☾☾Cela faisait plusieurs jours déjà, plusieurs jours que j'avais envoyé le colis à Remus, plusieurs jours que chaque soir, il s'amusait à observer le petit lion en papier rugir, trônant sur sa table chevet à côté d'une rose d'un rouge au profond que celui d'une cerise. J'avais longtemps hésiter à offrir les propres cadeaux à que j'avais fait à Remus. Je voulais crier à tous que j'aimais Remus, qu'il était celui qui faisait battre mon cœur, et ce, à jamais. J'avais déjà aimé avant bien sur. Mais pas avec une telle intensité, une telle vibration. Je l'avais senti dans mes trippes. Il était celui qui gravera mon âme jusqu'à ma mort.

Le lendemain matin, j'étais en pleine discussion avec Fabian. On avait descendu les étage qui séparaient la maison Gryffondor jusqu'en bas. Le roux qui me servait de meilleur ami et de confident, était en proie à une discussion enflammé sur les cours. C'est vrai qu'il suivait le cursus des forces de l'ordre. On parlait des sorts, de ce que l'on apprenait quand on passa les portes de la Grande Salle. Un balayage rapide du regard, je tombais sur les maraudeurs un peu plus loin en grande discussion alors que je m'asseyais avec Fabian en bout de table, attrapant une tasse de thé noir et des toasts grillé.

« Attends Fafa tu sais pas le meilleur , il y a le créateur de ... »

La discussion coupa court quand j'entendis une voix. Cette voix. La sienne. Tournant vivement la tête, je pouvais voir Remus, à côté de moi, debout. Frottant mes mains, pleine de miettes de toasts, je lui lançais un immense sourire

« Salut Remus ! »

Remus me tendit un bout de papier, m'affirmant que c'était de James. Mon regard sombre glissa sur la table des Gryffondor, et observa les maraudeurs. J'adressais un signe de main à James qu'il me rendit, tout sourire, remontant ses lunettes sur son nez. Je roulais des yeux à l'euphorie de James qui se transmit à Peter et Sirius, les trois, absolument pas discret dans leurs espionnage. Je finis par attraper le papier qu'il me tendais et remarqua le bracelet à son poignet, le livre en pendentif se baladant au grès des mouvements de Remus. Un sourire plus tendre cette fois ci s'afficha sur mes lèvres à la vue du bracelet et remercia Remus qui fit demi tour. Je ne me gênais pas pour détailler Remus sous tout les angles avant de poser le papier à côté de moi sans le lire.

Fabian m'interrogea, je ne lui lançais un simple sourire mystérieux. Il tenta de l'attraper mais j'eus de meilleur réflexe que lui et le fourra dans la poche de mon pantalon. Je le lirais plus tard ! Et se fut quand je me retrouvais seul, un peu plus tard dans la journée que j'osais déplier le mot. Parce que je savais très bien que ce n'était pas James qui avait écrit ça mais Remus. J'avais utilisé le même stratagème à l'époque.

Et je perdis mon sourire. Je dois te parler. Cela sonnait si mauvais. Et si il s'était rendu compte qu'il ne m'aimait pas ? Que je n'étais qu'une façade ? Et si... Non. Je dois pas penser au pire. Les heures défilent alors que je la fin de journée s'annonce déjà. Je n'ai rien écoute des cours, je n'ai pas pu. La lettre et les mots écrits à l'encre me hantait. Et plus l'heure approchait et plus je sentais l'angoisse monter. J'étais remonté dans le dortoir, tournant en rond comme un animal alors que je m'étais habillé d'un pull noir tout simple et d'un pantalon ocre. L'horloge de Poudlard avait sonné 22h30 il y a un moment mais pas encore 23h.

N'y tenant plus, je sortis des dortoirs pour descendre les escaliers. A l'entrée, se trouvait les maraudeurs qui semblaient discuter en chuchotant. Je m'approche et glisse mon coude sur l'épaule de James.

« J'peux savoir ce que vous faites là ? »

Sirius et Peter qui m'avaient vu arriver de leurs angles, me lancèrent un sourire moqueur. James tourna son visage vers moi et croisa les bras.

