

Il hausse les épaules à la mention de Peeves. « Je crois que Peeves est un esprit frappeur particulier quand l’ennui pointe le bout de son nez. » Il ne va pas ignorer ce que James vient de dire et s’il en a voulu à Peeves quelques jours, il y a cette légèreté qui l’enveloppe quand il repense à cette soirée. « J’ai passé une très agréable soirée en ta compagnie même si je me sens idiot d’avoir dit toutes ces choses. Je. » Il s’arrête un moment, passe une main dans ses boucles brunes qui ne semblent plus si ordonnées. « Je ne regrette pas non plus. C’est juste que, tu me connais, enfin. Ce n’est pas moi de tout déballer comme ça, encore moins d’accaparer quelqu’un toute la soirée. C’est assez perturbant même si j’apprécie de t’avoir choisi toi. » Il s’embrouille mais a toujours été plutôt franc une fois la crainte passée. Et il se sent bien, James a cette façon de l’apaiser. Il s’adosse à l’arbre à ses côtés, regarde le ciel et ses nuages blancs. James aimait quand c’était facile entre eux et pourtant rien ne lui semblait plus compliqué que de dire réellement les choses malgré cette semi franchise. « Au moins, on ne peut pas dire que Peeves en a laissé à l’écart. » Et il y en a des laissés pour compte lors de ce genre de soirées d’habitude. Pas que l’idée de Peeve soit la meilleure qu’il ait jamais eue mais dans tout ce fiasco il ne peut s’empêcher de penser, que quelque part, que son idée farfelue n’a pas eu que des effets négatifs.




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Message par James Potter 02.05.24 0:52





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26 février 1977


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☾☾Il semble gêné, à serrer ce carnet contre lui quand il évoque Sirius, et que je lui demande plus d'informations. Il semble perdu dans ses pensées, en proie surement à des réflexions dont lui seul avait le secret. Une mèche noire passe devant ses yeux et je retiens avec force d'amorcer ce geste, celui de lui replacer derrière l'oreille comme j'ai pu le faire au bal.

Mais quand je lui dis que je préfère quand on se parle plutôt que quand on s'évite, il plaisante à moitié, affirmant qu'il aurait du se douter que je préférais le compliqué. Est ce que cela l'était ? Pour lui ? Je me mords l'intérieur de la joue, ayant l'impression de marcher sur des œufs de serpentcendres à chaque fois que je lui parle. Mais il continue, me demanda si c'était ici que je m'entrainais. Alors je regarde la forêt, observe le chemin, un petit sourire apaisé aux lèvres.

« Oui et non. J'ai trouvé ce parcours cette année. J'en avais marre de faire des tours de terrain de Quidditch. »

Je lui souris directement, heureux d'avoir une conversation avec lui, heureux de pouvoir lui reparler, que cela semble naturel malgré les réserves respectives. Peut être qu'il était temps de les supprimer définitivement ? Voir où cela nous menait ? C'est là qu'il me tend son carnet à dessin, qu'il m'affirme qu'il a peur, et que je prends le calepin avec précaution, comme un trésor inestimable.

Je souris quand je découvre les pages des dessins de moi, rougis quand je vois celui du lac et bénit la position du soleil pour qu'il ne le voit pas. Je le referme et lui tends, affirmant qu'il n'avait pas à avoir peur et le remercie pour le dessin qu'il m'avait envoyé. M'observait il assez pour me dessiner ? J'ai cette sensation de chaleur qui revient dans mes trippes quand je m'appuie contre l'arbre, quand je comprends que je peux parfois être dans ses pensées, comme il est trop souvent dans les miennes. Il me remercie, m'affirme que je suis trop entouré, dans un léger rire. Un sourire vient se plaquer instinctivement à mes lèvres quand je l'entends, alors qu'il s'adosse à l'arbre, à côté de moi. Il était si proche... Je finis par lui demander, glissant une main dans la poche de mon jogging.

« Est ce que cela te dérange ? Que je sois entouré comme je le suis ? »

J'avais de l'inquiétude dans la voix. Je pense surtout que si ils me disait oui, je pourrais passer plus de temps seul, si il me le demandait, comme si cela pouvait être un moyen de se voir plus souvent. Et ne pas en avoir envie, serait complètement me mentir au vue de ce que je peux ressentir rien qu'à l'idée de passer plus de temps avec lui. Il parle soudainement de la broche, garde mon sourire sur mes lèvres, et arque un sourcil. Il parle de ces groupies stalkeuse, et je ris quand il évoque ces filles.

