❝ When the cauldron boil, bake and explose. ❞ (Ft. Potter)

Les cours de potions est celui que j'attends le plus, ça, et les cours de défense contre les forces du mal. Ce que j'aime le moins c'est de partager les mêmes cours que ces sales idiots sans cervelle de Gryffondor dont la moitié ne savent pas lire correctement des instructions, savent-ils même lire ? Suis-je étonné de voir que Potter veut se donner en spectacle pour montrer à quel point c'est un débile profond ? Non. Par contre, je suis étonné qu'il ait choisi pour partenaire Narcissa, et ça fait quelque temps de les voir partager la même table dans ce même cours. Il s'est disputé avec Lily, lui aussi ? Si c'est le cas, ça sera ma bonne nouvelle de l'année, ça me donnera le champ libre pour réessayer de rétablir un contact avec elle, même si elle a été très claire à ce sujet. Concentré à ma tâche, je regardais furtivement Lily, elle s'en sort bien, elle s'en sort toujours bien, je fais un léger sourire en pensant à toutes ces années où on faisait des potions ensemble. Un bruit étrange attire mon attention, Potter, toujours Potter. On dirait que s'il n'attire pas l'attention une fois par jour, il va mourir. Cet idiot a surement mélangé deux potions ensemble qui ne fallait surtout pas faire. Résultat et sans surprise, il a été mis en retenue après que son chaudron lui exploser en pleine figure, sa coéquipière également. Son explosion marque la fin des cours, le professeur m'interpelle à son bureau. Je pense que c'est au sujet du poste de président de club que j'ai postulé. En effet, il y a une quinzaine de jours de cela, j'ai déposé ma candidature pour remplacer l'ancien président du club de potion après que celui-ci a été diplômé de Poudlard. Un président tout à fait convenable, mais qui se reposait uniquement sur son livre sans chercher à approfondir ses connaissances, le club n'a été que pour lui un moyen rapide d'augmenter ses notes et je n'ai donc rien appris de concluant à son enseignement. Loin de moi d'avoir découvert une passion pour l'enseignement, et entre nous, enseigné à de bandes de cornichons sans cervelle qui ne comprendront pas grand-chose la science subtile et l'art rigoureux de la préparation des potions, à la beauté d'un chaudront qui bouillonne doucement, ne m'intéresse pas. Simplement que le poste de président de ce club peut me permettre de jouir de pas mal d'avantage comme avoir à gérer le stock des ingrédients, trouver des recrues qui pourront m'aider à leur insu à améliorer le manuel.

« Vous m'avez appelé, Professeur ? » Je m'approche vers le bureau.

« Oui, oui, approchez, ne soyez pas timide. J'ai bien reçu votre demande d'admission pour le poste de président du club de potion, j'accepterai avec joie, mais j'aimerais vous testez un peu votre façon d'aborder un cours. Je pense que c'est le moment idéal que vous aidiez un peu M. Potter à s'améliorer, il a de grandes capacités, mais sa tendance à vouloir expérimenter un peu les choses à sa manière lui porte préjudice. » Les paroles du professeur bourdonnait dans mon oreille comme une guêpe près de mon oreille, j'ouvre lentement la bouche abasourdie par sa demande. Lui ? Enseigner à Potter ? Pourquoi ? Qu'est-ce-que je vous ai fait pour que vous me punissiez ainsi ?  Je regardais le professeur avec incompréhension. C'est de la pure folie. Pire, c'est du sadisme, un complot contre ma personne.

« Plaît-il ? » Demandais-je d'une petite voix, je pense avoir mal compris, il a peut-être eu un excès de folie en inhalant un peu trop de fumée de potion.

