Je me nomme Issaïos Terresanglovitch. Nom illustre en Russie crée au XIVème siècle par le fondateur dont je porte le nom. Je suis le 6ème Issaïos pour être exact. Archéomage de renom, mon ancêtre a fait prospérer cette famille modeste de sang pur au rang de famille inoubliable, ayant ses entrées au sein des sphères de pouvoir Russe grâce à ses descendants qui ont su continuer les desseins de cet homme qui n’a pas même encore de statue.

Je me nomme Issaïos (je l’ai déjà dis) et je suis le Patriarche des Fondateurs. L’une des branches de la Famille, mais ceci est une autre histoire que nous n’évoquerons pas ici.

Je suis le premier des trois enfants de Issaïos le Cinquième, mon jumeau Nestor et ma jeune sœur Alayna complètent ma fratrie et donc le bonheur de mes parents l’un un Terresanglovitch et l’autre une Sang-Pur d’une des branches de la famille Yaxley.

Je suis né en l’an 1900, un compte rond, signe de la chance diront certains, mais cela importe peu. Je fus donc le premier né pour le plus grand bonheur de mon cher père qui comptait sur moi pour continuer notre lignée. Jusqu’à l’âge légal pour intégrer Durmstrang plutôt que Koldovstoretz, j’eus le droit aux privilèges d’un héritier : précepteurs, leçons de magie ...etc. La théorie était quelque chose que j’affectionnai mais encore une fois, ce n’était pas le sujet.

C’est en 1911 que j’intègre Durmstrang, l’école de prestige plutôt que l’école Russe qui, pour mon père, était une école de dégénérés qui avaient le cerveau grillé à cause de leur façon de faire du Quidditch.

Les années à Durmstrang étaient merveilleuses, j’avais intégré l’équivalent de la Maison Serpentard et mon instruction se passait bien . J’affectionnai les matières liées à la théorie de la magie noire, les sortilèges et l’étude des textes anciens notamment les runes. Mon frère avait une affection envers les sortilèges, la botanique et les potions … de quoi faire un grand auror.

Je passai mes années à étudier, attendant avec impatience mes examens tout en continuant à rivaliser amicalement avec les autres élèves, les années furent longue en blessures dû aux duels et aux cours mais aussi en amitiés noués malgré la réputation tumultueuse de l’Institut et la dureté de son enseignement. C’est en 1916, que je passe avec brio mes BUSES et donc choisi pour un échange scolaire durant deux années à Poudlard pour le plus grand bonheur de ma mère.

Je n’ai pas grand-chose à dire concernant mes études à Poudlard, mis à part que Durmstrang me manquait pour sa rigueur, c’est à cette période que je commence mon enseignement de l’Occlumancie comme le voulait la tradition mais aussi le fait que j’en avais besoin pour ranger certains souvenirs.

ASPICS réussi, je décide de faire comme tout sorcier qui sort de sept années d’études : Partir à l’aventure, au grand dam de mon père qui me voyait déjà comme un digne héritier au Ministère Russe dans son service … ne vous inquiétez pas, il a réussi à trouver cet enfant prodigue en mon frère qui préparait déjà sa carrière politique au côté du paternel alors que ma mère, elle, me soutenait dans mes choix.

Durant deux ans, de 1918 à 1920, juste après la Grande Guerre, je parcours l’Europe de l’Angleterre à la Russie. Territoires ravagés par les maux de la guerre et de la gangrène moldue, je ne vois pas grand-chose à me mettre sous la dent pour me perfectionner dans mon art de l’archéomagie, fort heureusement, alors que je semblais désespérer et prêt à rentrer au sein des Terresanglovitch, mon attention fut captée.

Du moins, c’est celle qui sera bientôt mon mentor qui sera capté. Un vieil homme en recherche d’assistant me alpagua et me demander de lui servir d’assistant dans une auberge à la frontière Russe. Ayant eu droit à de nombreuses histoires de son passé d’explorateur pendant plusieurs jours, j’acceptai bien entendu.

