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TC - Elèves du futur
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Charlie T. Tierlney
Hogwarts U.
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TC - Elèves du futur
par Hogwarts U. 28.01.24 19:42
J’ai tout appris dans les livres. Mais il y a des choses beaucoup plus importantes, le courage, l’amitié…
Hogwarts U.
T
C élèves
du futur
du futur
Janvier 1977 - Bureau du directeur Albus Dumbledore.
Après les récents événements, il n’était plus possible de rester passif. Le directeur de l’école avait décidé de convoquer l’ensemble des élèves du futur. Il fallait agir. Accompagné du professeur McGonagall, leur ton était grave.
“Chers élèves,
Nous sommes tous profondément atteints par l’attaque survenue à Pré-au-Lard. Cela nous induit une chose : nous devons accélérer notre plan. Nous savons que nous ne pourrons malheureusement pas parvenir à contrôler l’ensemble des éléments mais nous devons essayer d’épargner au mieux l’ensemble des élèves de l’école. Ils sont notre futur.
Vous avez tous grandement réussi votre première mission : vous êtes parvenus à vous intégrer au sein de l’établissement. Vous êtes devenus des élèves à part entière et personne ne soupçonne le moindre subterfuge. A présent, vous allez avoir des objectifs définis et plus précis. Nous savons que ce sera long, que ça prendra du temps. Mais nous sommes persuadés que nous pouvons y arriver.
Demain matin, vous recevrez chacun une lettre magique sous vos oreillers. Prenez garde à ce que personne ne la voit. Dessus, vous pourrez y découvrir la suite à entreprendre.”
Léger sourire sur le visage, le directeur de l’école laisse Minerva prendre la parole.
“A présent, et malgré cette bien triste période, nous avons une surprise pour vous”. Elle regarda sa montre avant de continuer. “Dans exactement 55 secondes, vos familles seront parmi nous le temps d’une seule et unique heure. Ils arriveront par cette cheminée -ensorcelée d’une très grande magie. Vous ne pourrez sous aucun prétexte quitter ce bureau. Dumbledore et moi-même viendrons vous chercher juste après leur départ.
Afin de leur permettre de mieux comprendre la situation, ils ont tous été mis au courant. Et si certains d’entre vous ne se sentent plus les épaules de continuer, vous pourrez repartir avec eux. Profitez-bien”.
Flammes bleues qui s’élèvent de la cheminée, silhouettes se dessinant, les deux sorciers disparurent, laissant les élèves profiter de ce court instant.
Vous n’êtes pas ici pour rien et nous vous laissons le choix. Voici une ébauche de plusieurs objectifs, libre à vous d’en choisir un ou plusieurs ou d’en inventer un autre. Il est tout à fait possible que plusieurs élèves possèdent les mêmes missions. Quelques exemples :
Après les récents événements, il n’était plus possible de rester passif. Le directeur de l’école avait décidé de convoquer l’ensemble des élèves du futur. Il fallait agir. Accompagné du professeur McGonagall, leur ton était grave.
“Chers élèves,
Nous sommes tous profondément atteints par l’attaque survenue à Pré-au-Lard. Cela nous induit une chose : nous devons accélérer notre plan. Nous savons que nous ne pourrons malheureusement pas parvenir à contrôler l’ensemble des éléments mais nous devons essayer d’épargner au mieux l’ensemble des élèves de l’école. Ils sont notre futur.
Vous avez tous grandement réussi votre première mission : vous êtes parvenus à vous intégrer au sein de l’établissement. Vous êtes devenus des élèves à part entière et personne ne soupçonne le moindre subterfuge. A présent, vous allez avoir des objectifs définis et plus précis. Nous savons que ce sera long, que ça prendra du temps. Mais nous sommes persuadés que nous pouvons y arriver.
Demain matin, vous recevrez chacun une lettre magique sous vos oreillers. Prenez garde à ce que personne ne la voit. Dessus, vous pourrez y découvrir la suite à entreprendre.”
Léger sourire sur le visage, le directeur de l’école laisse Minerva prendre la parole.
“A présent, et malgré cette bien triste période, nous avons une surprise pour vous”. Elle regarda sa montre avant de continuer. “Dans exactement 55 secondes, vos familles seront parmi nous le temps d’une seule et unique heure. Ils arriveront par cette cheminée -ensorcelée d’une très grande magie. Vous ne pourrez sous aucun prétexte quitter ce bureau. Dumbledore et moi-même viendrons vous chercher juste après leur départ.
Afin de leur permettre de mieux comprendre la situation, ils ont tous été mis au courant. Et si certains d’entre vous ne se sentent plus les épaules de continuer, vous pourrez repartir avec eux. Profitez-bien”.
Flammes bleues qui s’élèvent de la cheminée, silhouettes se dessinant, les deux sorciers disparurent, laissant les élèves profiter de ce court instant.
Hors RP
Vous n’êtes pas ici pour rien et nous vous laissons le choix. Voici une ébauche de plusieurs objectifs, libre à vous d’en choisir un ou plusieurs ou d’en inventer un autre. Il est tout à fait possible que plusieurs élèves possèdent les mêmes missions. Quelques exemples :
- S’approcher d’Azadeh et de l’ensemble de la famille Gaunt pour en savoir davantage sur le Seigneur des Ténèbres
- Se faire une place au sein des Maraudeurs, se lier d’amitié avec Peter Pettigrow. Tout faire pour qu’il n’est guère envie de rompre le secret de James et Lily (attention : rien n’est fait pour le moment)
- Devenir proches des grandes familles de sang-pur (Black, Greengrass, Nott, Malefoy…), futurs mangemorts. Les surveiller, les comprendre, tout faire pour qu’ils ne se convertissent pas au Seigneur des Ténèbres.
- Lancer les prémices de l’Ordre du Phénix, faire germer l’idée dans les têtes des futurs membres
- ...
Maintenant, laissons vos personnages savourer cet instant de retrouvailles
.
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Re: TC - Elèves du futur
par Charlie T. Tierlney 28.01.24 20:58
TC élèves du futur- Retrouvailles des parents
Janvier 1977 - Bureau du directeur Albus Dumbledore.
Parfois Rose oubliait qu’elle effectuait une mission pour sauver le monde. Cependant, l’attaque des mangemorts lui avait rappelé sa principale raison d’être retourner en 1976: aider à empêcher le pire.
Certes, son coeur avait beaucoup battu ces derniers temps: pour @Thomas D. Maxwell notamment pour qui ses sentiments n’étaient plus les mêmes et sa jalousie extrêmement présente dès qu’une fille l’approchait. Mais aussi pou @Scorpius M. Anderson , son crush depuis déjà quelques temps et pour qui son amour ne diminuait pas. Ces deux romances la torturaient plus que de raison et elle aurait bien voulu avoir la possibilité de parler à sa mère de temps à autre.
Le bureau du directeur était particulièrement chaud en cette saisons, ce qui n’étonna que peu la jeune femme. La cheminée et le feu qui s’y trouvait, était flamboyante. Le discours au contraire n’avait rien d’un poème . Cependant, la suite des évènement avait l’air bien plus hardu que ces dernières semaines.
Pourtant, quand le professeur Mcgonnagall intervint, le souffle de la jeune femme se coupa et directement, la rousse regarda Thomas. Leur amitié s’était intensifié quand ils s’étaient avoués que leurs parents leurs manquaient. Et là ils auraient l’occasion de les voir! Elle allait pouvoir offrir des bisous à sa mère et recevoir sa dose de calins de son père. Qui c’est Hugo lui en offrirait un aussi comme par enchantement.
À peine eut-elle le temps de réaliser que ce furent les Granger-Weasley qui furent les premiers à apparaitre. Sans aucune hésitation, Rose se jetta dans les bras de son père, se mettant à pleurer.
- Papa, je suis désolé! Je suis vraiment désolé! T’avais raison, c’est pas si facile que ça d’être un héro!
Ronald eut un petit rire en serrant sa fille dans ses bras, tandis qu’Hermione offrit un sourire à ses neveux et nièces autour d’elle. Puis Rose se dirigea vers sa mère, la serrant aussi dans ses bras.
