Sulpicia Yseult Selwyn ~ le bien qui fait mal

Paragraphe libre. Présentez-nous les qualités et défauts de votre personnage. Ses goûts, ses tocs, ses habitudes, ses peurs ou ses envies. Faites-vous plaisir !

Sulpicia est une jeune femme complexe qui se cache sous une attitude et des discours loin de ses propres croyances.
Petite sang pur parfaite, froide, hautaine et bourgeoise, elle agit tel la jeune femme prête à être mariée et à produire d'autres sang pur aux discours conservateurs et dépassés. Bon parti, la Selwyn est une sorcière qui intéresse uniquement les sang pur à la recherche de la fiancée parfaite : docile, hautaine et aux idéaux bien arrêtés.

Reine des glaces, elle supprime toutes ses émotions et ressenti pour éviter que n'apparaisse la malédiction qu'est son don. Elle semble donc paraître totalement dénudée de sentiments, tant et si bien que ce qu'elle est vraiment n'a jamais été su par les élèves de Poudlard.
Mais supprimer ses sentiments n'est pas un exercice facile, bien au contraire! Sulpicia a dû apprendre il y a bien longtemps à serrer son coeur et à tenir la pression de ses journées en serrant les dents. Une fois le soir venu, elle se cache pour faire exploser cette sensation très désagréable qui est de compresser sa poitrine, et laisse toute la pression juste … s'évaporer.
Au fil des années, la blonde au visage de poupée frigide a découvert de nombreux moyens pour libérer cette pression, que ce soit en hurlant à plein poumon, en pleurant, dansant jusqu'à épuisement ou encore en fumant des feuilles illicites. La salle sur demande, découverte au détour d'un heureux hasard en est devenue la gardienne de son secret.

Mais alors, si ce que Sulpicia exhibe comme personnalité n'est pas la sienne, qui est-elle vraiment ?
C'est une jeune femme douce, sensible, elle a la main sur le coeur, elle aime rire, s'amuser et surtout, elle a un esprit créatif et vif. Ceux qui la connaissent vraiment diraient qu'elle donne une image de Hippie Moldu, une comparaison qu'elle ne comprend pas par manque de culture. C'est un esprit libre, enfermé dans une cage en or dont elle possède la propre clé. Au fond, son caractère si doux et aimant la maintient dans sa famille, et c'est pour leur plaire qu'elle se cache si bien et joue le jeu de la sang pur parfaite.

Elle vit difficilement les discours racistes et conservateurs de sa famille, tout particulièrement lorsqu'il s'agit de maltraitance. La jeune Selwyn se leurre souvent les concernant et ferme les yeux en trouvant toutes sortes d'excuses à ses proches pour avoir un esprit si étriqué.

En vérité, Sulpicia a la main sur le coeur. Elle aime venir en aide aux autres et ne pouvoir le faire lorsque l'occasion se présente à Poudlard la torture.

Grande passionnée de plantes et de médicomagie, la sorcière peut passer des heures à parler d'un sujet des plus soporifique si cela la passionne. On peut souvent la voir lire dans la bibliothèque ou traîner dans les serres de botanique. La botanique est la matière où elle excelle le plus, c'est une véritable obsession pour elle qui collectionne les plantes et a envahi le manoir de ses parents !

Enfin, cet esprit libre est aussi créatif. Elle apprécie dessiner, tout particulièrement des planches anatomiques, des runes ou encore des planches de botanique. L'on pourrait penser que ses intérêts sont particulièrement restreints, mais Sulpicia tente surtout de ne pas se faire trop voir, car si l'on attend certaines choses d'elle, ce n'est certainement pas de s'amuser. Elle cache donc les autres croquis qu'elle réalise à la va vite. Ce sont généralement des scènes de la vie de tous les jours à Poudlard ou dans le village sorciers. Des moments qui lui mettent un baume au coeur et lui donne espoir en l'être humain. Su n'a jamais montré ces croquis à qui qu'on que.

Évidemment, Sulpicia a d'autres qualités que l'on retrouve chez les sang pur. Elle connaît les bases du piano, mais préfère chanter. Elle peut broder, cuisiner, parler de nombreux sujets de cultures générales sorciers voir même de politique. Mais la demoiselle ne s'aventure jamais sur ces sujets-là. Elle préfère le silence.
Elle aime l'art et a des goûts musicaux variés même si elle n'avouera jamais apprécier les Bizard sister !