« Je te l'ai dit pourtant lors du bal qu'elle était de moi. Mais je sais très bien que tu fais partie des fanboys ! »

Je lui adresse un sourire fier mais espiègle, signifiant que je plaisantais complètement. Mon rire revient rompre le silence quand une certaine forme de quiétude, quelque chose de plus léger, vient détendre l'atmosphère. Je me sens bien à ses côtés, je pourrais rester surement des heures avec lui. Quand je parle de Peeves, de cette soirée de bal si particulière, il reprend, quand il affirme que l'esprit frappeur peut être dangereux quand il s'ennuie. Je souris et fixe l'horizon à travers les arbres. Un sourire narquois sur le visage, je reprends, sans le regarder au début.

« J'avoue que Peeves nous aime bien, on anime le château comme il dit. Mais il peut aller plus loin que nous je pense. Et il faut y aller ! »

Je termine en le regardant, presque fier de cette information. Même si la plupart de nos blagues visaient la maison serpentard, cette année a été plutôt calme pour eux. Il y avait eu trop d'évènements, trop de facteurs extérieurs pour se soucier de leur faire des farces. Mais il continue et je ne l'arrête pas, l'observe quand il passe cette main dans ses cheveux et j'ai cette furieuse envie d'en faire de même. Je serre un instant la mâchoire, cherchant plutôt à me concentrer sur ce qu'il affirme plutôt que sur ce geste complètement anodin et au combien attirant. C'est ça, j'étais atteins c'est possible autrement. Il affirme ce que j'ai dit, que de son côté aussi il a apprécié la soirée et cela me fait sourire d'avantage. Un sourire en coin de lèvres vient s'afficher quand je le bouscule d'un coup d'épaule, complice.

« Je t'obligeais pas à me dire tout ça si tu en avais pas envie mais je suis ravi que tu ai apprécié aussi, ou tout autant que moi cette soirée. »

Il semblait être bien et je n'avais pas envie de rompre ça. Je n'avais pas envie de retourner à mon entrainement, devoir le quitter. Je hoche simplement la tête quand il conclut sur Peeves et soudain, j'ai cette idée, un peu folle mais pourquoi pas, après tout... Je me tourne vers Reg, complètement et le fixe du regard, à travers mes lunettes.

« Voler sur un balai, tu aimes ça, ça se voit. Mais voler sur autre chose, est ce que ça te tente ? A la base, ça devait être pour Sirius mais je n'ai pas eu encore l'occasion de lui offrir? On s'est fait chopper par Delgado le soir de Noël. »

Et sans vraiment attendre de réponse de sa part, je lui attrape la main, la serrant dans la mienne et prend la direction de Pré au Lard sur le chemin extérieur, à travers les bois que je connaissais par cœur. L'entrainant à ma suite, sans lui lâcher la main, je continue mon explication.

« Tu vas surement me maudire quand tu verras mais depuis que Sirius est parti du square, il cherche à prendre son indépendance. Quand je l'ai vu, je me suis dit que cela pourrait l'aider. L'accueillir a été simple, mais j'ai l'impression de n'avoir rien fait pour lui. »

Et c'était vrai. J'avais toujours cette sensation d'avoir les pieds et poings liés depuis qu'il a quitté le square, depuis que mes parents l'ont accueilli comme un seconds fils. Il avait sa chambre chez les Potter, il était devenu un frère pour moi, mais je n'ai pas réussi à l'aider, à empêcher ses blessures. Etait ce la même chose pour Regulus ? Non, je ne voulais pas y penser là, maintenant, alors que je tenais toujours cette main, le guidant à travers la forêt que j'arpentais régulièrement. A cette chaleur que j'éprouvais, conscient de la présence du serpentard à mes côtés que je n'avais pas envie de lâcher, ni même envie de quitter. Pas depuis le rêve, pas depuis que je l'ai vu sombrer sous cette glace.

Le village n'est pas très loin d'ici, une bonne dizaine de minutes de marches suffisent, juste assez pour continuer à parler, avant d'arriver à pré au lard. Elle était protégée depuis l'attaque, cachée dans une arrière cours sous un drap, derrière quelques tonneaux et bottes de paille. La moto volante, parce que c'était l'idée que j'avais eu, avant de l'offrir à Sirius, parce que je voulais m'éloigner du château avec Regulus à mes côtés, parce que je ne voulais pas que cette journée se termine, maintenant que le dialogue était établi.