« Vous êtes un de mes meilleures élèves, si ce n'est vous le meilleur, je pourrais vous donner le poste de président à l'instant même, M. Snape, mais vous avez tendance à être... comment dire... trop taciturne et trop renfermé sur vous-même. Si vous arrivez à obtenir un petit résultat positif de M. Potter, le poste de président du club est à vous. Prenez ça pour une expérience à rajouter à votre C.V »

Je fronce les sourcils, clairement, je le prends plutôt comme une punition. C'est une punition. Potter est un dangereux et un inconscient doublé d'une crétinerie profonde qui n'a pas une once d'intelligence pour comprendre la beauté de cet art, autant essayer de faire apprendre le ballet à un troll des montagnes. Un tas de muscle qui n'a qu'un soufflard à la place d'une cervelle. Si je n'accepte pas, je ne pourrai jamais avoir accès de façon illimitée aux réserves des ingrédients, je ne pourrai jamais tester mes expériences ou faire une nouvelle découverte et ça me fout en colère de savoir que ma réussite dépend de Potter. Pourquoi faut-il qu'il me gâche la vie, comme si le fait de m'avoir fait arracher à Lily n'a pas suffi à me briser encore plus. Dans un soupir de lassitude, je finis par accepter.

« Bien. Je verrai ce que je peux en tirer de lui, cela dit, n'espérez pas un résultat concluant. »

Et me voici dans la salle des potions à dix-neuf heures tapantes avec l'idée d'en finir au plus vite. Je suis déjà à ma place habituelle, sortant ce qu'il faut pour préparer un début de cours, un truc lent qui demande concentration pour ne pas l'entendre brailler. Cinq minutes, puis dix minutes passent. Il ose enfin se pointer, je lui lance un de ses regards noirs pleins de haine, tout chez lui m'insupporte.

« Il est évident au vu des derniers événements que vous avez de profondes lacunes en classe de potion. J’ai donc demandé à notre meilleur élève, monsieur Snape ici présent, s’il acceptait de prendre un peu de son temps pour vous aider à effectuer un rattrapage dont vous avez cruellement besoin et en échange de points de maison bien mérités, il a accepté. » C'est totalement faux. Je ne fais cela que pour le poste de président du club, c'est tout. Le professeur me recommande quelques idées de leçons à lui enseigner, mais j'avais toute autre idée en tête.

Quand le professeur quitte la pièce, je pousse un long soupir, je suis déjà fatigué d'avance par ce que je sais d'avance plus ou moins à quoi m'attendre. Je me suis levé de ma chaise pour m'approcher face à lui, il était temps de lui montrer que je n'ai plus peur de lui. Plus jamais je n'aurais peur. Plus jamais je prendrai la fuite devant lui. Je m'approche de lui pour le provoquer et lui lancer un regard noir.

« Avant que tu ouvres ta bouche, ce n'est pas par bonté de cœur que j'ai accepté, Potter. Un geste, un coup de ta part et tu le regretteras. »

Je suis suffisamment proche de lui, presque tête-à-tête. Il n'y a plus Lily pour intervenir. J'ai beaucoup d'idée en tête, des sorts que j'ai inventés pour l'humilier comme il m'a humilié parce que je m'ennuie et que la vengeance que je lui prépare n'est rien à côté de ce qu'il m'a fait subir il y a quelques mois, mais je dois rester calme, je dois absolument décrocher ce poste. Je me recule pour lui tourner le dos.

« Mais pas pour toute suite. Sors ton manuel et prend un chaudron, je vais marquer ce qu'il faut faire au tableau. J'espère pour toi que tu connais tes bases. »

Je ne suis pas très convaincu que Potter puisse connaître la subtilité des plantes, de comprendre l'art de la préparation des potions. Bien que je rêverai de fracasser son crâne aussi gros qu'une pastèque avec son chaudron, je devais essayer de me contenir, sa réussite dépend de mon poste de président du club de potion que je convoite tant.