- On a qu’une heure, mais j’ai tellement de choses à te raconter, maman!
- J’imagine ma puce, mais en attendant, laisse moi te regarder.
Se laissant observer par ses parents, elle se laissa embrasser sur le front par sa mère, avant qu’Hugo ne lui fasse également un rapide accolade.
- Tu m’as manqué aussi minus.
Puis rose lança un regard à ses amis, qui retrouvaient aussi leurs familles. Un sourire ému en direction de Thomas et de Scorpius qui retrouvaient les gens qui ils aimaient le plus au monde.
- Charlie T. Tierlney
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Re: TC - Elèves du futur
par Thomas D. Maxwell 28.01.24 22:38
Famille
Thomas avait toujours eu un crush inexplicable pour McGonagall... Allez savoir pourquoi ! Quand elle parlait, c'est comme si elle détenait tout le savoir du monde ! Il buvait ses paroles, la trouvait incroyable, formidable. Même en 1976, plus jeune et fringante, elle n'avait pas perdu de sa superbe et de son charisme. Mais ce jour-là, quand elle leur annonça qu'ils allaient revoir leurs familles, il aurait pu se jeter dans ses bras !
Il n'en fit rien, heureusement, et échangea un regard incrédule avec son amie d'enfance. Il n'y croyait pas, elle non plus. Puis ils se tournèrent vers cette cheminée aux flammes bleutés.
Il attendit. Et il attendit encore. Il se dandinait d'un pied sur l'autre, guettant avec impatience chacune des silhouettes, chacun des visages qui passaient la cheminée, n'attendant qu'une seule et unique personne. Elle tarda à venir, évidemment, et chaque seconde qui s'écoulait semblait durer des heures. Elles s'étiraient inexorablement, tendant vers un infini impossible à supporter. Les retrouvailles des uns, les embrassades des autres, il ne parvint pas à s'en attendrir ni à en éprouver une quelconque joie. Il en était presque jaloux, parce que celle qu'il voulait tant voir ne venait pas.
Et, enfin, il la vit. Son cœur se gonfla de joie, comme s'il venait de prendre une grande bouffée d'air frais et il retint sa respiration un bref instant pour empêcher les larmes qui floutaient déjà sa vision de poindre et de rouler en cascade sur ses joues. Elle s'avança, et il ne put retenir l'élan impétueux qui le fit courir dans sa direction. En quelques pas, il était près d'elle ; en tendant les bras, il pouvait la toucher et l'étreindre.
Les bras de Katie Dubois se refermèrent autour de ceux de son fils. On aurait cru qu'une éternité s'était écoulée depuis qu'ils s'étaient dit au revoir sur les quais de King's Cross. Lente et douloureuse éternité.
Soudain bien trop pudique, Thomas enfouit son visage contre sa mère et s'agrippa avec force au tissu de ses vêtements. De silencieux sanglots secouèrent son corps et le poids qu'il portait sur ses épaules sembla soudain s'effondrer sur lui. Sa fierté, son courage, sa détermination ; un château de cartes qui vola en éclats. Plus rien ne le maintenant debout, si ce n'est la solide et indéfectible présence maternelle. Katie Dubois glissa sa main dans les boucles brunes de son fils, caressa ses cheveux du bout des doigts. Il avait bien grandit en quelques mois, maintenant il la dépassait, mais cela restait son petit garçon.
« Tout va bien, mon grand, je suis là... Papy Henry est là, lui aussi... Brian t'embrasse de loin, il est coincé au lit à cause d'un vilain rhume, mais Charlotte est venue te voir. »
Une petite blonde se glissa contre eux pour se joindre au câlin familial. Thomas reconnut aussitôt le parfum à la vanille de sa cousine et il l'entendit marmonner quelque chose d'intime et secret, un je t'aime Tomtom, tu m'as manqué à moitié avoué. Une main se posa sur son épaule, ferme, assurée, mais dont la chaleur était incomparable. Il reconnut la poigne de bucheron de son grand-père, mais aussi sa maladroite tendresse.
Sa famille était là. Tangible et réelle, et non un reflet idyllique dans un miroir magique.
Thomas profita un instant de leur étreinte, mais le temps pressait. Comme il aurait voulu l'arrêter pour quelques heures de plus ! Il avait tant à leur dire, tant à leur raconter ! Il les lâcha à contre cœur et essuya grossièrement ses yeux rougies de larmes avant de les détailler de bas en haut. Oh ! Comme sa maman était belle ! Elle portait les cheveux courts, au carré, il nota qu'elle les avait coupé comme à chaque automne et qu'elle avait refait sa couleur et ses mèches cuivrées censées la rajeunir un peu. Elle lui adressa un sourire qui valait tout l'or du monde, mais il n'était pas aveugle. Elle cachait ses cernes sous son maquillage. La voix de Charlotte le coupa dans ses pensées.
« Tomtom ! Je t'ai fais un dessin, regarde ! » L'adolescente tendit sa feuille à son cousin et si Thomas dessinait comme un pied, la petite Charlotte Bell avait un véritable talent. Les sorciers de 1976 ne comprendrait pas ce dessin, pourquoi la blonde avait dessiné son cousin à côté d'une cabine téléphonique de police bleue, avec un très joli noeud pap'... Mais le message était pourtant bien là.
Thomas récupéra le dessin et offrit un nouveau câlin à sa cousine pour la remercier. Elle semblait si frêle entre ses bras, il se demanda soudain si elle mangeait bien. Un bisou sur la joue, puis il la lâcha. Il fallait qu'il sache.
« Mais vous...? » Les mots se coincèrent dans sa gorge tant il redoutait la réponse. « Comment ça va pour vous...? »
Dans quel état était le monde ? Est-ce que quoi que ce soit avait changé depuis qu'il était en 1976 ? Les avaient-ils sauvés ? Ce fut le vieil homme à la chevelure grise qui lui répondit le premier, après avoir échangé un regard entendu à sa belle-fille.
« Ne t'en fais pas pour nous, Thomas. Nous sommes ici pour toi. »
Il n'en fit rien, heureusement, et échangea un regard incrédule avec son amie d'enfance. Il n'y croyait pas, elle non plus. Puis ils se tournèrent vers cette cheminée aux flammes bleutés.
Il attendit. Et il attendit encore. Il se dandinait d'un pied sur l'autre, guettant avec impatience chacune des silhouettes, chacun des visages qui passaient la cheminée, n'attendant qu'une seule et unique personne. Elle tarda à venir, évidemment, et chaque seconde qui s'écoulait semblait durer des heures. Elles s'étiraient inexorablement, tendant vers un infini impossible à supporter. Les retrouvailles des uns, les embrassades des autres, il ne parvint pas à s'en attendrir ni à en éprouver une quelconque joie. Il en était presque jaloux, parce que celle qu'il voulait tant voir ne venait pas.
Et, enfin, il la vit. Son cœur se gonfla de joie, comme s'il venait de prendre une grande bouffée d'air frais et il retint sa respiration un bref instant pour empêcher les larmes qui floutaient déjà sa vision de poindre et de rouler en cascade sur ses joues. Elle s'avança, et il ne put retenir l'élan impétueux qui le fit courir dans sa direction. En quelques pas, il était près d'elle ; en tendant les bras, il pouvait la toucher et l'étreindre.
Les bras de Katie Dubois se refermèrent autour de ceux de son fils. On aurait cru qu'une éternité s'était écoulée depuis qu'ils s'étaient dit au revoir sur les quais de King's Cross. Lente et douloureuse éternité.
Soudain bien trop pudique, Thomas enfouit son visage contre sa mère et s'agrippa avec force au tissu de ses vêtements. De silencieux sanglots secouèrent son corps et le poids qu'il portait sur ses épaules sembla soudain s'effondrer sur lui. Sa fierté, son courage, sa détermination ; un château de cartes qui vola en éclats. Plus rien ne le maintenant debout, si ce n'est la solide et indéfectible présence maternelle. Katie Dubois glissa sa main dans les boucles brunes de son fils, caressa ses cheveux du bout des doigts. Il avait bien grandit en quelques mois, maintenant il la dépassait, mais cela restait son petit garçon.