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Message par Regulus Black 06.05.24 0:16


Not with haste (James)
(le 26 février 1977)


Ce n’est qu’une rencontre anodine dans ce si grand parc, après tout. C’est ce qu’il pense, il n’avait aucune idée que James avait choisi de s’entrainer ici depuis quelques temps. Il ne se serait pas interdit pour autant de sortir, c’est stupide, comme cette chaleur qu’il ressent quand il pense à James depuis quelques temps. Depuis ce rêve, depuis le bal, depuis avant ? Il ne saurait le dire. Il tente de contrôler ce rouge qui lui monte encore aux joues. C’est embarrassant mais agréable à la fois d’être à ses côtés, qu’il soit ainsi accessible. Il hoche la tête, comprend bien le souci du terrain, l’envie d’ailleurs en quelque sorte. Il l’observe quand il feuillette le carnet, ne sait que penser de ce geste de le lui donner. Ce n’est pas dans ses habitudes de les partager pour qu’ils voient autre chose de l’héritier Black. Il sait très bien pourquoi il le lui donne même s’il n’attend pas de réponse, pas vraiment. C’est confus dans sa tête, tout se mélange : cette réalité et ce rêve qui bouscule tout ce qu’il pensait savoir.

S’il craignait qu’il le prenne pour une groupie, pourquoi lui montrer ce dessin, pourquoi avoir eu l’envie en l’espace d’un instant de lui parler du rêve.  Il récupère le  carnet, le garde contre lui. Geste instinctif, protecteur, peut-être bien. Mais de James ? Pourquoi aurait-il le besoin de se protéger de James. L’idée est absurde alors qu’il s’est installé à ses côtés, semble méditer à sa question, se sent honteux d’à la fois vouloir accaparer James et d’avoir pu sous entendre qu’il ne l’appréciait pas tel qu’il l’était. « Ce n’est pas. » Il a décidément du mal à s’exprimer en sa présence, bon sang. La suite le laisse incapable de contrôler ce rouge aux joues plus longtemps. « Je ne vais pas te demander de changer qui tu es James. » Il ne l’a jamais fait et au vu de ce qu’il a vécu, il sait que cela ne présage rien de bon d’agir ainsi alors, il évite. « Je tentais de me dédouaner comme un idiot de ce qu’il s’est passé au bal. Je ne regrette pas, c’est juste. Nouveau. » Et c’est idiot parce qu’il ne regrette pas. Pas vraiment. Il n’a aucune idée de comment gérer ce qu’il ressent pour James cette proximité, cette main qu’il a posé sur son épaule pour le lui dire qu’il ne retire pas. « C’est étrange de vouloir être avec quelqu’un comme j’ai voulu être avec toi. » Il ne regrette pas, c’est étrange, compliqué, cela lui donne à se poser des questions sur tout le reste mais il se sent bien malgré l’anxiété de ne pas réellement comprendre ce qu’il lui arrive.

Il roule des yeux amusé, rapproche son bras contre son corps. Il ne va pas lui demander d’éviter Serpentard parce qu’il lui a dit qu’il ne le lui demanderait jamais, de changer, mais c’est vrai aussi que Peeves a mis la barre haute pour cette Saint-Valentin. « Vous trouverez, j’en doute pas. Vous trouvez toujours de quoi nous bluffer à chaque fois face à tant de créativité. Peeves se pense invincible, vous ne l’êtes pas. C’est la simple différence. » Et quand l’on se sent invincible, c’est beaucoup plus simple de tout oser sans se soucier des conséquences. Il sourit au coup d’épaule, ne veut pas rentrer au château. Une idée semble germer dans l’esprit du Gryffondor quand il l’observe avec un air à la fois curieux et attendrit quand rares sont ces moments ou il l’aura vu hésiter.

Le voilà curieux à présent, hoche de la tête prudemment quand l’idée qui suit semble bien loin de tout ce qu’il aurait pu imaginer en venant dessiner au parc cette après-midi. Il taquine pas si loin de la vérité. « J’suis presque sur que c’est un truc interdit. » Autrement dit, Sirius va adorer. Lui ? Il est mitigé quand James semble oublier le libre-arbitre dans l’idée de l’emmener avec lui. Si ça le dérange ? Pas pour le moins du monde sur le coup, le voilà juste vraiment curieux quand il l’entraine vers un chemin qu’il repère finalement comme la direction vers Pré-au-Lard. Il est silencieux quand il parle de Sirius, de son départ de la maison, de cette peine qui vient sans prévenir même s’il se doute que James ne pense pas à mal. La suite le sidère si bien qu’il se tend imperceptiblement sans lâcher pour autant cette main dans la sienne. « James, tu te moques de moi ? » Il s’en fiche bien qu’il lui parle de Sirius, que ça lui fasse mal encore qu’il ait décidé de partir, c’était nécessaire. Ce n’est pas ça qui le fait se tendre, qui lui donne envie de le secouer pour qu’il se rende compte de tout ce qu’il a déjà fait pour Sirius.