Ces facettes bien cachées de Sulpicia sont donc ses qualités. Mais qu'en est il de ses défauts?
Hé bien il est de notoriété publique que la Selwyn est une catastrophe en… défense contre les forces du mal. Elle passe les examens avec justesse grâce à la théorie, mais elle est incapable de réaliser un sortilège correct dans le cadre (même en dehors en fait) du cours. Un défaut qui en amuse plus d'un, surtout ce sale cabot de Sirius Black ! Alors qu'elle peine à survivre au cours, cet idiot passe son temps à se moquer de ses piètres performances.
Autre fait bien connu : Sulpicia a deux pieds gauche. Elle prend toujours son temps pour se déplacer. Jamais vous ne la verrez courir ou se presser dans les couloirs. La jeune femme a un sens de l'équilibre catastrophique et peut se prendre les pieds dans un tapis sans comprendre comment ! De ce fait, vous ne la verrez jamais danser en public. Déjà parce qu'elle danse comme une folle mais aussi parce qu'elle n'a jamais été capable d'apprendre les danses de salons correctement. La encore sa coordination fait défaut, tant et si bien qu'elle a abandonné l'idée d'y arriver un jour… et si vous la voyez porter des talons, sachez que la blonde prendra encore plus de temps à descendre un escalier, de peur de lâcher la rambarde!
Évidemment, vous vous doutez bien que vous ne la verrez jamais dans le club de duel et encore moins sur un balais !
En parlant balais… Le Quidditch est un sport particulièrement apprécié de tous les habitants du monde magique la, enfin… presque. Le combo violence et balais a créé une véritable horreur de ce sport pour la jeune femme qui déteste viscéralement celui-ci (enfin, sauf les joueurs. Ne sont-ils pas agréable à regarder? -sauf Black-). Le Quidditch représente donc pour Su une forme de violence camouflée par un sport. Elle trouve que tenter de faire tomber les joueurs adverses de leurs balais, les assommer et les agresser sont des comportements d'une violence inouïe !
Elle ne se présente donc jamais aux matchs du collège et préfère en profiter pour se plonger dans ses études. Il est important pour elle d'avoir de bonnes notes et faire bonne figure.

La seconde branche de la famille Selwyn est connue pour enfanter des médicomages aux carrières éblouissantes. Neutre, elle ne se mêle jamais de politique et laisse cela à la branche principale ainsi qu'à sa branche cousine, la troisième. Plus discrète, elle se contente de rester dans l'ombre des protagonistes actif de la famille.
Sulpicia est la dernière des 5 filles d'Athanaël Selwyn et de Catarina Carrow. Le couple est marié depuis plusieurs années et vit une bonne entente, tout particulièrement lorsqu'il s'agit de leurs enfants.
Athanaël est actuellement le directeur de St-Mangouste. Catarina est à la tête du comité administratif de l'hôpital. Ce couple puissant s'assure toujours de rester neutre.

Sulpicia est la première métamorphomage de la famille depuis 3 générations. Le don a été apporté par la grand mère espagnol de Catarina.

15 avril 1976
«L'on se souviendra toujours de la couleur pourpre avec laquelle notre chère Sulpicia est née. N'est ce pas mère ?» se moquait l'aînée des Selwyn en observant sa petite soeur du cœur de l'œil. La blonde faisait mine de ne rien entendre et continuait son repas comme si de rien n'était. Elle détestait que l'on fasse allusion à sa malédiction, encore plus devant des inconnus. Le regard des convives se dépose sur elle dans un silence des plus intéressés. La belle famille tend l'oreille, ne s'attendant pas à une telle révélation le jour des fiançailles de l'aînée tandis qu'elle continuait à se moquer de sa petite soeur. La dernière des cinq filles si différentes et élégantes de la seconde branche des Selwyn se bouchait les oreilles. Elle serrait les dents mais pas que, son poing gauche sous la table était fermé et ses ongles entraient dans sa peau. La blonde n'avait d'autres moyens que de tenter d'oublier toute cette conversation, de supprimer ce qu'elle pensait, ce qu'elle ressentait pour camoufler ce don qui était le sien. La clé était de ne pas se laisser envahir et d'attendre que la marée passe. Ce n'était pas toujours chose aisée mais avec les années elle avait pris le pli et subissait sans rien dire les attaques de son aînée.
Était elle jalouse de sa particularité? Sulpicia en doutait. Il fallait être masochiste pour apprécié la révélation de ses sentiments aux yeux de tous !

