Journal de R.A.B.
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1969 (huit ans) (15 décembre) Il fait froid, toujours froid dans la maison. J’ai été malade cette nuit. Elle ne doit pas le savoir. (16 décembre). Elle sait. (17 décembre) Sirius la déteste. Je l’ai entendu dans sa chambre à côté quand elle l’a puni pour m’avoir apporté de la nourriture. J’ai faim mais je vais bien, le nez dans les livres et dans les couvertures, ça va mieux. Surement a-t-elle eu raison. 1970 (9 ans) avril : Si Sirius est le seul à être sorti (sans moi) de la maison sans en avoir eu le droit ? Pas vraiment. Il est juste le seul à ne pas parvenir à comprendre ce qu’est la discrétion (ahem, pas que je sois bien meilleur). C’est étrange sans la magie. J’ai trouvé un cahier et un crayon posé sur une table dehors. Si la personne les a laissé c’est qu’ils ne devaient pas lui manquer. Possible que je ne sois pas sorti plus de vingt minutes quand ils n’étaient pas là. C’est Kreattur qui m'a presque ouvert l'entrée du manoir et quand je lui ai promis que je ne le ferais plus jamais : il a bien voulu ne rien lui dire à son retour. mai : Je n'ai pas voulu rejoindre Sirius cette fois. Il m’en veut. J’aime pas quand il m’en veut. J'aime encore moins quand elle le puni, quand la gifle forte est partie sans prévenir et qu'elle nous a lancé ces mots qu'elle nous donne depuis qu'on est en âge de comprendre et même avant. Les moldus ne sont que de la vermine. Je ne dois plus mettre un pieds dehors, c'est ce que je retiens de ce jour-là. Juin : Sirius n’arrête pas de parler de Poudlard. Mère lui a lancé un Silencio et si je m’en veux d’avoir apprécié le silence quelques minutes, j’ai vite eu peur qu’elle l’oublie dans un coin comme elle en a l’habitude. Septembre : Sirius est parti. Décembre : Je sais ce que c’est un Gryffondor. Sirius ne cesse d’en parler, tout le temps. Si sa présence m'a manqué, le silence commence à me manquer sincèrement. Je suis sur qu’à travers le mur de ma chambre il pourrait encore me parler de James, Remus et Peter. J’entends pas de noms de Serpentards étrangement. Je l’envie d’être là-bas, de s’éloigner de cette maison si froide mais s’il me parle encore des Gryffondor, je le maudits (c) ANAPHORE |
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1971 (10 ans) (janvier) Sirius est retourné à Poudlard. Je pense qu'il ne rentrera pas les prochaines vacances. Il ne l'a pas dit mais tout semble mieux pour lui que d'être ici. Je pense que je peux le comprendre même si je n'aime pas qu'il s'éloigne. (février) Je m'ennuie et même le piano me lasse. Il n'y a rien d'autre que je puisse faire dans cette maison sauf apprendre des sorts que je ne peux utiliser, m'avancer sur l'année à venir et dessiner. Dessiner m'aide ici malgré les visites d'amis des parents et de leurs enfants pour lesquels j'ai de la méfiance. Je ne devrais pas, ce sont des familles choisies par mère. (mai dessin de mylittlewizard) Kreattur me laisse sortir parfois quand ils sont absents. Il ne dit rien parce que je lui demande et qu'il n'est pas bon de rester si souvent enfermé. J'ai regardé ce peintre à côté du parc sans l'approcher. Je crois que j'aurais pu regarder comment il fait pendant des heures. Je demanderais à Parkinson comment elle fait, si elle n'aurait pas du matériel en trop. Même pour un rapprochement de familles, je doute que mère apprécie la futilité du dessin. Dessiner fait passer le temps, je suis plutôt fier de celui-là que j'ai mis des jours à terminer. J'ai utlisé les livres de la bibliothèque pour être au plus proche de la réalité pour les quatre animaux des maisons de Poudlard. Si je devais choisir, je sais que j'opterais pour le corbeau et le serpent. Juste le serpent. Je sais que j'irais à Serpentard même si le corbeau est beau lui aussi. (c) ANAPHORE |
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Re: Journal de R.A.B.