« Tout va bien, mon grand, je suis là... Papy Henry est là, lui aussi... Brian t'embrasse de loin, il est coincé au lit à cause d'un vilain rhume, mais Charlotte est venue te voir. »
Une petite blonde se glissa contre eux pour se joindre au câlin familial. Thomas reconnut aussitôt le parfum à la vanille de sa cousine et il l'entendit marmonner quelque chose d'intime et secret, un je t'aime Tomtom, tu m'as manqué à moitié avoué. Une main se posa sur son épaule, ferme, assurée, mais dont la chaleur était incomparable. Il reconnut la poigne de bucheron de son grand-père, mais aussi sa maladroite tendresse.
Sa famille était là. Tangible et réelle, et non un reflet idyllique dans un miroir magique.
Thomas profita un instant de leur étreinte, mais le temps pressait. Comme il aurait voulu l'arrêter pour quelques heures de plus ! Il avait tant à leur dire, tant à leur raconter ! Il les lâcha à contre cœur et essuya grossièrement ses yeux rougies de larmes avant de les détailler de bas en haut. Oh ! Comme sa maman était belle ! Elle portait les cheveux courts, au carré, il nota qu'elle les avait coupé comme à chaque automne et qu'elle avait refait sa couleur et ses mèches cuivrées censées la rajeunir un peu. Elle lui adressa un sourire qui valait tout l'or du monde, mais il n'était pas aveugle. Elle cachait ses cernes sous son maquillage. La voix de Charlotte le coupa dans ses pensées.
« Tomtom ! Je t'ai fais un dessin, regarde ! » L'adolescente tendit sa feuille à son cousin et si Thomas dessinait comme un pied, la petite Charlotte Bell avait un véritable talent. Les sorciers de 1976 ne comprendrait pas ce dessin, pourquoi la blonde avait dessiné son cousin à côté d'une cabine téléphonique de police bleue, avec un très joli noeud pap'... Mais le message était pourtant bien là.
Thomas récupéra le dessin et offrit un nouveau câlin à sa cousine pour la remercier. Elle semblait si frêle entre ses bras, il se demanda soudain si elle mangeait bien. Un bisou sur la joue, puis il la lâcha. Il fallait qu'il sache.
« Mais vous...? » Les mots se coincèrent dans sa gorge tant il redoutait la réponse. « Comment ça va pour vous...? »
Dans quel état était le monde ? Est-ce que quoi que ce soit avait changé depuis qu'il était en 1976 ? Les avaient-ils sauvés ? Ce fut le vieil homme à la chevelure grise qui lui répondit le premier, après avoir échangé un regard entendu à sa belle-fille.
« Ne t'en fais pas pour nous, Thomas. Nous sommes ici pour toi. »
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Re: TC - Elèves du futur
par Invité 10.02.24 12:06
TC - Élèves du futur : Ohana means family
En ce mois de janvier 1977, mes amis du futur et moi avions été convié à nous retrouver au bureau du Directeur de Poudlard qui n'est qu'autre qu'Albus Dumbledore. Minerva McGonagall était présente, elle avait une bonne nouvelle à nous dire, lorsqu'elle nous mit au courant de la venue de nos parents pour seulement 1 heure, bien que j'étais content de revoir les membres de ma famille, j'avais aussi une déchirure à l'intérieur de moi, une déchirure si profonde que parfois je ne pouvais pas ignorer, l'absence d'un parent. J'avais perdu ma mère il y a presque maintenant 4 ans, je jalousais mes meilleurs amis qui avaient encore leurs parents. Suite à l'annonce de McGonagall je restais de marbre, je ne laissais entrevoir aucune émotion, non tout se chamboulait dans ma tête, finalament nos parents avaient été mis au courant, j'étais un peu rassuré même si je craignais que mon père m'en voudrait un peu. Certes il aurait compris l'importance de ma mission, je n'étais pas le seul à avoir accepter cette mission et pourtant ma famille me manquait plus que tout. Après ces courtes paroles, je restais là à attendre que mon père et ou mes grands-parents viennent me voir. Les parents de Rose furent les premiers, suivi des grands parents de Thomas et d'autre membres de sa famille. Quant à moi, je me trouvais là au milieu de la pièce, j'avais le cœur qui battait la chamade, les minutes s'écoulèrent lorsqu'enfin mon père accompagné de mes grands-parents apparurent dans le bureau du directeur. J'avais compté dans ma tête les minutes, ils étaient en retard de cinq minutes, ce qui me restait plus que 55 minutes pour profiter avec eux. Que dire en plus de cinquante minutes si ce n'est que j'étais heureux de les revoir, je ne montrais que très rarement mes émotion et pourtant là, c'était différent. Tandis que mon père et mes grands-parents marchent dans ma direction, mon père me prit pour la première fois dans ses bras, bien qu'étant par le passé proche, je n'avais plus eu cette marque d'affection. Cela me faisait drôle, je sentais d'étranges émotions en moi. Je répondis timidement à l'étreinte de mon père et le lui rendit. Je m'excusais de ne pas les avoir mis au courant. Je faisais tout pour ne pas flancher, pour ne pas me laisser aller, surtout devant les autres. Si vous saviez à un tel point que je suis heureux de vous revoir... J'ai tant de choses à vous dire que sûrement j'en aurai pas le temps de tout vous dire. Grand-père... Grand-mère, vous m'avez manqué j'espère que vous allez bien ?
Je finis par relâcher l'étreinte de mon père pour me retrouver dans les bras de ma grand-mère, qui me remit une mèche rebelle à ma place. Je lui fais un léger clin d'œil accompagné d'un sourire neutre et leur dit. Je suis amené à vous côtoyer à Poudlard, vous n'avez pas manquer de votre splendeur. Quoiqu'il en soit, même maintenant vous restez tel quel mais en mieux si je peux vous dire. Mes grands parents se regardèrent entre eux avant de reporter leur attention sur moi, il n'y avait aucune animosité. Mon grand-père qui n'avait pas pour habitude d'être tactile m'enlaça un laps se de secondes, j'étais plus que surpris, lui avais je manqué ? Oui sinon il ne l'aurait pas fait. Moins d'une vingtaine de seconde plus tard il se détacha de moi, prenant la main de mamie dans la sienne. Grand-mère prit alors la parole. J'espère que nous ne te faisons pas peur, et puis tu as dû facilement nous reconnaître. Mon grand-père ajouta aussi. Notre époque est différente de la nôtre, nos idées aussi, j'espère que vous arriverez au bout de votre mission, je compte sur toi Scorpius. Venait de dire mon grand-père, il m'incitait donc à continuer la mission, le choix était difficile car je devais donner une réponse, soit continuer la mission ou soit arrêter et qui dit arrêter la mission, dit revenir en 2023. Mon cœur battait à nouveau assez fort dans ma poitrine que j'avais l'impression qu'il allait exploser, je rougis et hoche la tête lorsque mon père dit alors. Ton grand-père a raison, si j'étais toi je continuerais avec tes amis la mission. Fils- Je... Quoiqu'il en soit ta mère aurait été heureuse de te revoir si elle était encore parmi nous, tu as toujours été le fils parfait, n'en doute surtout pas et même encore maintenant tu ne cesse de me rendre fier dans ce que tu entreprends. Ne lâche pas la mission et surtout, ne t'inquiète plus pour nous, nous allons bien. Et sinon les amours quoi de neuf mon fils ? Je me sens d'un coup plus léger, apaiser, lorsque je me sentis rougir à la question de mon père, j'étais un peu gêner et dit alors.J'ai mon cœur qui est pris par une fille, mais c'est difficile encore à dire pour le moment. Venais-je de leur avouer à moitié, j'espérais que Rose et encore moins les autres camarades m'ont entendu. Sinon... Pour en revenir à cette mission, j'espère qu'elle ne sera pas longue, 2023 me manque et surtout vous... Vous me manquer grave, sans oublier maman. Elle aurait été fière de moi, j'en suis sûr. Les minutes s'écoulèrent, je guettais le sablier poser sur le bureau de McGonagall qui était à moitié rempli, ce qu'il voulait dire que 35 minutes s'étaient écroulées. J'en profitai pour regarder autour de moi, mes autres amis, et Rose surtout, avec plus d'intérêt, qui s'en sortait assez bien. Je finis par retourner mon attention vers les membres de ma famille. Je n'avais pas le droit de quitter le bureau de Dumbledore, il nous était interdit de quitter avant que l'heure ne soit écoulée.