« Merlin, tu … » Tu lui as sauvé la vie. Il ralenti un peu sa marche, force James à en faire de même en faisant attention de ne pas les faire chuter dans sa décision soudaine. « Tu l’as aidé James. Je l’ai laissé partir parce que je savais qu’il avait quelque part ou aller, qu’il irait chez toi. Tu l’as sauvé dès l’instant ou vous êtes devenus amis. » Il secoue la tête, a pesé les mots, se refuse de le nommer par cet autre nom qu’il est aussi pour Sirius. « Quoique tu as prévu pour lui je suis sur qu’il adorera et je ne crois pas qu’un jour je pourrais te maudire. » Comma ça, c’était dit, qu’il lui montre ce monstre volant maintenant qu’il avait eu l’occasion de lui dire sans Peeves pour l’aider dans la démarche. Cela faisait un moment qu’il avait envie de lui en parler mais l’occasion avait toujours manqué et jamais il n’aurait su comment le lui dire s’il n’avait pas entamé cette surprise à Sirius de cette façon-là.



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Message par James Potter 10.05.24 0:51





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26 février 1977


(cliquez sur les deux lunes, la magie opérera ! )


☾☾Quand je m'inquiète de savoir si il me trouve trop entouré, comme il semblait l'entendre, il sembla chercher ses mots. Alors je ne dis rien, le laisse parler mais je remarque ses joues s'empourprer et tourne mon regard ailleurs que sur son visage. Par merlin... Il reprend, m'affirmant qu'il ne me demandera pas de changer, mais semble vouloir continuer et surtout capturer mon attention. Il l'avait toute entière, quand il posa cette main sur mon épaule. Ses paroles réchauffèrent ma poitrine, me faisant sourire malgré moi. Jusqu'à ce qu'il affirme qu'il ne regrette pas, qu'il aimerait être avec quelqu'un comme il a voulu être avec moi.

Je ne dis rien, ne sait pas quoi dire. Pour une fois que je reste sans trop savoir démêler cet espèce de sac de nœud que font mes trippes à chaque fois que je l'aperçois à chaque fois que je lui parle. Je ne suis pas doué avec les mots. J'ai toujours agis plus que parler. Mais cela a toujours des conséquences, comme les mots. Quel serait qui aurait le moins d'impact ? Il finit par retirer cette main sur mon épaule et cela déclenche soudainement un froid sur cette épaule laissée à l'abandon. Je souffle quand je reporte mon regard sur ses bouclettes qui semblaient ne vouloir en faire qu'à sa tête.

« C'est nouveau pour moi aussi. »

Se fut la seule chose que je peux affirmer maintenant. Même si Lily a été dans mon esprit deux ans, Narcissa a été présente aussi, aucune des deux n'as su déclencher ces tourments comme je les ressens aujourd'hui. Et pourtant, à aucun moment je ne veux que cela s'arrête.

Puis Peeves vient sur le tapis. Et je ne fait que lever les yeux au ciel, tout en lui donnant ce coup d'épaule. Dans un silence confortable à s'observer mutuellement, une idée germe subitement. Je ne voulais pas retourner au château, je voulais profiter de cet après midi en sa compagnie. Alors quand je lui attrape la main pour le trainer, je remarque son sourire et sa curiosité et cela me conforte que j'ai fait le bon choix. Alors que je le guide sur le chemin vers Pré au Lard, ce chemin que je connaissais bien, ayant arpenté la forêt pendant maintenant presque six ans, je l'entends me dire que c'est forcément quelque chose d'interdit. Un sourire énigmatique se dresse sur mon regard mais cela me trahis forcément. Evidemment que c'est interdit, sinon ce n'est pas fun ! Je continue sur le chemin quand je lui parle subitement de ce qu'il s'est passé avec Sirius, l'été dernier.

La réaction ne se fait pas attendre. Merlin, pourquoi est ce que j'ai abordé le sujet ? Je grimace un instant, caché par le fait que je faisais le guide, sans lâcher sa main. Mais je sens qu'il me tire vers lui, aussi, je ralentis et m'arrête pour lui faire face dans cette main qui me retiens à lui. Il me force par se geste à le regarder. Ses mots sont vrais, je le sens au fond de moi. Alors quand il termine en secouant sa tignasse, je le fixe intensément. Cherchant son regard, passant d'un œil à l'autre, tout comme déceler le vrai Regulus derrière les murailles de son esprit, je me fais cette promesse que lui aussi, je le sauverai. Parce que je réalise là, maintenant, que je pourrais pas passer ma vie sans qu'il ne gravite autour d'elle. Ou qu'il n'en fasse pas partie.