Pendant que j'écris les vrais ingrédients et le mode de préparation sur le tableau noir, je me retourne un peu voir ce qu'il fait, s'il ne fait pas un coup tordu, comme avoir l'idée stupide de m'attaquer derrière mon dos. Je constate que non, je retourne à mon écriture sur les quelques étapes qu'il doit prendre en compte. Le manuel est bourré d'ineptie, je ne comprends pas pourquoi on s'obstine à l'utiliser de nos jours.

« Potion Occulus. Ne prends pas en compte l'étape 4, 7 et 12, tu suis ce qui est marqué au tableau. » Dis-je d'un ton sec. C'est une potion basique présent dans tous les manuels de potion que même un enfant de quatre ans peut réussir, mais c'est également où ce crétin n'aura pas à mélanger deux fioles pour faire ses petites expériences douteuses.  En gros, c'est une leçon de première année basique, je le prends clairement comme un gros con, mais c'est un gros con.

« Tu as intérêt de faire ça correctement, Potter. Je ne te laisserai pas partir tant que tu n'as pas fait quelque chose de relativement correct, quitte à ce que tu restes toute la nuit. »

Fire burn, and cauldron bubble

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Être dans la même pièce que Potter est une torture de tous les instants. Je surveillais ses moindres faits et gestes, tout peut très vite dégénérer avec lui. Je fis un sourire narquois, quand il comprend que je le prends pour le gros con qu’il est en lui imposant de concevoir la potion d’occulus. « Si c’est si facile pour toi, pourquoi es-tu toujours aussi myope ? » Je savais pertinemment qu’aucune potion ou de sortilège peut soigner efficacement les problèmes de vue, c’était simplement de la pure provocation. C’était jouissif de n’avoir aucun professeur, aucun élève pour témoin pour laisser place à toutes les possibilités que je pourrais faire pour l’emmerder jusqu’au bout. Je ne le laisserai pas partir tant qu’il n’aura pas fait une potion que je jugerai comme convenable. Les bras croisés, le crétin Potter s’oppose à suivre mes instructions, parfait, j’ai toute la nuit devant moi et il finira par craquer, je sais bien faire preuve de patience et de résistance. Ses provocations ne me touchent pas, je le connais à force, il essaye de gagner du temps pour vite se débarrasser de sa punition.

« Qu’importe les raisons, Potter, et si tu arrêtais de geindre, plus vite tu auras fait ce que je te demande et plus vite tu sortiras. » Dis-je d’un ton lasse. Je pousse un soupir, la nuit va être longue, je le sens.

Je le fixe pendant qu’il sort son infusion d’armoise, je ne sais pas pourquoi, mais je me sens de lui expliquer mes raisons de pourquoi il devrait suivre mes instructions au lieu du manuel scolaire. Je m’approche de lui rapidement comme ma mère qui fonçait sur mon père pour lui demander des explications ou justement de cracher sa haine. Je me penche vers son visage pour capter toute son attention.

« Pour votre information, Potter, l’étape 4 doit être un jaune bien plus foncé qu’un jaune classique. Pour la septième étape, remue une fois dans le sens aiguille d’une montre, et ensuite trois fois dans le sens contraire, la couleur orange sera plus consistante. Pour finir, à l’étape douze, la couleur violette doit se rapprocher de la couleur d’un raisin noir. »

Je recule, finalement, être professeur pourrait me plaire si j’ai de vrais élèves soucieux et passionné, et pas une espèce de cornichon qui a un soufflard à la place du cerveau comme Potter.

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C’est grisant de voir le crétin des lions essayait de comprendre pourquoi j’ai accepté la demande du professeur Slughorn. Le voir mariner, de réfléchir à toutes les propositions du possible aux plus improbables, m’amuse énormément. Je ne dirais rien à ce sujet, peut-être, essayer d’attiser sa curiosité, le mettre en doute et le faire cogiter au maximum, si cela pouvait le faire concentrer sur le devoir demander.