L'aînée finit par rire et détourner son attention sur son fiancé, le caressant du bout des doigts sûrement dans l'espoir d'obtenir son attention. La jeune Selwyn sentait le regard du sorcier sur elle, elle savait bien qu'un intérêt pour sa personne avait été attisée par le jeu de son aîné et en toute sincérité, elle n'aimait pas ça.


1er septembre 1971

C'était la date fatidique de la rentrée scolaire. Elle était enfin arrivée. Elle aussi, elle allait pouvoir sortir du manoir et découvrir un nouveau monde: celui des études.
Ce monde, Sulpicia le sentait, il était fait pour elle. L'excitation était telle ce jour là que ses cheveux roses remplissait les couloirs du manoir Selwyn et sa chambre d'une couleur des plus joyeuses. Elle rayonnait au point où plus rien n'avait d'importance.
L'une de ses soeurs l'observait du coin de l'oeil, attendrie et amusée tandis que les autres donnaient des ordres à tout va aux elfes de maisons pour que leurs bagages soient terminés. Sulpicia était différente. Elle se débrouillait seule. Elle faisait sa malle comme une grande et triait ses vêtements avec passion. Parfois elle observait sa cadette pour lui demander son avis. Devait-elle prendre cette tenue ? Allait-elle avoir besoin de ces gants ? Fallait-il avoir des chaussures de soirée?
Le sourire doux qui se posait sur elle semblait se souvenir de sa propre époque. La soeur répondait à toutes ses questions sans chercher à s'en débarrasser à la va vite. Elle réussi même à arracher une petite grimace à Sulpicia lorsqu'elle mentionna à celle-ci qu'elle avait oublié sa tenue de sport pour apprendre à utiliser un balais.
Sulpicia détestait voler. Elle détestait encore plus le Quidditch. Ce sport était loin d'être dans sa compréhension au point où elle sortait toujours avec brillo des conversations qui tournait autour. De toute façon, elle n'y comprenait rien.

L'heure approcha et toutes les filles Selwyn enfourchent la cheminée pour se rendre sur le quai 9 ¾. La, elles furent accueuilli par la fumée du train qui emplissait le quai d'une aura encore plus particulière. Sulpicia tenait fermement la main de sa mère. Elle ne se sentait plus si sûre d'elle soudainement. Sa mère salua l'épouse Black qui tenait la main de son plus jeune. L'aîné filait déjà au loin avec la ferme intention de quitter sa mère au plus vite.
Elles échangèrent quelques mots polis jusqu'à ce que l'heure approche et que le train ne sonne le rappel que le temps s'écoulait. «Mère….» avait soufflé une jeune Sulpicia loin d'être sûre d'elle-même. «Je ne suis plus certaine de vouloir y aller… et si l'on découvrait quel monstre je suis?» Elle s'inquiétait Sulpicia, elle avait soudainement peur de se faire rejeter. Ce fut ce jour là qu'elle reçu le conseil le plus précieux de sa vie : tais tes émotions, masque toi de froideur, regarde de haut ceux qui ne te considèrent pas et tout ira bien. Tu es une Selwyn. Tu leur montreras de quoi tu es capable.

La répartition.

Les mains moites, le coeur battant, son nom avait été annoncé haut et fort par la professeur à la robe émeraude. Elle se devait d'avancer et de s'assoir elle aussi sur le fameux tabouret qui présidait l'audience. Les poings serrés, ses ongles déchiraient sa peau au point de se faire saigner. C'était sa seule alternative pour empêcher ses cheveux de s'empourprer. Ses joues étaient légèrement rosées. Ses soeurs l'observait avancer doucement avec appréhension. La maladresse presque maladie de la blonde leur était bien connue et les chances qu'elle se prennent les pieds dans un tapis invisible étaient hautes !
Mais la sorcière réussi son coup et monta les quelques marches qui la séparait du chapeau magique. Là, elle entendit une petite voix dans sa tête.