Une mèche était tombé sur son front, cachant une partie de son regard. D'un geste de la main, je la déplace sur le côté, effleurant sa peau, dans ce geste qui me rappelle le bal et ce rêve. Cela va être une habitude. Un sourire flotte sur mes lèvres quand je lui pose cette simple question.

« Et toi ? Est ce que tu m'autorises aussi à te sauver ? »

Il y avait la moto en tête, bien sur, toujours. Mais je voulais être certain qu'il soit d'accord si jamais il y avait un soucis. Je finis par continuer, soudainement très sérieux, qu'importe ce qu'en diront les autres maraudeurs.

« Tu trouveras toujours un refuge chez moi Reg'. Si tu as besoin, tu sais toi aussi, où aller. »

Puis je lui souris, cette fois ci, plus assuré, reprenant cette confiance qui me caractérisait tant. D'un geste de la tête, je reprend ma marche mais moins rapide, restant à ses côtés, gardant toujours cette main dans la mienne. De toute façon je refuse de le lâcher maintenant. Et je lui avais promis un tour ?

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Message par Regulus Black 14.05.24 0:40


Not with haste (James)
(le 26 février 1977)


C’est curieux comme il a l’impression d’être timide. Introverti, il l’est, timide, à ne pas oser parler quand c’est important : il ne l’est pas. Il a simplement sa façon de dire les choses et de parfois choisir de rester silencieux quand il a l’impression de ne pas réussir à trouver les mots, quand parler lui desservira plus qu’autre chose. Il a du mal alors à exprimer ce qu’il ressent par rapport à James, cette idée qu’il se sent bien à ses côtés, cette autre là de ne jamais lui demander de changer. Il aura peut-être du mal à certains moments quand sa réserve sera le plus présent ou quand les Maraudeurs s’en prendront à nouveau aux Serpentard, quand James s’en prendra à nouveau à Severus. Il est mitigé alors mais s’il met Snape momentanément de côté pour ce simple constat, il doit bien admettre qu’elles n’ont jamais été foncièrement méchantes, assez drôles et probablement que s’ils n’en avaient pas été la cible, qu’il aurait été un rien plus amusé par les situations qu’elles ont pu provoquer.

Fâché, il l’a été par le passé, leur envoyant ces messages volants pour leur demander d’arrêter sans réel succès. Il a arrêté désormais et ne le fera plus sauf si c’est grave. James ne serait pas James sans les Maraudeurs, sans cette spontanéité qui lui fait défaut. Si c’est vrai qu’il est très entouré, il ne le sera jamais de trop dans cette façon qu’il a d’être James : ce Gryffondor dans toute sa splendeur qu’il s’est surpris d’apprécier, qui semble bien différent de ce qu’il montre aux autres à ses côtés tout en ne changeant pas d’un autre côté, gardant cette malice qu’il ne voudrait jamais que James perde. Sa main quitte son épaule, le voilà qu’il parle beaucoup pour quelqu’un qui ne veut pas comprendre ce qu’il ressent. Nouveau ça l’est pour tous les deux, ce qu’ils ne veulent déchiffrer. James. Il ne l’a vu qu’avec… le rouge lui monte à nouveau aux joues au souvenir de ce que Peeves à dit, quand il choisi encore de ne pas y accorder trop d’importance, de se focaliser sur ce qu’il sait, pas des rumeurs colportées par des élèves beaucoup trop curieux sur la vie privé des autres. Il a un sourire étrange quand James affirme que c’est nouveau pour lui aussi. Pourquoi est-ce si nouveau, pourquoi se sent-il bien et la seconde suivante, se sent-il honteux de leur proximité, honteux de ne pas parvenir à deviner comment réagir, comment être avec lui d’instinct. Tout ce qu’ils semblent être désormais est si loin de ce qu’il est, de ce qu’on voudrait qu’il soit. Il l’a déjà dite, cette phrase.