« Si tu tiens vraiment à le savoir, fait la potion et je te le dirais, sinon, tant pis pour toi. »

Potter finirait bien le savoir tôt ou tard de toute façon, on n'a pas fait plus têtu que lui. Voyant enfin qu’il commence à coopérer, je m’éloigne de lui, retournant à ma place, celui du bureau du professeur.

Mon prochain premier cours pour le club de potion portera sur l’Elixir d’Euphorie, une potion que j’avais fait une fois en troisième année sur Pettigrow quand Rowan et moi, on l’avait acculé dans un coin pour qu’il serve de cobaye forcé pour mes tests de potions. Il avait été pris par un fou rire hystérique et il s’est mise à chanter, impossible de le calmer. Je n’ai jamais su ce qui avait mal fonctionné, je crois avoir ma petite théorie ; je vais essayer de mettre un brin de menthe poivrée pour contrer les effets secondaires comme le chant.

Je remplis mon chaudron d’eau et faire bouillir à feu doux, en attendant à ébullition, je prépare les ingrédients ; un brin de menthe poivrée, sept figues (et non cinq), des épines de porc-épic (équivalent à deux cuillères de café), six fèves sopophoriques, préparer une infusion d’armoise.

Concentrant sur la tâche, j’aime entendre le bouillonnement du chaudron, l’accalmie d’une salle et qu’il n'y a personne pour venir me distraire.

…

…..

………

Attendez…

C’est étrangement calme…

Trop calme.

Je levai les yeux vers Potter, je l’avais complètement oublié, celui-là ! Son chaudron émet un drôle de bruit. D’un coup d’œil rapide d’analyse, je vois qu’il avait à peine commencé et qu’il a peut-être… non, je suis sûr qu’il a commencé par mélanger au contraire du sens d’une aiguille d’une montre ! Quel crétin !

« POTTER ! » coupant le feu de mon chaudron, je m’avance vers lui d’un pas rapide pour lui arracher des mains la louche pour récupérer les dégâts

« Tu ne sais donc pas lire le tableau ? Tu es si myope que ça ? Combien de fois que tu as remué ? Il est écrit UNE fois. Tu sais compter jusqu’à un Potter ou je dois aussi t’apprendre à compter ? » dis-je avec un ton très méprisant.

Je lui rendis sa cuillère pour retourner à ma place, je sens que je ne vais pas tenir très longtemps s’il continue à jouer les idiots. Je ne vois que ça. Il me provoque, il cherche à me faire sortir de mes gonds. J’ai bien fait de donner une potion basique à faire, à la base, le Professeur Slughorn voulait lui faire faire un philtre de mort-vivante. Hors de question qui touche à mes asphodèles.

« Concentre-toi. »

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Il était vrai que je ne prenais aucune pincette avec Potter, je n'ai aucune envie d'être pédagogue et d'être patient avec un être aussi infect et aussi stupide que lui. Je ne comptais absolument pas à dire mes raisons pour laquelle j'ai dû accepter de lui donner des cours supplémentaires. Je n'ai qu'une envie, c'est de lui mettre la tête dans le chaudron et partir d'ici, mais non, il faut que je garde mon calme et attendre qu'il fasse du bon boulot si je veux devenir président du club de potion. J'inspire profondément, je vais laisser, pour une fois, mon égo de côté afin de lui prendre conscience de l'importance des potions.

« Potter. Être auror ne signifie pas de foncer dans le tas pour sauver la veuve et l'orphelin, bien que l'ennemi en face m'attiré la plus grande sympathie s'il te tuerait. Il n'y a pas que les cours de défenses contre les forces du mal. Les ennemis que tu trouveras dehors après Poudlard n'est pas des camarades de guerre-guerre qu'on a entre nous. Tu seras confronté à quelque chose qui te dépassera largement. » Je ne détache pas mon regard, en espérant éveiller de la curiosité dans cette cervelle vide. « Connaître les potions et la flore te seras utile. Imagine que tu es seul dans une forêt, blessé à la jambe qui est en train de s'infecter, tu n'as plus aucune potion sur toi. La forêt regorge de quoi de te faire une potion d'infortune, et même soigner un camarade. Comme mon père qui...» Je fis une petite pause, je n'aime pas parler de lui, il n'était rien qu'un sale ivrogne, il n'avait rien d'un héros mais c'était là, le seul exemple que j'ai sous le coude. Rien le fait de parler de lui, me fait crisper les doigts au bord du bureau où je me tenait face à Potter.