Je finis par relâcher l'étreinte de mon père pour me retrouver dans les bras de ma grand-mère, qui me remit une mèche rebelle à ma place. Je lui fais un léger clin d'œil accompagné d'un sourire neutre et leur dit. Je suis amené à vous côtoyer à Poudlard, vous n'avez pas manquer de votre splendeur. Quoiqu'il en soit, même maintenant vous restez tel quel mais en mieux si je peux vous dire. Mes grands parents se regardèrent entre eux avant de reporter leur attention sur moi, il n'y avait aucune animosité. Mon grand-père qui n'avait pas pour habitude d'être tactile m'enlaça un laps se de secondes, j'étais plus que surpris, lui avais je manqué ? Oui sinon il ne l'aurait pas fait. Moins d'une vingtaine de seconde plus tard il se détacha de moi, prenant la main de mamie dans la sienne. Grand-mère prit alors la parole. J'espère que nous ne te faisons pas peur, et puis tu as dû facilement nous reconnaître. Mon grand-père ajouta aussi. Notre époque est différente de la nôtre, nos idées aussi, j'espère que vous arriverez au bout de votre mission, je compte sur toi Scorpius. Venait de dire mon grand-père, il m'incitait donc à continuer la mission, le choix était difficile car je devais donner une réponse, soit continuer la mission ou soit arrêter et qui dit arrêter la mission, dit revenir en 2023. Mon cœur battait à nouveau assez fort dans ma poitrine que j'avais l'impression qu'il allait exploser, je rougis et hoche la tête lorsque mon père dit alors. Ton grand-père a raison, si j'étais toi je continuerais avec tes amis la mission. Fils- Je... Quoiqu'il en soit ta mère aurait été heureuse de te revoir si elle était encore parmi nous, tu as toujours été le fils parfait, n'en doute surtout pas et même encore maintenant tu ne cesse de me rendre fier dans ce que tu entreprends. Ne lâche pas la mission et surtout, ne t'inquiète plus pour nous, nous allons bien. Et sinon les amours quoi de neuf mon fils ? Je me sens d'un coup plus léger, apaiser, lorsque je me sentis rougir à la question de mon père, j'étais un peu gêner et dit alors.J'ai mon cœur qui est pris par une fille, mais c'est difficile encore à dire pour le moment. Venais-je de leur avouer à moitié, j'espérais que Rose et encore moins les autres camarades m'ont entendu. Sinon... Pour en revenir à cette mission, j'espère qu'elle ne sera pas longue, 2023 me manque et surtout vous... Vous me manquer grave, sans oublier maman. Elle aurait été fière de moi, j'en suis sûr. Les minutes s'écoulèrent, je guettais le sablier poser sur le bureau de McGonagall qui était à moitié rempli, ce qu'il voulait dire que 35 minutes s'étaient écroulées. J'en profitai pour regarder autour de moi, mes autres amis, et Rose surtout, avec plus d'intérêt, qui s'en sortait assez bien. Je finis par retourner mon attention vers les membres de ma famille. Je n'avais pas le droit de quitter le bureau de Dumbledore, il nous était interdit de quitter avant que l'heure ne soit écoulée.
- Code:
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<div class="viorimg"><img src="https://64.media.tumblr.com/4ce6c4dbeaa3bb20cc9a9e8e890c877a/792a0d3f58377b87-e5/s400x600/d9a581abdaa1b3fae478df28c767cb0c019a2a2e.gif"><div></div><img src="https://24.media.tumblr.com/66648f16862d02fbf64b68c0791a97b2/tumblr_mrj3ioBEFX1s2a0zmo1_500.gif"></div>
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Dernière édition par Scorpius M. Anderson le 11.02.24 13:43, édité 1 fois
- Invité
-
Re: TC - Elèves du futur
par Albus P. Carter 10.02.24 18:49
TC - Elèves du futur
Il y a tant de choses qu'Albus voulait accomplir. Il voulait être à la hauteur de ce qu'on lui demandait. Il voulait accomplir la mission et prouvé à son père qu'il était digne de porter le nom de Potter. Il voulait faire les choses bien. Pourtant, comment était-il censé faire lorsque son coeur n'y était pas ? Il avait été sauvé par Rose lors de cette sortie à Pré-au-lard, sans elle, peut-être qu'il ne serait plus là pour parler avec ses parents. Bubus avait l'impression qu'ils s'étaient trompés en le choisissant pour cette mission. Sans doute que tout cela était lié à la dépression qui s'accrochait à lui, comme une ombre qui l'engloutit. Jusqu'à présent, il n'en avait fait part à personnes. Il s'isolait simplement, c'était tellement plus facile que d'affronter ses amis.
Le discours avait été clair, bientôt, il allait savoir quelle serait sa mission, ce qu'il devrait accomplir au cours de sa scolarité. Albus se promit qu'il n'échouerait pas. Ce n'étaient pas ses émotions qui allaient se mettre en travers de ce qu'on attendait de lui. Il voulait prouver qu'il était digne d'être ici, bien qu'il soit encore confus. Il jeta un petit regard à ses amis, tandis que son cœur se serra douloureusement dans sa poitrine en observant Scorpius. Il était temps qu'il tourne la page sur ce qu'il ressentait envers son meilleur ami. Il baissa ses yeux vers ses chaussures, avant de relever la tête avec détermination. Il attendait sagement que ses parents arrivent, jetant de petits regards à sa cousine, il sentit le stress augmenté. Il n'était même pas certain de ce qu'il devrait dire à ses parents. Mais il avait vraiment envie de les revoir. Ce serait mentir que de dire que son père et sa mère ne lui manquaient pas. Il vit les flemmes bleues vaciller, signifiant que quelqu'un arrivé et il les vit alors.
Au début, Abus resta droit comme un I devant eux, il ne savait pas comment réagir. Il était en état second. Mais finalement, il revient à la réalité. Il fit un pas, puis un autre, il courut pour franchir cette distance qui les séparait, se jetant sur son père pour le serrer contre lui. Il enfouit son visage contre le torse de son père, serrant celui-ci de toutes ses forces. Il n'était pas du genre démonstratif, mais il en avait besoin, ça lui avait manqué. Il resta ainsi quelques minutes avant de se reculer. Il faisait de son mieux pour rester fort face à eux. Bien que plus tard, lorsqu'il serait seul et loin de tout le monde, il craquerait sûrement. Albus était chamboulé émotionnellement, toutefois, il souhaitait montrer qu'il était fort face à ses parents. Il inspira pour se donner du courage.
- Vous... Vous m'avez manqué.
Il hésita un instant avant d'aller prendre sa mère dans ses bras. Il la serra contre lui, pas aussi fort qu'avec son père certes. Il se recula ensuite en se sentant un peu bête, par ce qu'il ne savait pas par quoi commencer. Ils avaient une heure à tuer ensemble. Il jeta un regard à Thomas, il aurait souhaité pouvoir être là pour chacun d'eux, pouvoir soutenir Rose et Thomas lorsqu'ils en avaient besoin, mais il était... Distant pour le moment, bien qu'il se promît de faire des efforts, de renforcer ce lien amical entre eux. Il reporta son attention sur ses parents, commençant simplement à expliquer ce qui s'était passé jusque-là. C'était comme s'il faisait un rapport à ses supérieurs, est-ce qu'il était trop rigide ? Il ne savait pas.