Il remercie silencieusement James de cette idée qui le coupe d’être ainsi trop perdu dans ses pensées même en étant avec lui. Un objet moldu trafiqué, illégal ? Sirius va adorer.  Le voilà curieux même si la suite le fait s’arrêter, forçant un peu James à s’arrêter dans sa marche vers Pré-au-Lard, vers cet endroit qui semble d’un coup beaucoup moins important que ce qu’il va lui dire, de ce qu’il a souvent eu envie de lui dire sans y trouver le temps, comment le lui dire aussi. Pourtant il n’hésite étrangement pas à lui révéler ce qu’il s’est passé pour lui cette nuit-là quand Sirius est parti. Une part de lui n’aurait jamais voulu que Sirius s’en aille mais il aurait été terriblement égoïste et le plus mauvais des frères s’il avait trahit son désir de liberté même s’il lui avait fait mal en la choisissant à lui. Il reste nerveux. S’il avait envie de le lui dire un jour, c’est autre chose que de le dire, d’agir sur ces promesses qu’il se fait parfois. Ils s’arrêtent dans leur marche, un moment de pause dont il se souviendra longtemps encore après aujourd’hui. Comment après tout ce que James a fait pour son frère, peut-il encore penser qu’il n’en a pas fait assez ? Il ne peut pas lui dire autrement qu’ainsi.

Il l’observe curieusement quand James lui tient toujours la main, quand il voudrait qu'il ne la lui lâche jamais. Il ne sait comment réagir à une telle proposition de sa part. De réponse, il n'en a pas, pas tout de suite en tout cas et le voilà pas certain de savoir quoi lui dire sur le moment quand il serre un peu plus la main de James dans la sienne. S’il est angoissé à l’idée de rentrer, quelque part dans son esprit, il pense aussi que sa mère n’a fait qu’une erreur envers Sirius, envers toutes ces fois ou il est revenu blessé, que c’est cette folie qui parle quand elle émerge, qu’elle les aime à sa façon, avec cette difficulté qu’ils ont d’exprimer de toujours ce qu’ils ressentent dans cette famille qu’ils sont : bancale. La réponse ne vient pas, il hausse des épaules, s’en sortira d’une autre façon sans automatiquement avoir besoin d’aide alors qu’il ne s’en sortira pas sans aide. Quelque part, il le sait. Il le sait qu’il suivrait James. « Cela se passe mieux en ce moment. Elle a ... » D’autres choses à penser, ce qu’il ne dira pas. Pré-au-Lard, ces choses-là, plus politiques. « Ses accès de colère bien sur, mais elle est gérable. Je ne la croise pas la plupart du temps. » Parfois encore il parvient à s’éclipser de la demeure même si cela n'arrive pas souvent. Difficile avec cet elfe qui lui rapporte tout même s’il apprécie Kreattur qui ne fait que ce que son devoir et pour l’heure : c’est à sa mère qu’il obéit. Il a un sourire attendrit aux paroles de James, bien sur qu’il se croit capable de sauver le monde entier. « Mais ne parlons pas d’elle maintenant. » Ne parlons jamais d’elle, de ce qu’il se passera en rentrant pour les vacances. Il préfère penser à la surprise de James pour Sirius qui le fait sourire : elle aurait détesté. Ils poursuivent leur route à Pré-au-Lard qui se voit déjà dans la route qu’ils empruntent entre les arbres. « Tu es sur qu’elle est toujours là ? » Avec ce qu’il s’est passé Pré-au-Lard est bien plus protégé, ce n’est pas vraiment ce qui l’inquiète mais à la place de tout voleur, il la revendrait pour un bon prix au marché noir, ça c’est certain. L’atmosphère est différente quand ils arrivent : ils n’oublieront jamais ce qu’il s’est passé. Il ne se passera rien grâce aux Aurors présents mais pourtant il y a ce tract volant qui leur aura échappé un peu plus loin lui rappelant ce pourquoi sa mère semble plus clémente ces derniers temps. Il fait semblant de ne pas le voir, choisi ce moment d’insouciance avec James contre ce futur incertain qui s’annonce.



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Message par James Potter 15.05.24 23:23





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26 février 1977


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☾☾Je cherche dans son regard, cette réponse qui ne vient jamais. Rien à part ce fait qu'il me serre la main comme pour dire "je t'ai entendu" et cela me suffit pour le moment. Alors je lui souris, doucement, après avoir déplacé cette foutue mèche de son front dans ce geste presque machinal et naturel. Même si il ne me réponds, je voulais surtout qu'il comprenne et entende que j'étais là, qu'une porte de sortie se présentait.