« Mon père était un soldat de la Deuxième Guerre mondiale des moldus. Il aurait été mort dans une forêt en Allemagne, seul, s'il n'avait pas su exploiter les bases en herbologie pour se soigner avant que ma mère arrive pour lui porter les premiers soins. »

Je laissais un moment de silence entre nous deux avant de poursuivre, un peu plus apaisé, me souvenant des paroles d'un certain professeur en qui j'ai beaucoup d'estime, me sembla bien approprié dans mon monologue. « Soigne ton jardin et ton jardin te soignera. »

En gros, réfléchit, voit plus loin que le bout de ton nez. Observe.
 
« Je te dirais la raison pour laquelle j'ai accepté une fois que tu auras fait correctement la potion. »

Il ne fallait pas qu'il le sache, le connaissant, il pourrait se servir de cette information contre moi et faire tout pour foirer la potion.

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Parler de mon père était quelque chose que je n'en parlais que très rarement, voir jamais. Lily connaissait que les grandes lignes et Rowan savait que je traînais des relations compliquées avec mes parents, il me comprenait pour ces choses-là, car il avait plus ou moins les mêmes complications que moi.

Ce petit moment de confession a eu son petit effet, Potter s'est remis au travail. J'avais compris en espace d'une petite heure que Potter ne fonctionne que par le biais de ses émotions, il ne travaillera pas s'il n'y a pas un minimum de partage et d'intimité. L'autorité et les règles établies lui sont complètement étrangères, pire, il les trouvent hostiles s'il les juge injustes et c'est mal barré pour être Auror.  

Je détourne le regard quand il me disait qu'il ne savait pas pour mon père, et je ne voulais pas le raconter. Je me détourne de lui pour éviter d'en dire davantage, mais surtout pour ne pas affronter son regard de pitié ou de compassion, je préfère retourner vaquer à mes occupations. Le manuel d'Arsénius Jigger était rempli d'inepties ou trop incomplet, quel bonheur de trouver la solution à une potion particulièrement délicate ! Je découpais finement quelques veracrasses pour une potion contre les inconforts digestifs, et je rajoutais des annotations sur le manuel.

« C'est parce que ça ne t'intéresse pas, on te demande juste suivre les instructions. Il est impossible d'apprendre toutes les potions par cœur, même Arsenius Jugger avait des manuels et son propre manuel pour faire ses potions. Il faut toute une vie pour les apprendre par coeur et beaucoup de pratique. »

Je ne relève pas son lapsus. Je savais très bien ce que faisait Potter et ses larbins durant les soirs de pleine lune. Ils accompagnent Remus peut avant sa transformation en bête sauvage jusqu'au saule cogneur avant de retourner dans leur dortoir incognito en le laissant seul. De temps en temps, je jetai un regard vers Potter qui s'est remis en boulot de manière concentré et avec du sérieux, et les résultats me furent concluants bien plus au-delà de mes espérances.

Il finit par me parler de cette guerre moldu, à vrai dire, j'en connaissais les grandes lignes. Tout ce qui était attrait au moldu ne m'intéressait pas, ce n'était qu'à mes yeux qu'une race sous-développée, prompt à violence et à la méchanceté. Ils ne connaissent que ça ; détruire leur semblable et ceux qui sont différents de nous.

« 65 millions de morts. Ça prouve une fois de plus que les moldus peuvent se montrer cruel. »

Peut-être qu'il y avait des sorciers, peut-être pas, dans tous les cas. Je m'en fichais.