Jardin secret

S'il avait bien un endroit où il fallait aller si l'on ne trouvait pas Elorah, c'est la serre. La cuisine aurait été fort possible mais son accès toléré voir interdit pour les élèves limite son accès pour la jeune poufssouffle. Heureusement pour elle, sa salle commune n'est non loin des fourneaux et il lui est facile d'y pénétrer. Mais cet après-midi, elle s'occupe du rempotage, elle s'était proposée auprès du professeur, cela lui permet de réfléchir, de plonger dans ses souvenirs, c'était comme utiliser une pensine pour elle.

Lorsqu'elle tasse la terre de façon délicate, elle se rappelle comment elle avait compris qu'elle était elle aussi une sorcière, de colère elle avait agrandie le nez de sa mère d'une longueur tellement infinie que lorsqu'il avait pris sa forme originelle, sa mère en avait perdu l'équilibre, elle n'avait pu s'empêcher de rire et elle a été punie pour cela. Ecrire plus d'un cinquantaine de fois la description de l'amortentia. D'après sa sœur ce n'était pas la première fois que la magie se manifestait, mais c'était là son premier souvenir.

De sa baguette, elle fait pivoter l'arrosoir à l'autre bout de la serre et la magie opéra, la terre s'humidifia tandis qu'Elorah tapota ses mains pour retirer le surplus de terre. Le rempotage fini, l'arrosage terminé, elle pris la direction des plantes de dictame pour pulvériser de l'eau, elle laissa tomber ses gants et caressa du pouce chaque feuilles. Ces moments sont appréciables, quelque chose de solitaire et d'agréable sans les réprimandes de sa mère et les nombreux parchemins à copier. Elle se mit à penser aux vacances et elle s'arrêta de respirer, il était hors de question de retourner à la maison.