C'est là qu'il m'affirme que cela se passe mieux depuis quelques temps. Je ne le coupe pas, comprends que j'ai peut être une bride de réponse, une fenêtre entrebâillée sur ce qui se passe réellement au Square. Des accès de colère gérable. Comment cela peut l'être ? Rien ne justifie que l'on fasse du mal à un enfant. Rien. Je fronce les sourcils, sans que je ne lâche sa main quand il continue et m'affirme qu'il ne la croise pas, la plupart du temps. Je sais que c'est égoïste mais j'ai soudainement envie de ne pas lui laisser le choix. De le kidnapper pour l'emmener chez mes parents pendant les vacances qui approchaient. Savoir qu'il courrait un risque, au même titre que Sirius... Mais il a toujours été plus discret que son frère. Etait ce pour cela qu'il passait entre les mailles du filet ? La plupart du temps ? Comme il semblait vouloir me le dire. Je reste dans mes pensées, n'arrive pas à me faire à l'idée qu'il s'expose à des blessures et des douleurs dont je prends seulement conscience.

Mais il me fait revenir sur terre quand il dit qu'il ne voulait pas parler de cela maintenant. Oui, chaque chose en son temps. Et je ne voulais pas me disputer avec lui. Pas maintenant. Alors je continue à l'entrainer sur le sentier qui menait à Pré au Lard. Les toits du village se dessinaient à travers les arbres sur l'horizon. Il me demande si je suis sur qu'elle est toujours là et je lui souris, en fixant le chemin, presque complice et moqueur.

« Je l'ai bien cachée à l'arrière d'une maison, derrière un drap recouvert de foin. Techniquement il n'y a pas de risque. »

C'était la moto dans la botte de foin.

Je souris en haussant le menton fier de l'idée que j'avais eu. Reg m'avait rassuré, m'assurant que cela plairait forcément à son frère. Evidemment je sais qu'il aime les motos mais je voulais surtout faire un geste envers lui. Mes parents l'avait hébergé, je l'avais soutenu mais je n'avais réellement rien fait pour lui donner son indépendance, l'aider à aller de l'avant. Alors cette moto était tout ce que cela représentait. Des années d'amitiés, un lien très fort, quelque chose qui doit et qui perdurera après Poudlard.

Le sentier se fait clairsemé laissant la lumière du soleil passer entre les feuillages avant qu'il ne soit définitivement baigné de lumière dan cette allée qui mène à l'entrée du village sorcier. Je souris à Reg que je tenais toujours et traverse le sentier pour aller sur la partie gauche du village.

« Allez viens ! »

Je le guide sur un sentier à l'écart qui contourne les premières maisons et qui passent le long d'une rivière. Je continue mon chemin et vers le milieu du village. De là, le sentier se dirige vers une maison à l'écart. Excité à l'idée de retrouver le véhicule, je guide le serpentard jusqu'à la cache. Le tas de foin était toujours là. Parfait. Je lui adresse un sourire espiègle et finalement lâche sa main pour chercher dans le foin le bord de la couverture. Je finis par les trouver et tire dessus pour faire partir la paille en même temps que le drap. La moto se dévoile en dessous.

« Une Triumph bonneville T120 de 1959 ! » récitais je par cœur, fièrement. « Le vendeur avait l'air content de s'en débarrasser mais elle roule bien. Quelques sorts trafiqués et elle vole même maintenant ! Je sais que Sirius la bricolera à sa guise. »

Je souris à Reg et retira les derniers morceaux de paille. Un coup de baguette magique sur le contact. Elle pétarade quelques instant avant de trouver son régime et finalement m'installe sur le siège. Je vérifie qu'elle au point mort avant d'accélérer un fois pour voir si tout va bien et tourne ma concentration vers Regulus. Je lui tends mon bras, offre ma main.

« Allez monte, je t'emmène faire un tour ! »

Un sourire narquois aux lèvres, je arque un sourcil dans une question silencieuse. Alors, cap ou pas cap monsieur le serpentard ?

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Message par Regulus Black Hier à 1:26


Not with haste (James)
(le 26 février 1977)


Il se sent nerveux et à la fois beaucoup mieux quand il lui dit, quand il aimerait bien lui enlever ses doutes par rapport à Sirius. Il a beaucoup fait mais s’il pense encore après ce qu’il vient de lui dire qu’il n’a pas fait assez, et bien, la moto est une bonne idée. Il n’en doute pas une seconde. Il s’inquiète alors de la sécurité de Pré-au-Lard pour l’objet mécanique volant, pour leur sécurité à tous les deux. Oh il doute que les attaquants reviendront mais si le village se termine de se reconstruire, peut-être bien que les idées se font, qu’il n’y a pas que les élèves qui font des choix au sein du château. Quel sera le sien ?, se demande t-il quand l’affiche vole au loin. Il n’en a aucune idée. Il veut juste se détacher de sa propre famille Comme Sirius. Il fronce les sourcils quand James ne peut pas le voir. Pas totalement. Il ne sait pas trop, peut-être que la peur qu’ils inspirent, lui permettrait d’en faire partie librement, de gagner en force lui pour mieux se débarrasser d’elle qui n’est pas aussi gérable qu’il le pense. Qu’est-ce que cela signifie de les rejoindre ?

