Hadès & Perséphone, une histoire d'amour répétitive (Oscar & Perséphone)

Rp Commun

Hadès & Perséphone, une histoire d'amour répétitive

@Persephone A. Selwyn

Cinq filles toutes plus belles les unes que les autres. C'était ce qu'on disait de la famille Selwyn. Et chanceux étaient les prétendants que le couple patriarche acceptaient dans leur cercle. Si Oscar avait été un peu moins concentré sur sa situation, peut-être se serait-il rendu compte que cette invitation surprenante était désirée. Le Slughorn était un bon parti financier et également en terme de popularité. Et puis, il y avait cette attirance que certains de ses collègues avaient sous-entendus; Perséphone Selwyn s'intéressait à son professeur depuis bien plus longtemps qu'on ne l'aurait pensé, sauf qu'il l'ignorait.

La trouvait-il à son goût? Il ne l'aurait jamais avoué, mais depuis quelques temps il avait bien remarqué que la jeune fille était devenue femme. Ses courbes, ses lèvres pulpeuses, ses approches discrètes...Mais il ne fallait pas.

La discussion commença simplement. Les aspics n'étaient plus si loin et le mentor avait été de bons conseils. Un sourire satisfait se dessina sur les lèvres d'Oscar.

- Vous m'en voyez ravi. Mais ne vous inquiétez point pour la suite. Vous avez du potentiel Perséphone. Je vous l'ai toujours affirmé et je continue de le faire. Vous ferez une formidable medicomage, si cela est votre destin.

Son verre à la main, il observait la jeune femme en face de lui. Sa robe la mettait joliment en valeur et sa coiffure entourait son visage correctement. Telle une petite poupée parfaite, Oscar était sûr qu'elle faisait la joie de ses parents. À son discours, le professeur de potion eut un petit rire. Effectivement, il l'avait considéré comme son égale alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. Mais n'était-ce pas comme cela qu'il fallait faire? Parler aux enfants comme on parle aux adultes?

- Vous étiez déjà assez mature pour votre âge. Mais oui, votre pauvre soeur voulait m'avoir pour la soirée. Elle disait à qui veut bien l'entendre qu'elle réussirait à me séduire. Certes, la beauté des Selwyn est réputée, mais vous me paraissiez si intéressé par mon domaine que je n'avais qu'une envie: vous en apprendre plus!

L'aveu de la jeune femme fit lever un sourcil au sang-pur. Alors elle était à l'initiative de cette rencontre? Comme c'était...intéressant. Mais après tout, il était son mentor, cela ne devait point le surprendre.

- Déplacé? Me prendriez-vous pour un vieux langue de plomb? dit-il avec un sourire. Je ne suis pas des plus agréables, je le consens, mais je vous ai toujours beaucoup apprécié. Mes heures supplémentaires en votre compagnie n'ont jamais été un châtiment et c'est à moi de vous remercier. Pour tout vous avouer, votre compagnie illumine un peu mes journées en ce moment. Depuis que ma fiancée a....disparu, j'ai besoin de me changer les idées.

Elle n'avait pas vraiment disparu, mais les chances pour qu'elle retrouve la mémoire étaient minimes. Très minimes.

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Hadès & Perséphone, une histoire d'amour répétitive

@Oscar Slughorn  

« Le potentiel est une chose…Mais cela peut également se transformer en véritable gâchis. Il faut tout un travail pour qu’il s’épanouisse pleinement. Et vous avez été un véritable Pygmalion pour moi. »
Il y avait une chose à savoir sur Perséphone, c’est qu’elle choisissait rarement ses mots au hasard. En chez les Selwyn, on ne plaisantait jamais avec la mythologie grecque. La jeune femme se leva et s’approcha de la bibliothèque ou tronait des ouvrages et des grimoires plus ancien et précieux les uns que les autres. Doucement, elle fit glisser ses doigts sur la tranche de l’un d’entre eux. « Ce mythe m’a toujours fasciné. Quand j’étais enfant je ne comprenais pas bien comment un homme pouvait tomber amoureux d’une statue. Ca me semblait completement fou. Et puis en grandissant, j’ai compris…Le nombre d’heure qu’il avait passé sur son ouvrage ; lui donnant forme heure après heure avec son ciseau. Avec ses mains. Il y a de l’amour dans la création. J’arrive à voir cela désormais quand je concocte une potion. Enfin…je ne dirais pas que je suis une virtuose capable de créer ses propres décoction…Non…Mais j’arrive à l’entrevoir. A le toucher du doigt… »
Elle eut un sourire rêveur quand, se retournant elle croisa de nouveau le regard d’Oscar.
« J’arrive à le voir dans vos potions. Et peut-être qu’un jour j’arriverai à en approcher. » Perséphone haussa les épaules. Son avenir dans la médicomagie était tout tracé. Son père en avait décidé ainsi. Il était un cadet, et c’est à Sainte-Mangouste qu’il avait réussi à se tailler la part du lion. C’était son fief, son héritage. Et il comptait bien le transmettre à ses filles. Perséphone avait un très gros potentiel et ses parents s’attendaient à ce qu’elle le réalise.
On en revenait là…A son potentiel, et à son destin tout tracé.
« Disparue ? Oh j’en suis désolée… »C’était sincère. Perséphone n’était pas du genre à se réjouir du malheur des autres. Mais elle ne voulait pas non plus se montrer intrusive. Mais la curiosité était un vilain défaut qui, chez les Selwyn, n’était pas réservé qu’a Pandore, sa sœur ainée.
« Puis-je vous demander…Non non, oubliez, c’est inconvenant et intrusif… » se reprit elle avec une grimace d’excuse. « Je ne suis plus une de vos élèves, mais je reste une étudiante de Poudlard… »

Une étudiante que ses parents avaient fort opportunément laissé seule avec son professeur. Ce qui laisser clairement voir leurs intentions pour cette invitation. En temps normal, Perséphone avait toujours au moins une de ses sœurs comme chaperon. Mais la sorcière n’en avait cure. En vérité, elle n’avait jamais été aussi heureuse de les contenter. Si elle avait toujours respecté les convenances, il y avait plusieurs fois où elle se serait bien perdue dans l’odeur de cèdre, de santal et d’ébène qui émanait de lui lorsqu’il venait observer le contenu de son chaudron, ou la découpe d’un ingrédient. Et que dire de la manière dont il posait les mains sur les siennes pour corriger sa position. Mais si l’imagination enflammée de l’adolescente qu’elle était alors lui avait fait des rêves ou cette situation dérapait immanquablement, la personne respectable qu’elle était avait chassé ses idées incroyablement indécentes dès le matin venu. Mais jamais elle n’arrivait vraiment à combattre ces pensées.
C’était d’ailleurs peut-être pour cela qu’elle était revenue vers lui ce soir.
« Je suis contente que vous pensiez cela de moi en fait…C’est sans doute parfaitement égoïste et mal élevé de vous dire cela mais…Mais…un peu seulement ? Que devrais-je faire si voulais illuminer vos journées à plus long terme ? »