Juin 1971 (10 ans) Elle sait pour mes escapades mais n’a rien fait, rien dit, c’est contentée de tenter de deviner ce que je pense. Parfois j’ai l’impression qu’elle pourrait nous tuer d’un regard. Juillet 1971. J'ai hâte de quitter la maison. Je ne l’aurais jamais pensé quand Sirius était là. Il est là pourtant mais mère nous laisse rarement passer du temps ensemble. J’espère qu’à Poudlard ce sera différent, même en étant chez les Serpentards. Il faut que j’y sois, qu’au moins l’un de nous deux y soit. Septembre 1971 (11 ans) Je n’ai pas l’habitude. C’est bruyant la gare, le train quand elle m’ordonne de ne pas les décevoir. Je rentre dans le train, la tête dans l’écharpe déjà verte qu’elle m’a achetée au chemin de Traverse, reste aux côté de Sirius malgré l’air désapprobateur qui ne la quitte jamais de toute façon. Je jette un regard à James, Remus et Peter quand il me les présente avant de faire comme s’ils n’étaient pas là. Le paysage semble plus intéressant que cette façon beaucoup trop extravertie qu’ils ont de parler d’eux et de leurs vacances. Je m’échappe quand James me dit que Gryffondor est la meilleure maison avec cet air sur de lui qui je suppose empirera avec les années. Je suis soulagé J’aime pas Sirius quand il est à Gryffondor. Je vais l’ignorer, lui montrer que je peux. Décembre 1971. C’est d’un calme différent de la maison. (c'est quoi Noël ?) J’ai reçu des crayons et une partition moldue que j’ai rangé dans un coin. Je suis sur que c’est Sirius. Y’en a pas beaucoup qui savent. Juin J’écoute distraitement Barty chercher à se venger des Gryffondor mais d’un quatuor qui fait beaucoup trop parler d’eux. Mère a envoyé une beuglante à Sirius. Si le calme de Grimmauld me manque un peu, je redoute les deux mois à venir. Octobre (12 ans) Ils se sont ignorés tout l’été et elle l’a enfermé quand il a pensé fuir. Il est trop jeune, s’en sortirait pas à treize ans dehors. Je préfère quand ils s’ignorent. Quand ils passent à l’attaque, ça se finit toujours mal. Poudlard est comme une pause même si Sirius s’éloigne. Qu’on ne soit pas dans les mêmes maisons n’arrange rien et comme dit mère, c’est pour le mieux que je sois de moins en moins proche de celui qui ne fait que déshonorer son nom. Décembre Je rêve ou Barty m’a appelé petit roi ? Je lui ai donné une tape derrière la tête. ça ne l’empêchera pas de le penser, mais je déteste ce surnom. Juillet 1973 (13 ans) Sirius est allé chez James sans me prévenir. Ça fait mal qu’il pense que je l’aurais trahi. Et s’il n’a pas oublié mon anniversaire, j’en viens à détester celui qui lui a proposé de rester pendant ces vacances et peut-être bien les prochaines. Septembre. J’ai demandé de l’aide à Severus en Potion. J’essaye d’éviter de le croiser quand Mulciber est là. Il a cette même aura sombre que mère. Je sais qu’il a foiré l’essai d’attrapeur. Je tenterais peut-être si j’arrive à gérer l’emploi du temps. Décembre : J’ai envoyé un avion de papier magique à la tête de Sirius qui a été attrapé par Potter. Je leur disais d’arrêter leurs conneries. Sirius sait pourquoi, il ne pourra pas esquiver notre mère beaucoup plus longtemps. Résultat des courses, les voilà déguisés en père Noel avec des bonbons normaux pour tous sauf pour Serpentards. J’ai juré en leur renvoyant les bonbons mordeurs à la tête quand je le pouvais. Ils sont stupides et ceux qui rient avec eux le sont plus encore. C’est usant d’être le frère de Sirius, j’ai lâché à une tête blonde (Sulpicia) qu’il n’était pas mon frère quand elle m’a posé la question. Le rouge m’est monté aux joues facilement. J’étais fâché mais en même temps gêné qu’elle me pose la question ou ne le sache pas. (c) ANAPHORE |
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Re: Journal de R.A.B.