L’éloignement de Sirius, celui de James alors qu’ils n’en sont qu’au début de ce qu’ils préfèrent ne pas nommer. Il a conscience qu’il a esquivé cette envie du Gryffondor de l’aider à s’en sortir. Il sait tout autant qu’il voudrait s’en sortir par ses propres moyens, ne pas dépendre des autres. Dépendrait-il alors de ce mage noir ? L’idée de les suivre ne le lâche pas malgré tout ce qu’il risque de perdre. Il faudra qu’il en parle à Evan et Barty, de ce qu’il se passera s’il ne veut pas les rejoindre dans cette force de frappe qui impressionne tel le pouvoir qu’ils n’ont pas encore. Il se sent coupable d’y penser alors qu’il est avec James, qu’il semble ailleurs tout en tenant cette main qu’il craint de lâcher. Il hoche la tête alors quand James semble sur de lui pour la moto. Un sourire et l’air indéniablement enjoué de James lui suffisent à ne plus y penser pour le moment, à rester focalisé sur autre chose que ses pensées nébuleuses.

L’engouement de James pour une idée est telle qu’il a le sourire lui aussi. Elle est bien cachée, effectivement. Il aurait fallut une bonne dose d’obstination et de chance pour se douter qu’un tel bijou se trouvait dans cet endroit. James la sort d’une tonne de foin et quand il retire les bouts de foin qu’il a sur lui, Regulus remarque amusé que ce bout là est resté dans ses cheveux indisciplinés tandis que James lui parle fièrement de cette moto alors que Regulus n’y connait foutrement rien en mécanique. « Ce n’est pas ton premier vol, rassures-moi. » Il regarde le bolide avec méfiance, s’approche de James pour chasser ce bout qui n’avaient rien à faire là. Il est méfiant, bien sur, ne l’est-il pas toujours ? Pour autant, il sait très bien qu’il ne se serait pas ainsi laissé faire jusqu’ici pour refuser, pour finalement se débiner. Il s’approche de James l’air de rien. S’il se méfie rien qu’un peu, il a confiance en lui. Il le sait de puis le rêve, n’en doute plus depuis ce rêve auquel il ne devrait pas penser maintenant.

« D’accord d’accord, je ne ronchonne pas plus, quoique tu ais décidé je te suis. » C’est une grande phrase que de dire cela, pour le moment, à propos de cette moto, il le suit. Il ne va pas refuser ce vol avec James, l’occasion de passer du temps à ses côtés pour apprendre à le connaitre, à décoder ce qu’il se cache sous cette tête résolument plus fonceuse que lui. Il accepte cette main tendue, n’a pas peur à ses côtés malgré ce cœur qui bat bien vite alors qu’il sait si bien le contrôler d’ordinaire, montrer cette façade toujours aussi calme et mesurée. Il dira qu’il est nerveux, bien angoissé d’une chute probable alors qu’il ne veut pas que ce moment s’arrête, qu’il soit temps pour eux de rentrer, de reprendre le cours de leur vie dans ce château ou ils ne sont pour tous que deux élèves que tout oppose. Il tente de calmer ce cœur traitre quand il grimpe à son tour derrière James, quand depuis le rêve, ils n’ont jamais été aussi proches, quand sa chaleur l’apaise, chasse les doutes de son esprit. « Alors, tu as une idée derrière la tête ? » La fuite, d’aller loin ou il ne sera pas obligé de rentrer, de retourner au château, dans cette vie qui sera tracée pour lui. Avec hésitation, le Serpentard passe ses bras autour de la taille du Gryffondor qu’il ne devrait pas approcher pour des tas de raisons, Sirius en tête de liste. Il n’a pas l’habitude d’être aussi proche de quelqu’un. Depuis la Saint-valentin et les câlins reçus par la faute du comploteur Peeves, c’était une éternité que cela ne lui était pas arrivé, qu’il ne l’avait pas autorisé. Pas de cette façon-là. Alors il cache la rougeur qui colore ses joues en posant sa tête sur l’épaule de James en espérant que l’objectif du vol l’empêchera de voir qu’il semble à moitié confus malgré ce sourire content d’être la qu’il ne peut voir. Après quelques secondes, il lève légèrement la tête pour croiser ce regard clair qui ne le lassera jamais. « Emmène-moi ou tu veux, James. » Il ne fuira pas malgré la confusion et l’incertitude, pas aujourd’hui, pas avec lui.



( Pando )

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