Cela dura presque huit ans. De 1920 à 1928, le vieil Andreï m’amena dans tout ses périples, je servis surtout de porte bagages ou alors de représentant auprès des autorités mais … j’appris plus en ces huit ans que durant ces deux années en solitaire, je n’avais pas encore toute la maîtrise d’un vieux roublard mais qu’importe, cela devait bien finir …

Lors d’une expédition en territoire Bulgare, dans notre plus grand malheur, nous étions tombé sur un artefact de magie noire. Mon vieux professeur avait manqué de vigilance et mourut sur le coup à cause de la défense maléfique du bibelot. J’eus la chance qu’un sorcier expert dans cette maîtrise soit avec nous ce jour là … j’avais beau avoir eu un diplôme à Durmstrang concernant la magie noire, je n’en restai pas moins qu’un jeune blanc bec de vingt huit ans ! C’est alors que le professeur me fit une proposition qui aurait pu être qualifié d’indécente, mais dont on ne refuse pas quand on a l’esprit curieux comme le mien.

Je rejoignis donc l’Institut de Durmstrang en qualité de professeur assistant en théorie de la magie noire de 1928 à 1935 où j’appris de mon second mentor. Les méandres de la magie noire me fut enseigner et c’est en 1935 que l’Institut me propose de devenir professeur à mon tour à la mort de ce dernier … Cela dura jusqu’en 1941 où entre temps je me maria avec une Sang-Pur Française puis vint une terrible nouvelle.

Ma mère avait été tué lors d’un attentat perpétré par des partisans de Grindelwald, mon père a donc décidé ce jour là, en coopération avec différents ministères de former une coalition pour traquer ces derniers. Je démissionna de mon poste de professeur et je fus intégrer dans ce groupe en qualité d’Auror, mes connaissances en magie étaient suffisantes pour faire de moi un garant de la paix et c’est ainsi qu’entre 1941 et 1960 et ce malgré la défaite de Grindelwald, je continua de traquer marauds et autres engeances maléfiques.

Lors d’un très rare moment d’accalmie, en 1961, ma femme et moi même décidions de partir pour sa patrie pour des vacances. Un séjour à Paris nous fit le plus grand bien … lorsque un soir, des moldus décidèrent de nous détrousser. Non sans violence verbale et physique, nous avions décidé de coopérer mais d’après les échanges ce n’était guère le plan. Après un moment de flottement et juste trois minutes de cinéma avait suffit pour que les ribauds décident de tirer sur Camille, de l’abattre tel une cible pour un contrat. Je fus moi même touché à la jambe, mais la rage me fit pousser des ailes et après avoir désarmer tout ces mécréants, je fus prêt à tuer le responsable ou plutôt le bras armé de cette mascarade mais j’en fus arrêté au bon moment par mon propre frère.

Ma carrière d’auror se stoppa là, je pensais que je n’aurais jamais dû l’être. Je parti donc durant neuf années à l’aventure, parcourant des recoins de l’Europe et l’Asie que je ne soupçonnais même pas, ne m’arrêtant que très peu de temps pour souffler. Je fis des découvertes importantes qui me valu des encensements de la communauté scientifique du Monde Magique mais cela ne me fit pas arrêter, c’est en 62, lors d’une expédition en Roumanie que je sauve une jeune dame de l’attaque de loup garous. Guère le temps de faire connaissance, je parti presque aussitôt pour l’Afrique pendant cinq ans, vivant au sein d’une tribu africaine héritière d’une caste magique du Royaume de Koush, je pus mettre par écrit tout ce que je pouvais sur ce magnifique séjour où ils m’apprirent également les secrets de la Manumagie, la Magie sans Baguette.

De retour en Europe pendant trois années, je fis paraître plusieurs livres et pu faire des conférences sur les résultats de mon aventure, faisant avancer la recherche de quelques pas. C’est en 1971, que le Ministère Français m’autorise à fouiller un site archéomagique en forêt de Brocéliande, cela dura presque une année où je fus aux côtés des druides qui m’apprirent de grandes choses.

En 1972, je décide de faire une pause et de profiter de ma famille après la mort de mon paternel. Ayant hériter du manoir familial en Angleterre à la mort de ma mère, je m’y installe où je décida de diriger mon héritage familial tandis que mon frère héritera de la partie Russe. Je fis quelques conférences pendant quatre ans tout continuant la publication de mes livres. C’est en 1974, que le Ministère Britannique, avec l’accord de plusieurs autres instances Ministérielles, me décerna le rang de Deuxième Classe de l’Ordre de Merlin pour mes accomplissements pour la culture magique.

En 1976, alors que l’actualité semble bien sombre, je suis approché par le Directeur de Poudlard pour reprendre les cours du cursus universitaire de Civilisations Magiques, ce que j’accepte bien sûr.

Un nouveau défi aussi bien social que culturel est toujours bon à prendre.