Fin décembre. Mère a compris qu’une beuglante ne servait à rien d’autre qu’empirer le comportement de Sirius. Eleanor m’a apporté une lettre ce matin. Dans quelques jours on devrait rentrer. J’ai rangé la lettre dans ma poche. Je pourrais ne pas la lire, la bruler mais je sais que ce ne serait pas à mon avantage d’agir ainsi. Je l’ai lue plus tard et ce n’était pas si terrible. C’était simple, efficace, elle voulait juste savoir si elle devait compter sur ma présence pour ces vacances. Je lui ai répondu aussi simplement que non en pointant du doigt qu’il y aurait tout ce que je voudrais au château pour prendre de l’avance sur le programme scolaire mais que je serais là pour les prochaines. C’est à moitié vrai, je ne devrais pas lui donner de fausses raisons même si c’est vrai que je me suis avancé. La vérité est que j’ai beaucoup de mal à garder la tête haute dans cette maison quand Sirius n’est pas là. J’ai jamais vraiment compris pourquoi ils ont ici cet entêtement de vouloir tout rentre si coloré à cette époque de l’année. Y’a de l’abus à vouloir mélanger les traditions sorcières et des ceux qui n’ont pas de pouvoir. C’est étrange et pas si dérangeant à la fois, alors que ça devrait. Cela fait du bien d’être au château et à la fois je pensais que Sirius resterait. Je résiste à l’idée de lui envoyer un cadeau, ce n’est pas comme si j’allais me faire l’affront de demander l’adresse de Potter. Pré-au-Lard n’était pas si morose. J’ai croisé Suplicia, c’était étrange. Je sais pas quoi penser d’elle mais la promesse d’explorer le château m’a redonné le sourire. Juillet (1975, 14 ans) dessin, Leah Granatelli Septembre Il était mieux pour toi comme pour moi que je te laisse (caché) au château ces deux-mois. Père est de moins en moins présent. Chanceux sont-ils tous les deux, d’avoir les moyens de quitter la maison quand ça leur chante. Je n’aurais pas pu, même si Barty, Pandora l’avaient proposé, à un moment j’aurais du rentrer. Je préfère quand elle est silencieuse. Je gère mieux ses silences que ses colères, que cette violence qu’elle a toujours eue. L’épaule démise lors d’une chute ‘accidentelle’ dans les escaliers ne s’est jamais remise réellement, il a fallut que j’attende un accident de Quidditch pour que Pomfresh me la soigne en même temps que le reste. Je ne veux pas que les autres se posent des questions. J’ai cru que Mary allait en poser. Elle est attrapeuse, elle pourrait voir que mon aisance dans les airs n’est pas comme d’habitude mais elle voulait s’excuser d’une victoire salement gagnée. Ah ? Si ce n’était que ça, je pouvais bien tenter de lui parler. Je n’avais pas la force de la chasser, je sais combien les Gryffondors peuvent être têtus. Octobre : Je crois que je vais arrêter de dire (par courrier) aux Maraudeurs d’arrêter leurs blagues stupides, leur acharnement contre un élève en particulier. Ca fait autant d’effet que les beuglantes de mère à Sirius. Décembre : Sirius a remarqué que quelque chose n’allait pas. Mais je suis resté comme je suis et lui tel qu’il est. Ce n’est pas dès demain que nous arriveront à mieux communiquer même si les discussions sont plutôt des bribes de mots pour voir si l’autre va bien en se demandant si sa réponse n’est pas un vaste mensonge à chaque fois. Il est revenu avec moi à Noël, n’aurait pas du. (c) ANAPHORE |
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Re: Journal de R.A.B.