Le discours avait été clair, bientôt, il allait savoir quelle serait sa mission, ce qu'il devrait accomplir au cours de sa scolarité. Albus se promit qu'il n'échouerait pas. Ce n'étaient pas ses émotions qui allaient se mettre en travers de ce qu'on attendait de lui. Il voulait prouver qu'il était digne d'être ici, bien qu'il soit encore confus. Il jeta un petit regard à ses amis, tandis que son cœur se serra douloureusement dans sa poitrine en observant Scorpius. Il était temps qu'il tourne la page sur ce qu'il ressentait envers son meilleur ami. Il baissa ses yeux vers ses chaussures, avant de relever la tête avec détermination. Il attendait sagement que ses parents arrivent, jetant de petits regards à sa cousine, il sentit le stress augmenté. Il n'était même pas certain de ce qu'il devrait dire à ses parents. Mais il avait vraiment envie de les revoir. Ce serait mentir que de dire que son père et sa mère ne lui manquaient pas. Il vit les flemmes bleues vaciller, signifiant que quelqu'un arrivé et il les vit alors.
Au début, Abus resta droit comme un I devant eux, il ne savait pas comment réagir. Il était en état second. Mais finalement, il revient à la réalité. Il fit un pas, puis un autre, il courut pour franchir cette distance qui les séparait, se jetant sur son père pour le serrer contre lui. Il enfouit son visage contre le torse de son père, serrant celui-ci de toutes ses forces. Il n'était pas du genre démonstratif, mais il en avait besoin, ça lui avait manqué. Il resta ainsi quelques minutes avant de se reculer. Il faisait de son mieux pour rester fort face à eux. Bien que plus tard, lorsqu'il serait seul et loin de tout le monde, il craquerait sûrement. Albus était chamboulé émotionnellement, toutefois, il souhaitait montrer qu'il était fort face à ses parents. Il inspira pour se donner du courage.
- Vous... Vous m'avez manqué.
Il hésita un instant avant d'aller prendre sa mère dans ses bras. Il la serra contre lui, pas aussi fort qu'avec son père certes. Il se recula ensuite en se sentant un peu bête, par ce qu'il ne savait pas par quoi commencer. Ils avaient une heure à tuer ensemble. Il jeta un regard à Thomas, il aurait souhaité pouvoir être là pour chacun d'eux, pouvoir soutenir Rose et Thomas lorsqu'ils en avaient besoin, mais il était... Distant pour le moment, bien qu'il se promît de faire des efforts, de renforcer ce lien amical entre eux. Il reporta son attention sur ses parents, commençant simplement à expliquer ce qui s'était passé jusque-là. C'était comme s'il faisait un rapport à ses supérieurs, est-ce qu'il était trop rigide ? Il ne savait pas.
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☆ Élèves du futur -
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☽ Famille ☾
Harry Potter (père)
Ginny Weasley (mère)
James Sirius Potter (frère)
Lily Luna Potter (sœur)
James Potter (grand-père paternel)
Lily Evans Potter (grand-mère paternelle)
Arthur Weasley (grand-père maternel)
Molly Weasley (grand-mère maternelle)
Bill Weasley (oncle)
Charlie Weasley (oncle)
Percy Weasley (oncle)
Fred Weasley (oncle)
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Re: TC - Elèves du futur
par Calliopée L. Lonsdale 10.02.24 22:15
TC - Élèves du Futur : Retrouvailles
ft. Les élèves du Futur
Si Calliopée s’attendait aux paroles de Dumbledore dès lors qu’elle avait posé un pied dans la pièce circulaire, en outre, elle ne s’attendait pas à celles de McGonagall qui suivirent. Revoir leurs parents ? L’espace d’une heure ? Elle ne savait dire si c’était une bonne ou une mauvaise chose que de les revoir en cet instant. Non pas à cause de ce qui c’était passé à Pré-au-Lard il y a peu, mais bien parce qu’elle s’était faite à l’idée de ne pas les revoir avant les vacances d’été, et peut-être même de ne jamais plus les revoir. Elle avait fait le choix de revenir dans le passé[/b], en 1976, afin de sauver leur futur, mais aussi le futur de ceux qui existaient et avaient existé dans leur passé. Et si cela permettait de sauver l’âme et l’esprit de certains autres, alors advienne que pourra. Son petit cœur d’ancienne Poufsouffle avait toujours battu d’optimisme.
Mais ce n’était pas l’optimisme qui faisait battre son cœur à cet instant précis. C’était l’impatience et l’appréhension. Deux sentiments qu’elle connaissait bien et que l’on appelait aussi : le trac. Le trac de revoir ses parents après ces quelques mois écoulés loin d’eux et de son temps. Malgré le fait qu’elle se soit fait à l’idée de ne plus les revoir, cela ne voulait pas dire qu’ils ne lui manquaient pas affreusement à chaque instant. Après tout, si elle n’avait pas eu sa mère à ses côtés à chaque minute de sa vie, comme la plupart des étudiants, ce n’était pas le cas de son père, qui était Professeur de Botanique à Poudlard en 2023, et ce, depuis près de dix ans. Il avait toujours été là pour elle, en toute circonstance, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, il avait veillé. Toujours. Et si le sentiment de les abandonner, surtout lui, avait été très fort, très présent ; elle n’avait pas pu aller à l’encontre d’elle-même ni de son souhait à ce moment. Peut-être qu’elle pourrait sauver ses grands-parents et offrir une chance à son père d’avoir l’enfance qu’il aurait dû avoir ? Même si cela signifiait qu’il ne rencontrerait pas sa mère et qu’elle ne naîtrait jamais. C’était un risque à encourir.
Toutes à ses pensées, c’est à peine si elle vit les Weasley et les Dubois sortirent de la cheminée, suivie quelques minutes plus tard par les Malefoy et les Potter. Elle s’y attendait, à ce que ses parents arrivent en dernier. Neville était Professeur et connaissant son caractère, il tenait sûrement à s’assurer que tous ses compagnons de voyage aient bien reçu la visite de leur famille.
Alors, dès que le couple Longbottom apparurent à leur tour, c’est avec deux grands yeux bruns baignés de larmes qu’elle les regarda, qu’elle les détailla. Ils semblaient avoir un peu maigri, surtout sa mère. Son visage paraissait tendu bien que rayonnant, son sourire illuminant la pièce dès le moment où elle avisa sa fille. Il n’en fallut pas plus à la nouvelle Gryffondor pour s’avancer rapidement vers cette dernière, se prenant comme à son habitude les pieds dans un des coins relevés du tapis, probablement causé par les milliers d’allers-retours qu’Albus Dumbledore faisait toutes les nuits dans son bureau, pour finalement tomber dans les bras maternels largement ouverts sous un léger rire amusé de cette dernière, bien trop habituée à l’envahissante maladresse de son mari et de sa fille. Neville finit par s’avancer vers les deux femmes de sa vie, ses pupilles brunes aussi humides que celles de Calliopée, venant les enlacer toutes deux avant de déposer un baiser aussi affectueux que chaleureux sur le sommet du crâne de sa drôle de plante préférée.
Cinq minutes s’écoulèrent ainsi sans qu’un seul mot ne soit prononcé. Ne faisant que profiter de la présence réconfortante des uns et des autres.
Quelques minutes de plus et Calliopée se mit à raconter tout ce qui lui était arrivé depuis son apparition à cette époque. Absolument tout. Ou presque. Ne pouvant s’empêcher de passer quelques infimes détails sous silence pour ne pas les inquiéter plus qu’ils ne l’étaient déjà. Cela n’avait que peu d’importance après tout, à ses yeux du moins.
Mais ce n’était pas l’optimisme qui faisait battre son cœur à cet instant précis. C’était l’impatience et l’appréhension. Deux sentiments qu’elle connaissait bien et que l’on appelait aussi : le trac. Le trac de revoir ses parents après ces quelques mois écoulés loin d’eux et de son temps. Malgré le fait qu’elle se soit fait à l’idée de ne plus les revoir, cela ne voulait pas dire qu’ils ne lui manquaient pas affreusement à chaque instant. Après tout, si elle n’avait pas eu sa mère à ses côtés à chaque minute de sa vie, comme la plupart des étudiants, ce n’était pas le cas de son père, qui était Professeur de Botanique à Poudlard en 2023, et ce, depuis près de dix ans. Il avait toujours été là pour elle, en toute circonstance, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, il avait veillé. Toujours. Et si le sentiment de les abandonner, surtout lui, avait été très fort, très présent ; elle n’avait pas pu aller à l’encontre d’elle-même ni de son souhait à ce moment. Peut-être qu’elle pourrait sauver ses grands-parents et offrir une chance à son père d’avoir l’enfance qu’il aurait dû avoir ? Même si cela signifiait qu’il ne rencontrerait pas sa mère et qu’elle ne naîtrait jamais. C’était un risque à encourir.
