[QUETE] La cape d'invisibilité et l'étrange miroir parlant feat James Potter et Thomas D. Maxwell

La cape d’invisibilité et l’étrange miroir parlant

Attends mec, j’ai une idée.

Lorsque James Potter commençait une phrase par ces quelques mots, Thomas l’avait rapidement compris, cela n’annonçait rien de bon.

Cela ne faisait que quelques mois qu'il était à Poudlard en 1976 et cela lui semblait être des années. Il avait été plus facile que prévu de se lier d'amitié avec James Potter - leur passion commune jouait beaucoup - et il n'avait pas vu le temps filer. Il en oubliait presque sa mission et le fait qu'ils n'étaient pas de la même époque quand ils parlaient, comme ce jour-là, de Quidditch pendant des heures. Un sourire greffé aux lèvres, il songeait à la chance qu'il avait et avait hâte de rentrer chez lui pour le raconter à sa mère : James Potter, quoi !

Soudain, l'autre poursuiveur se stoppa et le plaqua contre la rambarde de l'escalier. Thomas regarda autour de lui, sans comprendre ce que Potter avait vu et qui avait pu faire germer une idée dans son esprit trop fertile. Il regarda passer les élèves en troupeau qui allaient paître ailleurs. L'impatience le titillait de plus en plus, malgré tout, il voulait savoir. Lorsqu’ils furent enfin seuls, James lui confia son projet secret : le concierge lui avait confisqué quelque chose, et il fallait le récupérer.

Oui, non, pourquoi pas ? Le fiston Dubois ne pouvait refuser un peu d'aventure, lui qui ne tenait jamais en place, mais il était plutôt du genre à grimper dans les arbres ou à vouloir voler jusqu'au sommet des tours du château. Pour ce genre de mission commando secrète, il préférait avoir un plan solide et réfléchi. Il faut croire que James était plus impulsif que lui.

Thomas n’eut pas le temps de donner son avis. Qu’il fusse positif ou non, James l’entraîna dans les couloirs.

Lancé de dé:

Le sort était avec eux, ils ne croisèrent personne dans les escaliers et purent atteindre le bureau du concierge sans encombre... Ou presque. Thomas ralentit le pas et tira sur la manche de James pour le forcer à faire de même lorsque la silhouette d'un professeur se dessina dans le couloir. L'ex Serdaigle n'assistait pas à ses cours, mais il reconnut le professeur à lunettes qui lui avait posé tout un tas de question trop précises sur son "village" et le pourquoi de sa venue ici. Arrivant à son niveau, Thomas lui offrit un sourire et le salua comme si de rien était.

Le professeur Trinder leur jeta un regard soupçonneux - il faut croire qu'il connaissait tout particulièrement la réputation de Potter - mais décida de les laisser tranquille. Après un dernier regard pour le gamin du futur, il passa son chemin et disparu à l'angle d'un couloir.

Thomas poussa un soupir de soulagement. Il se croyait dans un de ses jeux vidéos moldus où il faut échapper à la vigilance des ennemis... Comme c'était excitant ! Une fois arrivés à destination, il balaya les alentours du regard : la voie était libre. Mais pour combien de temps ?

« Bon, il faut faire vite ! C'est sûrement fermé à clef, tu connais un sortilège de déverrouillage ? » Il marqua une pause, avant de préciser avec un sourire :« Du genre Alohomora, pas Open Sesame qui fait exploser la porte. »

Un sort plus spectaculaire, certes, mais bien moins discret.

La cape d’invisibilité et l’étrange miroir parlant

La porte habilement ouverte par James, les deux rouge et or se glissèrent dans le bureau du concierge. La voie était libre, le Capitaine des Gryffondor put alors se confier sur l'objet de leur quête. L'émerveillement naquit sur le visage de Thomas dès que James donna le nom de la chose qu'il souhait récupérer. Une cape d'invisibilité. UNE CAPE D'INVISIBILITE PAR MERLIN ! Les étoiles qui brillaient dans les yeux du fiston Dubois en disait long sur le fond de sa pensée et il trépignait d'impatience à l'idée de voir un tel objet.

« Oh mais c'est trop bien...!! Je vais t’aider à la retrouver, ta cape ! Et je dirais rien, promis ! » Il acquiesça vivement d'un signe de la tête, avant d'esquisser un sourire plus amusé. « Mais je veux pouvoir l’essayer un de ces jours ! »

Par exemple, pour quitter l'antre du dragon. Avant qu'il n'ait le temps d'approfondir sa pensée, une force étrange et inexplicable les emporta. Difficile de décrire le sentiment qui le prit à cet instant, mais comme après une balade en bateau sur une mer déchainée, l'ex Serdaigle avait un peu la nausée. Il lui fallut un peu de temps avant qu'il ne reprenne ses esprits et qu'il puisse balayer la pièce du regard. Elle était immense, des dizaines - des centaines - d'objets étaient entreposés ici et là, tout autant de trésors à découvrir. La poussière lui chatouilla le nez et le fit éternuer. Quel était cet endroit ? La salle sur demande...? Il renifla, perplexe, quand un bouquin attira son attention.

« Voyons voir ce qu'on a là... » Il attrapa sa baguette et lança l'un des sorts les plus simples au monde. « Accio ! »

Rien, nada, que tchi. Thomas haussa un sourcil et agita à nouveau sa baguette bien comme il faut. Toujours rien. Après un autre essai infructueux (le fiston Dubois est tenace), il tenta alors d'ouvrir l'un des coffres à l'aide du fameux Bombarda Alohomora. Encore rien. Toujours rien. Il fallut se rendre à l'évidence :

« Ya un soucis avec la magie, on dirait. » Oui, parce qu'avouer sa propre nullité ne lui frôla même pas l'esprit. « Tu penses que quelqu'un a lancé des sorts de protection ? »

Ça l'embêtait. Déjà qu'ils allaient passer des heures à chercher la cape de James dans tout ce bazar, ça allait leur compliquer la tâche. Que faire ?

le dé de la Destinée:

Les statues qui les surveillaient dans un coin de la pièce l'invitèrent à la prudence. Depuis un certain épisode de Doctor Who, Thomas se méfiait des statues, surtout si elles représentaient des anges ou des chérubins. Hm... Songeur, il glissa ses mains dans ses poches. Entre les vieilles miettes de gâteaux et les papiers de bonbons, il sentit sous ses doigts quelques objets qui pourrait sans doute lui servir : deux trombones et un élastique jaune. Oh, parfait ! Le héros de toute une génération pouvait faire des miracles avec un tel attirail. Thomas eut un sourire, il était temps de faire honneur à ce cher MacGyver. Il tendit sa main et les attaches en métal à James.

« J'ai vu à la télé qu'on pouvait ouvrir les serrures avec un trombone... Tu veux essayer ou je m'en charge ? »