Il y a quelque chose de différent. Possible que je n’arrive plus à me dire d’aller voir Sirius ou qu’on s’évite mutuellement. Je n’aime pas de voir qu’il s’éloigne. J’ai un mauvais pressentiment qui ne me lâche pas. Il va partir pour ne plus revenir un jour, je le sais. J’ai juste aucune idée de quand cela sera. Septembre 1976. (15 ans) Est-il possible de haïr ses parents ? C’est une question que j’essaye de chasser de mon esprit depuis cet été, depuis ce mois d’août ou elle a blessé Sirius d’une façon telle qu’il a choisi la fuite. Je n’ai jamais ressenti autant de rage envers quelqu’un que lorsqu’elle l’a fait en m’empêchant de bouger d’un impero informulé m’ordonnant de laisser faire. Le sortilège du Doloris est plutôt connu dans nos familles de l’élite mais naïvement j’ai cru qu’elle ne dépasserait pas cette ligne de non retour à la fois pour lui et pour moi même si je n’ai pas eu le courage d’ouvrir cette porte pour lui parler et peut-être oser partir avec lui. Nous le savons tous les deux, j’aurais été un frein, un lâche qui par crainte de leurs représailles aurait fait demi tour lui empêchant de cette même façon cette fuite salvatrice. Je n’ai rien montré le lendemain mais elle a su, je n’ai pas encore la capacité de la renvoyer de mon esprit. Elle sait que j’en viens à la détester mais que jamais j’oserais la désobéir. La haine lui va si elle garanti l’obéissance. Octobre 1976. Rogue ne devrait pas rester auprès de Mulciber. Il est dangereux, beaucoup trop sombre. Je l’évite depuis notre altercation dans les sous-sols du château. Je suis peut-être un lâche mais à raison, il me terrifie comme mère d’une certaine façon. Décembre 1976. Parler à Sirius est plus facile à dire qu’à faire, surtout que vu sa communication et la mienne, et bien, c’est que, bah, ça se finit pas si souvent bien même si les mots dépassent souvent notre pensée. Il m’agace et je dois l’agacer tout autant. Mais il ne me déteste pas, au fond, c’est tout ce qui compte. Mi décembre. Pré-au-Lard a été une catastrophe. Je suis pas resté dans mon coin comme beaucoup le penseraient mais il y a eu quelque chose, ce groupe de sorcier dont mère commence à beaucoup me parler. Elle était là, je crois. Et d’un coup des corps sont tombés et j’ai eu un moment d’absence ou je n’ai pas pu bouger ni même respirer quand le cadavre d’un commerçant est tombé à quelques centimètres de moi. Ils louent cet individu comme mère en parle avec une ferveur qu’elle n’a que pour la pureté du sang, cette ferveur qui me tétanise. Quelqu’un m’a tiré vers une boutique et je n’ai pas cherché à intervenir dans le combat même si James, (c) ANAPHORE |
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Re: Journal de R.A.B.
Janvier 1977 Je n’ai pas l’habitude de rester au château pendant les vacances, pas l’habitude de ne pas répondre aux hiboux de mère à qui je ne sais pas quoi répondre. Tout va bien, rien de différent ne se passe des autres années, Pré-au-Lard n’a jamais existé, je n’ai pas aidé mes amis à s’en sortir. C’est vrai, c’est faux j’ai été l’un des premiers à partir. J’ai jamais su gérer les combats quels qu’ils soient, j’suis partisan de la fuite, de cette lâcheté qui fait partie de moi, qui n'a pas pu s'empêcher de voir la vie s'en aller. C’est pour ça que je ne suis pas parti avec Sirius, que j’ai pas choisi de combattre Mulciber, que je suis resté distant à gérer Barty plutôt que de me demander pourquoi cela me décevait tellement l’agissement de James au nouvel an. Le match de Quidditch tombe à pic, pas qu’on ait oublié les rancoeurs, ce qu’il s’est passé, mais c’est le Quidditch, peu importe les maisons qui sont adversaires, j’assiste toujours. Entre les potins des Serpentards et les élèves qui sont vraiment intéressés par le Quidditch : il n’y a qu’un pas. Je récupère une écharpe Gryffondor que je suppose appartenir à Sirius et me faufile à un autre côté du terrain. Les dernières rumeurs du château ne m’intéressent vraiment pas et c’est peut-être un peu dommage que Gryffondor n’ait pas gagné contre les Serdaigles. Je me retrouver à demander de l’aide à James trois jours plus tard pour assister à un cours Je ne pensais pas me retrouver face à James en ce soir d’insomnie, je ne pensais pas découvrir encore un endroit secret du château. Si c’était plus étrange de se retrouver en compagnie de James que de découvrir quelques secrets de runes, peut-être