Toutes à ses pensées, c’est à peine si elle vit les Weasley et les Dubois sortirent de la cheminée, suivie quelques minutes plus tard par les Malefoy et les Potter. Elle s’y attendait, à ce que ses parents arrivent en dernier. Neville était Professeur et connaissant son caractère, il tenait sûrement à s’assurer que tous ses compagnons de voyage aient bien reçu la visite de leur famille.
Alors, dès que le couple Longbottom apparurent à leur tour, c’est avec deux grands yeux bruns baignés de larmes qu’elle les regarda, qu’elle les détailla. Ils semblaient avoir un peu maigri, surtout sa mère. Son visage paraissait tendu bien que rayonnant, son sourire illuminant la pièce dès le moment où elle avisa sa fille. Il n’en fallut pas plus à la nouvelle Gryffondor pour s’avancer rapidement vers cette dernière, se prenant comme à son habitude les pieds dans un des coins relevés du tapis, probablement causé par les milliers d’allers-retours qu’Albus Dumbledore faisait toutes les nuits dans son bureau, pour finalement tomber dans les bras maternels largement ouverts sous un léger rire amusé de cette dernière, bien trop habituée à l’envahissante maladresse de son mari et de sa fille. Neville finit par s’avancer vers les deux femmes de sa vie, ses pupilles brunes aussi humides que celles de Calliopée, venant les enlacer toutes deux avant de déposer un baiser aussi affectueux que chaleureux sur le sommet du crâne de sa drôle de plante préférée.
Cinq minutes s’écoulèrent ainsi sans qu’un seul mot ne soit prononcé. Ne faisant que profiter de la présence réconfortante des uns et des autres.
Quelques minutes de plus et Calliopée se mit à raconter tout ce qui lui était arrivé depuis son apparition à cette époque. Absolument tout. Ou presque. Ne pouvant s’empêcher de passer quelques infimes détails sous silence pour ne pas les inquiéter plus qu’ils ne l’étaient déjà. Cela n’avait que peu d’importance après tout, à ses yeux du moins.
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James Carter : Meilleur ami.
Albus Carter : Frère de cœur
Scorpius Anderson : Ami proche
Thomas Maxwell : Ami
Azadeh Gaunt : Tutrice et amie
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Mère : Hannah Abbott
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Grand-Mère : Alice Longbottom (Née Fawley)
Parrain : Harry Potter
Marraine : Luna Scamander (Née Lovegood)
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Re: TC - Elèves du futur
par Charlie T. Tierlney 10.02.24 22:32
TC élèves du futur- Retrouvailles des parents
Janvier 1977 - Bureau du directeur Albus Dumbledore.
Tout le monde retrouvait ses proches dans le plus grand des bonheurs, mais une heure c'était court, c'était succinct. Il y avait tellement de choses à raconter.
Rose profita de l'affection de ses parents. Elle lança un regard ému à Thomas qui serra sa mère et sa cousine. Elle vit la famille Malefoy apparaître aussi et enfin le couple Potter. Faisant attendre ses parents un instant, la jolie rousse alla embrasser son oncle Harry et sa tante Ginny, tandis que Hermione et Ronald allait enlacer le jeune Albus. Elle offrit un baiser sur la joue à son oncle Neville, souriant à sa meilleure amie heureuse qu'elle retrouve elle aussi ses parents. Puis elle se retrouva devant Katie Dubois. Sans attendre, elle offrit une accolade à celle qu'elle considérait comme une de ses tantes. Celle qui l'avait vu grandir. Elle eut une pensée pour le père de Thomas en prenant la main de son fils. Comme elle l'avait toujours fait.
Puis elle prit ses parents à part et leur raconta tout les détails; l'attaque ou comment elle avait été courageuse aux cotés de Thomas, le fait qu'elle s'était rapproché de certains maraudeurs dont Remus (ce qui plu à sa mère), le match de quidditch qui fit sourire son père et enfin nouvel an. Quand elle évoqua avoir vu un grand roux qui ressemblait à oncle Georges, Ron retint son souffle.
- Il s'agit sûrement de ton grand-oncle Fabian ou de Gideon. commenta le principal concerné.
- Je crois que j'ai entendu Parkinson prononcer le prénom de Fabian...
- Parkinson? questionna à nouveau son père
- Héra Parkinson.
Hermione regarda Ron d'un air intrigué.
- Ta grand-mère m'avait parlé de cette fille qui fréquentait Fabian. commença Hermione. - Malheureusement dans notre temporalité, la mort de ton grand-oncle l'a rendu folle. Elle est actuellement à la tête d'un empire colossale de mode sorcière, mais personne n'a réussi à la faire avouer ses meurtres. L'argent la protège. Tente de convaincre Scorpius ou Albus de se rapprocher d'elle et de la pousser vers le bien. Même si elle épouse Fabian, qu'importe. Il faut qu'elle s'émancipe...
- J'en parlerai aux autres. J'ai pas envie encore grand-mère Molly, ni grand-père Arthur...
- Ce n'est pas grave ma puce. En étant chez les bleus et proche de Thomas, Calliope ou encore Scorpius et Albus, vous pourrez tous changer le futur. J'en suis sûre.
- Maman, puis-je te ...parler en privé? souffla la jeune femme.
Ronald comprit et rejoint son meilleur ami, laissant les deux femmes entre elles.
- Voilà j'ai...je suis perdue. J'ai eu mon premier baiser avec Thomas et un date avec lui, mais je...j'aime Scorpius aussi. Qu'est-ce que je dois faire?
Hermione eut un petit rire, avant de passer la main dans les cheveux de sa fille.
- Mon ange...T'ai-je raconter ma quatrième année et mon triangle amoureux avec Oncle Viktor et ton père?
- Oui, mais...
- Tu as 16 ans et encore du temps devant toi. Ecoute ton coeur et il te donnera la solution, bien plus vite que tu ne le penses.
Rose hocha la tête. Il ne leur restait plus beaucoup de temps.
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Re: TC - Elèves du futur
par Morgana D. Sherwood 22.02.24 17:43
Retrouvailles
Bureau d'Albus Dumbledore — Janvier 1977
A-t-on plus important qu'une mère ? C'est elle qui nous donne la vie après l'avoir porté pendant plusieurs mois. C'est elle qui nous chérie et qui nous soutient quand cela ne va pas. C'est le mur solide d'une maison, la protection d'un toit, la chaleur réconfortante d'un feu de cheminée, la douceur du chocolat.
J'avais toujours porté la plus grande des affections à ma mère, et le plus profond des respects. Je ne connaissais pas de femme plus forte et plus sincère qu'elle, j'en avais toujours fait un modèle à atteindre. Alors quand je la vis se frayer un passage entre les familles se retrouvant, mon cœur se gonfla de joie. Pudique, je lui adressai un timide signe de la main pour l'inviter à approcher. Quand elle fut à mon niveau, elle prit mes mains dans les siennes. Nous restâmes un instant ainsi, sans rien nous dire. Si la parole est d'argent, le silence est d'or. Nous nous retrouvions sans un mot, elle détaillait mes traits et j'observais les siens. Je la trouvais aussi belle qu'avant, quoi qu'un peu plus fatiguée. Je lisais son inquiétude dans son regard, je sentais son soulagement, et je n'osais imaginer ce qu'ils devaient vivre en 2023. Elle parla la première.
« Tu n'as rien. »
Un constat plus qu'une véritable question à laquelle j'acquiesçais sans vouloir la lâcher. Nos parents avaient été mis au courant pour Pré-au-lard, une chance, je ne me trouvais pas sur place ce jour-là. Ma mère esquissa un sourire.