« Va vous falloir trouver une autre excuse que moi pour transmettre vos mots. Tout le monde sait qu'on se parle ! »

Je hausse les épaules et passe à travers le chambranle. Je m'arrête et me retourne, pour fixer, d'un air narquois les trois meilleurs amis de Remus.

« Il a beaucoup de chances de vous avoir. Merci pour lui. »
« Ouais c'est ça et t'as pas intérêt à lui briser le cœur si je ferais de ta vie un enfer Scott ! »

Je ris à la fausse menace de Sirius et finis par entrer dans la salle commune. Remus était là, les cheveux en bataille dans un pull tricoté, en train de lire un livre. Un sourire doux, le regard tendre je m'avançais vers le garçon qui faisait battre mon cœur et serrer mes trippes. A pas de velours, je m'approche de lui, dans son dos dans l'espoir de le surprendre...

☾☾J'y étais presque ! Encore deux pas... Je m'accroupissais, un lueur amusé dans le regard. Mais alors que j'allais lui faire savoir que j'étais là, il se retourna subitement vers moi, nos deux visages pas très loin l'un de l'autre. Surpris, je me redressais, prenant une pose nonchalante alors qu'il m'affirmais que j'étais venu. Serais ce du soulagement que j'entends dans sa voix ? Il se décala un peu sur son fauteuil, m'offrant une petite place sur le coussin. Un sourire doux se dessine sur mes lèvres, alors que je viens m'enfoncer dans le dossier, croisant mes jambes, à moitié sur le côté, je pouvais aisément voir son visage, une partie de son dos également, couvert par sa belle chemise.

Mais de là, je pouvais voir ses trois griffures qui lacéraient le visage de Remus. Le visage sérieux,
à moitié inquiet, je tendis un doigt pour vouloir effleurer la peau du loup, à cet endroit. Je me retiens, au denier moment, préférant glisser ma main le long de son dos, à travers le tissu, lui offrant un petit sourire narquois, je haussais un sourcil quand il parla de chocolat. Attendez, Remus Lupin partagerait ses chocolats avec moi ? Je me redressais un peu, curieux cette fois ci de sa proposition.

« Avec plaisir ! »

Je me redresse un peu, tendant une main vers la table où les chocolats étaient posés. Dans cette action, parfaitement contrôlé, je me retrouvais à la même hauteur que le visage de Remus, à seulement quelques centimètres de lui. Je vois son rouge au joues et satisfait que cela ait pu produire un effet sur Remus, je rebascule dans le moelleux du dossier du fauteuil alors que je déballe le chocolat de son emballage et croque dedans. Noisette, praliné, mes préférés. Cette fois ci, c'est la gourmandise qui étire mes lèvres alors que j'imagine ce que cela ferait d'embrasser Remus, avec ce parfum dans la bouche. Jusqu'à ce que la prochaine parole de Remus me fasse soudainement tiquer et tendre mes muscles. Je perds soudainement mon sourire alors que je le fixe, très sérieusement. De nous ? Il... voulait stopper de jeu avant même qu'il ne commence c'est ça ? Je soupire, n'osant pas le regarder.

Je ne voulais pas me perdre dans son regard aux teintes de miel et de feu, à la lumière tamisées des flammes, dansant dans l'âtre de la cheminée. Je ne voulais pas le perdre. Mais j'avais cette soudaine boule d'angoisse qui me tordis rapidement le ventre.

« Remus je... »

Il parle en même temps que moi, rapidement. Mais j'en compris le sens et aussi, je sens le plomb s'envoler.

« Attends, quoi ? »

Je me tais, écoutant attentivement la suite. Je n'ose même plus bouger, sentant l'espoir naître au fond de moi, comme une myriade de feu follets crépitants. Je ne le coupe toujours pas, quand il parle qu'il n'avais jamais eu de relation, je le laisse finir alors qu'il n'ose pas accrocher mon regard. Jusque subitement, il vienne attraper ma main, sa peau chaude contre la mienne, et ne vienne la poser sur son torse, à la hauteur de son cœur. Je passe de son mouvement à son visage alors que je déglutis en voyant l'intensité de son regard, je pouvais presque sentir à travers sa chemise son cœur palpiter avec force et s'accélérer. Et qu'il prononce ces mots.

....