bien mais que je sois maudit si l’information m’échappe à quelqu’un ou directement au concerné que j’apprécie malgré nos différences. Malgré ces frasques c’est quelqu’un bien, ne serait-ce que pour avoir aidé Sirius cet été même si rien n’est simple depuis, rien ne l’a jamais été. Je sais pas ce qu’il se passe entre Evan et Barty. Ils sont étranges, c’est comme s’ils se faisaient la gueule. Je préfère les éviter à mon tour pour ne pas avoir à être celui qui doit choisir, dire qui a raison, qui a eu tort, doit réparer. Ils sont assez grands mais j’aime pas quand ils sont ainsi. Je préfère quand c’est comme avant ou même quand ils sont tous les deux. Je ne râlerais pas en disant qu’ils me mettent de côté, promis, c’est pas mon genre mais faut qu’ils arrangent ce qu’il s’est cassé entre eux. Février 1977 La Saint-Valentin n’est pas une fête que j’affectionne. N’est-elle pas Moldue ? Je n'en sais rien, ce n’est pas l’important au final. Ce n’est pas nécessaire tout ce rose, toute ces intentions que l’on donne dans le fait de nous faire oublier ce qu’il s’est passé à Pré-au-Lard, de reprendre une vie normale comme si l’attaque ne nous avait pas touché. Je suis grognon mais malgré moi, la Saint-Valentin joue son rôle. J’essaye de parler à Leia que j’avais ignoré depuis le nouvel an. Si le nouvel an et le défi stupide a été une aubaine pour tenter d’en ignorer certains, il y en a d’autres que j’ignore depuis l’attaque, ceux-là différents de nous, différents des Black, de ces familles qui ne veulent qu’il n’y ait qu’eux à détenir ces pouvoirs qui nous sont donnés. L’attaque me donne à réfléchir plus encore que ce qu’il se passe au château, ce que je vois tous les jours : ce que les né-moldus nous montrent dans leur façon d’agir. Ils ne sont pas tous aussi bêtes qu’on aime le penser, peut-être que certains méritent notre attention. Non. Je sais que certains méritent notre attention. C’est peut-être bien finalement que je n’ai pas à affronter mère. C’est la troisième lettre que je laisse sans réponse depuis Noël. La seule que je lui ai envoyé résumait en une phrase. « Tout va bien, ne t’inquiète pas. » Même si je doute qu’elle se soit réellement inquiétée. ONAGAGNELEMATCH. Je ne me lasserais jamais de ce sport même si je me fou de qui gagne ou perd, n’empêche que ça fait du bien quand Serpentard l’emporte, quand les couleurs de ma maison sont d’autant plus une fierté. 15 févrirer 1977 J’ai reçu une broche, un corbeau. Depuis quelques heures, j’essaye peut-être de savoir qui c’est en sachant bien que si une personne se donne le mal de ne pas se dévoiler, c’est qu’elle ne va pas se trahir. La broche me donne cette idée alors que c’est stupide, que je ne devrais pas continuer ces quelques croquis d’une personne qui accapare un peu trop souvent mes pensées depuis quelques temps. Pourtant, c’est cette décision qui me fait garder les yeux ouverts au lieu de grappiller quelques heures de sommeil quand l’insomnie est présente. Le dessin est terminé mais je me refuse à le lui envoyer avec un hibou de l’école pour la Saint-Valentin. Ce serait donner trop d’importance à cette date qui est stupide, qui aura une signification différente après celle de 1977. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris ce soir. Encore un peu j’aurais pu dire à James que je l’appréciais, c’est peut-être bien totalement ce que je lui ai dit en restant avec lui malgré l’artefact de cet esprit frappeur qui La nuit suivante. Que se passe t-il en ce moment au château ? Cela fait un moment... entre la pièce qui apparait de nulle part m’enfermant avec James et mes pensées qui me trahissent lors de rêves qui me mettent dans tous mes états. J’ai du mal à ne pas y penser quand je croise James, quand je sais que je ne pourrais pas l’accoster ainsi avant un moment. Comment suis-je sensé lui faire face après ce qu’il s’est passé. J’angoisse pour rien, il n’était pas là, ce n’était pas lui, pourtant j’ai envie de sentir son toucher, entendre ces mots qui rassurent, d'accaparer ces gestes qui me font me sentir un peu plus vivant à chaque instant. Je dois me ressaisir, ne pas rougir à la pensée de ce baiser imaginaire, à sa chaleur si familière quand on vient à se croiser, quand je choisi la fuite, quand toujours je choisirais la fuite. Je me connais assez bien pour ne pas le nier (c) ANAPHORE |
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