« Je suis contente de te voir, commença-t-elle avant de marquer une pause pour chercher ses mots (elle avait toujours été réservée, plus que moi.) Je voulais t'apporter ton livre préféré... Mais après vérification, il n'a été publié qu'en 89. Ce serait un regrettable anachronisme ici... »
Elle étouffa un rire embarrassé pour interrompre ses propos qu'elle jugeait sans tout trop stupides ou désinvoltes. Je la connaissais si bien, je ne pus m'empêcher de sourire à sa plaisanterie quelque peu maladroite. Elle libéra mes doigts pour remettre en place son pull en laine et se faire un peu plus présentable. Son regard quitta le mien et elle observa un instant les lieux, curieuse et fascinée de se retrouver dans le bureau d'Albus Dumbledore, quarante-six ans en arrière. J'en profitais pour la détailler à nouveau et je réalisai soudain la distance et les années qui nous séparaient. Je réalisai qu'elle m'avait manqué.
Je m'étais juré de ne pas pleurer, et voilà que je devais essuyer mes yeux humide du bout de ma manche. Ma mère sembla remarquer ma détresse car elle revint aussitôt vers moi. Elle glissa ses doigts dans mes cheveux et remit une mèche derrière mon oreille.
« Tu sais que je suis fière de toi, Morgana ? » Elle désigna mes camarades d'un vague signe de la main. « Toi et tes camarades... C'est une lourde responsabilité que vous avez, mais je suis convaincue que vous aller y arriver.
— On va essayer... Je ne peux rien te garantir.
— Oh allons ! souffla-t-elle d'un ton faussement agacée. Ne me fais pas croire que ma fille est pessimiste à ce point. » Réaliste, voulus-je la corriger, mais elle ne m'en laissa guère le temps. « Vous allez sauver le monde. De là où il est, ton père sera fier de toi, et je serai encore plus fière. C'est d'accord ? »
Elle planta son regard dans le mien et je fus bien obligée d'acquiescer.
« Entendu, chef. »
D'une main devant sa bouche, elle cacha le sourire qui étirait ses lèvres et tenta de retenir un gloussement amusée. A la voir si enjouée à l'idée que sa fille unique soit la sauveuse de l'humanité tout entière, je sentis mon cœur se serrer. Je gardais l'ombre d'un sourire, une joie de façade, mais, soudain, je me sentis mal. Je cédais finalement à mes pulsions enfantines et prit ma mère entre mes bras. Peut-être que la raison d'un tel geste lui échappait, mais quoi qu'il en soit, elle passa ses bras autour de moi et me rendit mon étreinte sans une once d'hésitation. Elle me souffla les mots doux et les paroles rassurantes dont les mères ont le secret, mais rien n'y faisait. Le poids de mes doutes et de ma culpabilité m'étouffait. Sauver le monde ? Quelle idée. Je n'allais pas les sauver, eux. Sauver le monde impliquait avant tout de semer le chaos. Détruire pour mieux reconstruire, comme papa me l'avait appris.
Oh, comme je m'en voulais.
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Re: TC - Elèves du futur
par Thomas D. Maxwell 23.02.24 12:23
Famille
Le temps filait. La relativité était une chose infâme dont on perdait rapidement le fil. Comment quelques secondes pouvaient-elles durer des heures et des heures, alors qu'on ne voyait pas passer les jours et les années ? Une pauvre heure bercée par la voix monotone du professeur Binns semblait des lustres, mais cette même heure passée avec les gens que l'on aimait devenait soudain bien trop courte et filait comme le vent. Et Thomas avait tant à dire !
Jolie Rose passa les saluer et Katie la serra avec tendresse dans ses bras. Revoir la jeune fille en pleine forme la rassura et, au fond, elle savait que son fils ne serait jamais seul si son amie d'enfance était avec lui. Ensemble, ils se soutiendraient dans cette épreuve. Thomas fit signe aux parents de Rose, au loin, et leur adressa un grand sourire. Voir des têtes connues lui faisait du bien. Personne ne mentionna ceux qui étaient absents, mais ils restaient dans leurs cœurs et Rose lui fit comprendre en silence.
Un instant. Sa main dans la sienne.
Fichue relativité. Il aurait voulu que ça dure plus longtemps encore.
Charlotte gloussa dès que Rose retourna voir ses parents et elle esquiva de justesse un coup de coude qui aurait dû être bien placé. Elle ne dit rien pour ne pas embarrasser son cousin adoré, mais il y avait sur ses lèvres un sourire espiègle et dans ses yeux une lueur qui disait je sais tout.
Pour ne pas s'attarder sur le sujet, Thomas se remit à parler. Il décida alors de raconter toutes ses aventures à sa petite famille. Katie Bell fut tout aussi surprise que comblée quand il lui annonça qu'il avait été envoyé à Gryffondor, cette fois-ci ! Il enchaina ensuite sur ses divers camarades de classe. Il parla de Mary MacDonald, une attrapeuse vive et rapide comme il n'en avait jamais vu, puis d'Elorah, une chouette fille qui a plus d'équilibre sur un balais que sur ses deux pieds ! Leur danse du nouvel an le faisait encore rire. Bien sûr, il ne put s'empêcher de parler des Maraudeurs. Je suis ami avec James, maman ! JAMES POTTER ! Katie éclata de rire face à l'enthousiasme de son fils et Charlotte le questionna au sujet du capitaine des Gryffondor et des autres Maraudeurs : elle voulait tout savoir ! Et Thomas n'était pas avare de détails. Il parla de Remus Lupin - futur professeur et premier loup-garou a avoir été décoré de l'Ordre de Merlin, PAR MERLIN ! - de Sirius Black, de Severus Snape, même, dont il évita soigneusement de mentionner le baiser avec James Potter.
Ses paroles emportèrent les minutes et alors qu'ils avaient dépassé la moitié du temps qui leur était accordé, Thomas se souvint d'un important détail.
« Oh...! Et j'ai vu Amelia, aussi ! »
Il eut un étrange moment de flottement durant lequel Katie et son beau-père s'échangèrent un regard. Charlotte ouvrit la bouche pour rétorquer à son cousin que ce n'était pas possible, mais elle se ravisa de justesse en réalisant que c'était important pour Thomas. Qu'y croire le ferait sans doute avancer. Katie resta un instant perplexe, elle aussi. La surprise passée, elle se mordit la lèvre le temps de trouver ses mots. Rien, ne vint, évidemment, et elle laissa le silence poser sa question à sa place. Une chance, son garçon était bavard.
« C'était la nuit ! J'ai entendu des voix et... » Il jeta un regard à sa cousine avant même qu'elle ne dise quoi que ce soit. « Et non, je suis pas complètement fou et je n'ai pas non plus consommé des herbes chelous ce soir-là. Enfin ! Bref ! Donc j'ai suivi les voix et je suis arrivé dans une salle que je connaissais pas. Là, yavait un grand miroir ! » Il illustra la taille dudit miroir en écartant les bras le plus haut et le plus bas possible. « Et dans ce miroir, yavait tout le monde ! T'étais là, Mam, et yavait aussi papa et Amelia...! »
L'émotion fit soudain trembler sa voix et Katie posa sa main sur l'épaule de son garçon pour le soutenir. Celui-ci ravala sa salive et prit une grande inspiration pour se ressaisir.
« Je te jure, j'ai pas rêvé. J'étais pas seul, vous pouvez demander à N... » A cet instant, comme attiré, son regard glissa en direction de la famille de Scorpius, en direction de cette femme qui avait tellement changé et qui, il voulait s'en persuader, était toujours la même. « … A une amie. »
Il ravala sa salive. Soudain, un étrange doute lui serra le cœur.
Narcissa Black était son amie. Tout comme James, Remus, Mary, Elorah... Tous ces gens qu'il aimait et appréciait en cette époque pourtant si lointaine. En changeant le passé, il allait changer leurs vies. En bien, pour la plupart. S'il pouvait permettre à James et Lily de connaitre leur fils, s'il pouvait éviter Azakaban à Sirius, s'il pouvait remettre Peter sur le bon chemin et lui redonner confiance... Mais était-ce vraiment une bonne chose ? Et s'il empêchait Narcissa de connaitre la joie du mariage et celle d'avoir un fils, puis un petit-fils ? S'il effaçait l'existence de Rose, de Scorpius, des autres ou de lui-même en changeant le passé ? Il priverait des centaines, des milliers de personnes de leurs enfants, modifierait complètement leurs vies et l'ordre du monde... Personne ne le saurait jamais, mais quand même... Changer le futur, était-ce une bonne chose, au final ? Qui étaient-ils pour s'octroyer un tel droit ? Ils n'étaient pas des dieux ! Et si ce qu'ils faisaient était mal ?