Je n'arrive plus à penser correctement, c'est comme si un bourdonnement venait se loger dans mes oreilles, alors que soudainement, je sens mes joues, mes propres joues chauffer avec force et je comprends à l'instant que Remus venait de réussir à me faire rougir. Etait il réellement sérieux ? Il ... il tombait amoureux de moi ? Mais... Je. Je ne sais pas quoi dire. J'ouvre la bouche comme du merlan frit, la referme aussitôt. Mais je ne laisse aucun doute planer.

Je retire ma main de son torse pour venir la glisser dans sa nuque, mêlant mes doigts avec sa chevelure châtain, alors que je viens écraser mes lèvres contre les siennes pour unique réponse à sa déclaration. Aucun mot ne serait assez fort, assez intense pour décrire ce que je ressentais pour Remus. Les actes étaient plus parlant, plus prometteur, plus acté que de simples paroles en l'air et il méritait mieux que des mots à demi nuances. Alors, dans ce baiser, je tente de retranscrire tout ce que je ressentais pour lui, toute la passion qu'il me faisait vivre, toute l'attirance que j'avais pour lui. Etait ce de l'amour ? Je ne pourrais pas le définir aujourd'hui. Même si j'en étais quasi sur, je ne voulais pas le blesser. Je me le permettrai pas, je me le refuserai... Je ...

Je finis par reculer un peu, attrapant sa joue avec mon autre main, un doux sourire sur le visage, caressant la plus large des cicatrices de mon pouce, comme si ce n'était rien. Non, ce n'était pas rien. Mais c'est ce qui faisait son charme et là maintenant tout de suite, je rêvais de savoir jusqu'où elle descendait, sur son torse... Je ne m'étais pas gêné pour suivre le tracé, je finis par remonter jusqu'à ses yeux, le fixant dans le silence jusqu'à ce que je prenne définitivement la parole.

« Remus, je crois bien que tu es le premier qui arrive à me faire rougir avec une telle déclaration. Je sais que c'est peut être et moi aussi. Je veux dire, tu m'attires beaucoup, que se soit physiquement ou mentalement, j'ai terriblement envie de te connaître, terriblement envie de savoir où chacune de ces satanés cicatrices descendent sur ton corps, de connaître chaque parcelle de ta vie, ta part de lumière comme tes mauvais jours. Je veux tout savoir de toi. Parce que toutes les facettes que tu me laisses découvrir avec le temps fait sombrer mon cœur un peu plus vers toi. »

☾☾Je viens prendre ses lèvres dans un baiser enflammé, passionné. Je faisais passer toute l'attirance que j'avais pour lui, toute la réciprocité que je ressentais. Je n'ai jamais vraiment été doué avec les mots, je préférais les actes à des paroles sans valeurs et sans fondements. Les actes étaient concrets alors que les paroles éphémère, vite oubliées. Je sens sa main sur mon genou, la chaleur de ce contact se diffusant à travers l'épaisse couche de coton du vêtement. Je ne dis rien, appréciant chaque geste que le gryffondor faisait à mon égard. Ce même Gryffondor qui, quelques jours plus tôt, m'avait littéralement sauté dessus dans la Grande Salle. Ce n'était pas pour me déplaire. En vérité, j'aimerais surtout qu'il recommence.

Après mon discours où j'avoue à demi mot tout ce que je ressentais pour lui, il finit par me dire qu'il avait peur que tout ceci n'était qu'un jeu. Je lui répondis, très sérieusement, ma main en contact avec sa cuisse.

« Parce que tu crois que ce n'était qu'un jeu ? Que j'aurais pris le temps de te courir après juste pour dire que je t'ai eu ? Je ne suis pas comme ça. Pas avec toi. T'as toujours eu une place différente. »