« Ya pas que les herbes qui font délirer. » La voix de Charlotte le ramena sur terre ferme. « Pour le cours de monsieur Londubat, j'ai lu un livre où ils parlaient des effets des champignons hallucinogènes. Si un elfe de maison en a foutu dans la soupe à Tomtom...
— Ou bien c'était le miroir du Risèd. » Thomas leva les yeux vers son grand-père. « Je ne l'ai jamais vu, mais j'ai lu ça dans un livre : un miroir qui montre ce que l'on désire le plus au monde. »
— ........... Tu es un génie, papy !!
— Un simple fabricant de balais, ça suffira. »
L'humilité de son grand-père le fit sourire, mais le vieux Dubois avait soulevé un détail important et son hypothèse collait avec ce qu'il avait vécu. Thomas en parlerait à Narcissa, chercherait des livres à ce sujet... Et tenterait de retrouver ce fameux miroir pour confirmer tout ça.
Une chance, l'intervention de sa cousine et de son grand-père l'avait interrompu dans ses tristes réflexions. Il balada son regard autour de lui et sur les familles à nouveau réunies, sans pourtant s'y attarder pour ne pas briser leur intimité. Un soupir fila entre ses lèvres.
« Ça va être bientôt l'heure. »
Jolie Rose passa les saluer et Katie la serra avec tendresse dans ses bras. Revoir la jeune fille en pleine forme la rassura et, au fond, elle savait que son fils ne serait jamais seul si son amie d'enfance était avec lui. Ensemble, ils se soutiendraient dans cette épreuve. Thomas fit signe aux parents de Rose, au loin, et leur adressa un grand sourire. Voir des têtes connues lui faisait du bien. Personne ne mentionna ceux qui étaient absents, mais ils restaient dans leurs cœurs et Rose lui fit comprendre en silence.
Un instant. Sa main dans la sienne.
Fichue relativité. Il aurait voulu que ça dure plus longtemps encore.
Charlotte gloussa dès que Rose retourna voir ses parents et elle esquiva de justesse un coup de coude qui aurait dû être bien placé. Elle ne dit rien pour ne pas embarrasser son cousin adoré, mais il y avait sur ses lèvres un sourire espiègle et dans ses yeux une lueur qui disait je sais tout.
Pour ne pas s'attarder sur le sujet, Thomas se remit à parler. Il décida alors de raconter toutes ses aventures à sa petite famille. Katie Bell fut tout aussi surprise que comblée quand il lui annonça qu'il avait été envoyé à Gryffondor, cette fois-ci ! Il enchaina ensuite sur ses divers camarades de classe. Il parla de Mary MacDonald, une attrapeuse vive et rapide comme il n'en avait jamais vu, puis d'Elorah, une chouette fille qui a plus d'équilibre sur un balais que sur ses deux pieds ! Leur danse du nouvel an le faisait encore rire. Bien sûr, il ne put s'empêcher de parler des Maraudeurs. Je suis ami avec James, maman ! JAMES POTTER ! Katie éclata de rire face à l'enthousiasme de son fils et Charlotte le questionna au sujet du capitaine des Gryffondor et des autres Maraudeurs : elle voulait tout savoir ! Et Thomas n'était pas avare de détails. Il parla de Remus Lupin - futur professeur et premier loup-garou a avoir été décoré de l'Ordre de Merlin, PAR MERLIN ! - de Sirius Black, de Severus Snape, même, dont il évita soigneusement de mentionner le baiser avec James Potter.
Ses paroles emportèrent les minutes et alors qu'ils avaient dépassé la moitié du temps qui leur était accordé, Thomas se souvint d'un important détail.
« Oh...! Et j'ai vu Amelia, aussi ! »
Il eut un étrange moment de flottement durant lequel Katie et son beau-père s'échangèrent un regard. Charlotte ouvrit la bouche pour rétorquer à son cousin que ce n'était pas possible, mais elle se ravisa de justesse en réalisant que c'était important pour Thomas. Qu'y croire le ferait sans doute avancer. Katie resta un instant perplexe, elle aussi. La surprise passée, elle se mordit la lèvre le temps de trouver ses mots. Rien, ne vint, évidemment, et elle laissa le silence poser sa question à sa place. Une chance, son garçon était bavard.
« C'était la nuit ! J'ai entendu des voix et... » Il jeta un regard à sa cousine avant même qu'elle ne dise quoi que ce soit. « Et non, je suis pas complètement fou et je n'ai pas non plus consommé des herbes chelous ce soir-là. Enfin ! Bref ! Donc j'ai suivi les voix et je suis arrivé dans une salle que je connaissais pas. Là, yavait un grand miroir ! » Il illustra la taille dudit miroir en écartant les bras le plus haut et le plus bas possible. « Et dans ce miroir, yavait tout le monde ! T'étais là, Mam, et yavait aussi papa et Amelia...! »
L'émotion fit soudain trembler sa voix et Katie posa sa main sur l'épaule de son garçon pour le soutenir. Celui-ci ravala sa salive et prit une grande inspiration pour se ressaisir.
« Je te jure, j'ai pas rêvé. J'étais pas seul, vous pouvez demander à N... » A cet instant, comme attiré, son regard glissa en direction de la famille de Scorpius, en direction de cette femme qui avait tellement changé et qui, il voulait s'en persuader, était toujours la même. « … A une amie. »
Il ravala sa salive. Soudain, un étrange doute lui serra le cœur.
Narcissa Black était son amie. Tout comme James, Remus, Mary, Elorah... Tous ces gens qu'il aimait et appréciait en cette époque pourtant si lointaine. En changeant le passé, il allait changer leurs vies. En bien, pour la plupart. S'il pouvait permettre à James et Lily de connaitre leur fils, s'il pouvait éviter Azakaban à Sirius, s'il pouvait remettre Peter sur le bon chemin et lui redonner confiance... Mais était-ce vraiment une bonne chose ? Et s'il empêchait Narcissa de connaitre la joie du mariage et celle d'avoir un fils, puis un petit-fils ? S'il effaçait l'existence de Rose, de Scorpius, des autres ou de lui-même en changeant le passé ? Il priverait des centaines, des milliers de personnes de leurs enfants, modifierait complètement leurs vies et l'ordre du monde... Personne ne le saurait jamais, mais quand même... Changer le futur, était-ce une bonne chose, au final ? Qui étaient-ils pour s'octroyer un tel droit ? Ils n'étaient pas des dieux ! Et si ce qu'ils faisaient était mal ?
« Ya pas que les herbes qui font délirer. » La voix de Charlotte le ramena sur terre ferme. « Pour le cours de monsieur Londubat, j'ai lu un livre où ils parlaient des effets des champignons hallucinogènes. Si un elfe de maison en a foutu dans la soupe à Tomtom...
— Ou bien c'était le miroir du Risèd. » Thomas leva les yeux vers son grand-père. « Je ne l'ai jamais vu, mais j'ai lu ça dans un livre : un miroir qui montre ce que l'on désire le plus au monde. »
— ........... Tu es un génie, papy !!
— Un simple fabricant de balais, ça suffira. »
L'humilité de son grand-père le fit sourire, mais le vieux Dubois avait soulevé un détail important et son hypothèse collait avec ce qu'il avait vécu. Thomas en parlerait à Narcissa, chercherait des livres à ce sujet... Et tenterait de retrouver ce fameux miroir pour confirmer tout ça.
Une chance, l'intervention de sa cousine et de son grand-père l'avait interrompu dans ses tristes réflexions. Il balada son regard autour de lui et sur les familles à nouveau réunies, sans pourtant s'y attarder pour ne pas briser leur intimité. Un soupir fila entre ses lèvres.
« Ça va être bientôt l'heure. »
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