Je finis par lui lancer un air narquois, et suffisant, avant d'attraper le chocolat qu'il tenait dans ses mains, pour le mettre dans ma bouche, une lueur de défi dans le regard. Il reprend la parole, me demande à me connaître un peu plus. Il s'installe sur le canapé, bouge du fauteuil, alors qu'il pose sa tête sur le dossier, sur le côté. Ses yeux de miel, me fixait, les reflets d'or accentué par la lumière jaune des flammes qui dansaient dans l'âtre, les ombres tamisées sur son visage torturant mon désir pour lui, titillant une partie de moi que j'avais du taire le soir du bal... Je n'y tiens plus. Je me lève moi aussi, presque d'un bond. Je me penche sur lui pour capturer ses lèvres avec passion, ma main vient se poser sur sa cuisse, je serre ma poigne, alors que je me penche complètement sur lui pour l'obliger à s'allonger sur le canapé. Je glisse une jambe entre les siennes alors que je continue de l'embrasser, désespéré à l'idée de rencontrer ma jumelle, de lui montrer ce que c'était que le désir charnel, lui faire découvrir qu'il y avait plus que cela, qu'il était plus qu'un coup d'un soir. Non, je ne le prendrai pas comme un vulgaire jouet. Pas lui. Pour Remus, je lui ferai l'amour, je lui montrerai que la petite mort était à envier.

Je viens contre lui, colle mon bassin contre le sien, impose ma carrure et mon poids étant plus grand que lui, alors que ma main sur sa cuisse passe sous sa chemise, mes doigts effleurant à peine sa peau dans une tendre caresse. Je finis par saisir sa hanche, alors que je lâche ses lèvres pour venir mordiller le coin de sa mâchoire, près de son oreille, descendant dans son cou, mordillant toujours sa chair. Entre deux baisers, je lui murmure doucement près de son oreille.

« Pose moi tes questions... »

Etait il seulement apte à le faire ? Du coin de l'œil, je hausse un sourcil, suffisant et narquois sous mes lentes caresses, comme de multiple torture. Ma main sous sa chemise, remontant encore le long de ses côtes, de ses abdos, cherchant à comprendre et graver sous la pulpe de mes doigts, le moindre relief de son corps. J'étais complètement foutu.

☾☾Par Merlin, il va finir par me rendre fou. Je suis au dessus lui alors que je l'embrasse avec passion, presque de désespoir, quand je sais à quel point je le veux, que je le désire. C'est cette attente qui est terriblement frustrante mais en même temps qui permet de me savourer l'après. Son bassin contre le mien, son odeur, ses mains qui viennent s'accrocher à mes cheveux alors que je viens sonder sa peau de mes baisers, le marquant comme mien d'un simple suçon. Je l'entends gémir et je m'arrête dans tout mouvement, m'empêchant d'aller plus loin. Par Godric, il va me tuer. Ce son, je veux l'entendre encore et encore...

C'est là que je profite de lui donner cet ordre, de mon air suffisant, quand je l'entends encore prononcer mon prénom. Encore ? Il plonge son regard dans le mien, et je vois ce quelque chose, ce feu intérieur que je partage en ce moment même. Définitivement, Remus Lupin était plus qu'un simple crush. C'était d'une simplicité évidente. Il était tout simplement ce que j'ai toujours voulu. C'est là qu'il me demande si je veux continuer ce qu'on a commencé hier soir. Est il sérieux ? Je vois ses joues s'empourprer de rouges quand il me dit se sentir prêt. Oh par Merlin...

Je me redresse, lui attrape la main pour le redresser aussi en position assise sur le canapé. Je guette un instant vers les escaliers pesant le pour et le contre et je me dis que les dortoirs seraient bien plus confortable et plus intimiste pour Remus. Surtout si c'est sa première fois avec un homme. Alors je lui souris, tendre et sincère. Je me met debout et toujours en tenant sa main, l'entraine en silence vers les dortoirs. Les miens. Techniquement, il ne devrait avoir personne à cette heure ci. Sans lâcher la main du Gryffondor, je montais les escaliers et arriva devant les dortoirs. J'ouvre la porte, personne.

Parfait.

Je finis par entrainer Remus dans les dortoirs, refermant la porte derrière moi, la verrouillant pour ne pas être dérangé. D'un même sourire narquois, je l'entraine vers mon lit, lance un silencio sur la porte et pose ma baguette sur ma table de chevet. M'asseyant, je fixe Remus en levant mes yeux sombres sur lui.

« Si tu es sur, je te laisse les commandes pour le moment. Dis moi juste si quelque chose ne te plait pas. Je ne veux pas te forcer ou te blesser, d'accord ? »

Je lui embrasse les mains, attendant simplement qu'il démarre les hostilités. Je pouvais entendre mon cœur battre fort dans ma poitrine dans cette attente insoutenable.

☾☾Je tente de le rassurer comme je peux, quand je vois qu'il s'assoit à côté de moi. Il semble hésitant et j'ai soudainement la peur au trippes d'avoir été trop rapide. Mais il m'explique que c'est la première fois pour lui qu'il va se retrouver nu devant quelqu'un. Je comprends sa timidité et veut le rassurer mais mes paroles restent coincés dans ma gorge quand dans un geste lent, il commence à défaire sa cravate. Oh Godric....

Je ne perds pas une miette du moindre de ses gestes. La façon dont il défait si habilement le nœud de sa cravate, preuve que chaque jour il sait la nouer avec facilité, j'imagine soudainement, ces mêmes mains défaire la mienne avec envie et passion. Je le vois défaire ensuite, chacun des boutons de sa chemise, comme pris dans un ralenti, chaque bouton défait, dévoilant un peu plus de sa peau meurtrie par je ne sais quoi. Je ne rate rien. Aucun aussi, dans la façon d'un coup d'épaule il fait tomber le tissu blanc qui recouvrait son torse, le dévoilant complètement. Le bruit du tissu froissé tombant mollement par terre, que je ne prend même pas la peine de regarder. Je n'avais d'yeux que pour Remus Lupin, l'homme qui se tenait face à moi. Je détaillais du regard, chacune de ses cicatrices. Certaines, plus profondes que d'autres, d'autres plus roses, plus blanches ou les plus anciennes encore qui semblaient s'effacer avec le temps.

Combien de temps subissait il ce qu'il vivait ? Je m'interroge, tente de comprendre ce qui pouvait marquer comme ça un adolescent de seize ans. Je plante alors mon regard dans le sien. Sans dégout, juste de la curiosité, et de l'envie. Parce que chacune de ses cicatrices faisait ce qu'il était. Les renier, c'était comme le renier lui. Comment pourrais je le trouver dégoutant ?

« Remus, tu es magnifique. Comment pourrais je te trouver répugnant ? »

Et j'étais sérieux. Mais la question me brûle les lèvres, et j'ose enfin lui poser.

« Ne me réponds pas si tu n'en a pas envie. Mais un jour, j'espère que tu me diras d'où elles viennent, tes cicatrices, et pourquoi tu les as reçues. J'espère que tu me feras assez confiance pour cela. »

Je lui souris, m'approche de lui et vient chercher ses lèvres, comme pour sceller ce pacte, cette promesse que je ne le trouvais pas dégoutant. Qu'il était magnifique et que je ne voulais que lui en cet instant. Je l'entraîne, en basculant en arrière, sur les oreillers, pour le positionner au dessus de moi, ne cherche pas le contact, autre que son visage et ses lèvres, lui prouver qu'il avait le contrôle de la situation, qu'on irait à son rythme, je voulais juste qu'il se sente en sécurité dans mes bras que je ne le forcerai à rien. Et en cet instant, je devais vraiment faire tout les efforts du monde pour ne pas inverser la situation, lui enlever ce pantalon et le prendre sauvagement.

☾☾Au dessus de moi, torse nu, j'ai l'impression d'être dans un rêve. Un de ses rêves qui vous laisse cette frustration au réveil de se dire que ce n'était pas réel. Je viens de nouveau sceller nos lèvres dans un baiser mais il se recule, et commence retirer mon haut. Le tissu vient rejoindre sa chemise au sol, sans que je ne m'en préoccupe.

Le désir est grand, l'attente insoutenable. Je voulais le faire mien, le chérir, lui montrer tout ce que j'éprouvais pour lui, tout ce que je ressentais à cet instant, quand je croise le miel de ses yeux. Il était si magnifique à cette instant, quand il se redresse pour m'observer. J'en fais de même, effleure la ligne d'une cicatrice blanche sur sa hanche, qui se termine je ne sais où sous son pantalon. Un doux sourire se dessine sur mes lèvres, quand je penche la tête sur le côté, les yeux transpirant de désir pour lui. Il bafouille alors qu'il est installé sur moi à califourchon.