-Ah! La dernière des Selwyn. Hum… interressant… creative, douce… on aime la lecture et les études n'est ce pas ? Oh… la botanique. Oui. C'est une matière vraiment intéressante. Je te verrais bien à Serdaigle. Tu possèdes toutes les qualités requises pour …. Non? Vraiment? Ah. L'honneur de ta famille est plus important que tout. Es-tu certaine de toi? Tu n'y trouvera jamais ta place tu sais ? Les prochaines années seront difficiles pour une jeune femme au coeur si tendre. Mais soit. Ta décision est prise.
SERPENTARD!

Cria le choixpeau qui fut retiré de la tête de la blonde qui s'empressa de rejoindre ses soeurs. Non sans rater une marche au passage.



Juin 1975

Il était de notoriété connue que la Selwyn n'était pas agréable, pas douce et encore moins ouverte d'esprit. Elle n'avait que très peu d'amis et préférait la solitude aux conversations mondaines ou amicale. On ne la voyait que rarement en dehors de la grande salle, bibliothèque, serre de botanique si ce n'était pour aller en cours. Sa réputation n'était plus à refaire : elle n'avait jamais la moindre la once d'émotion sur le visage. Froide, la demoiselle ressemblait à une poupée de porcelaine qui vivait toujours avec la même expression faciale. Jamais Sulpicia n'adressait la parole aux autres. Elle ne semblait avoir que peu d'intérêt pour eux. Hautaine, elle ne communiquait jamais directement avec les enfants nés de Moldus. Elle pouvait tolérer la présence des mêlés, mais elle ne semblait jamais leur donner trop d'importance non plus. C'était à se demander pourquoi sa branche des Selwyn baignait dans la médicomagie depuis des générations. Elle ne semblait aucunement apprécié ce qui respirait et avait un cerveau.
Black et sa petite bande d'idiot aimait bien le lui rappeler à l'occasion. Mais elle ne répondait jamais, la blondinette, seul son regard bleu glacier se posait sur eux, emplit de jugement et de mépris. Elle laissait ses soeurs s'occuper de défendre son honneur.
A vrai dire, elle préférait tout garder pour elle. Sulpicia prenait toujours ses distances avec les autres au point de n'avoir que très peu d'amis. Au point où elle préférait pleurer seule dans son coin, enfermée dans cette étrange salle qui s'était ouverte à elle plus d'une fois. Elle pouvait crier à plein poumon, tour briser, se rouler en boule et pleurer comme bon lui semblait, la Serpentard au coeur tendre n'y était jamais déranger.

C'était par besoin de se retrouver seule et de laisser son don s'exprimer, de décharger sa journée que de nouveaux elle s'était enfermée dans sa salle si précieuse. La, Sulpicia avait tout lâché jusqu'à épuisement. Et dans cet épuisement elle s'ouvrit un livre qu'elle avait trouvé dans l'immense bibliothèque de ses parents durant Noël.
Il parlait de botanique, évidemment, mais surtout des propriétés hallucinogènes des plantes. Dedans, elle trouva une solution à son besoin d'évacuer.
Ce fut la première fois qu'elle récoltait des feuilles de tentaculas de son petit projet passion dans les serres. La première fois qu'elle les faisait sécher. Qu'elle les roulait. Qu'elle se mit à les fumer.
Le goût était étrange, la toux lui prit. Mais l'effet. Par Merlin l'effet fut direct et jamais elle ne s'était sentie si libérée de ce qu'elle était.




Septembre/novembre 1975

Il y avait de ces sorciers dont il était impossible de lire dans les pensées, dont les actes ne reflétaient en aucun cas leurs sentiments et qui jouaient leur rôle à la perfection. Sulpicia en faisait partie, agissant comme toujours tel l'héritière sang pur digne de ce nom. Froide. Hautaine. Prétentieuse. Elle avait gagné de nombreux surnoms peu élogieux de la part de la plupart des élèves de l'école mais n'en faisait guère fi. Ce que l'on pensait d'elle n'avait aucune importance tant que l'on ne découvrait pas ses vilains petits secrets et ses défauts les mieux cachés.
Mais lui. Lui qui était plus vieux qu'elle, qui avait une fiancée choisi par sa famille, qui était apprécié de la gente féminine était différent de tous les autres. Il portait pour la blonde un certain intérêt qu'elle pouvait qualifier de déplacé. Il lui plaisait. Elle ne pouvait le nier. Elle lui plaisait aussi et elle n'arrivait pas à l'ignorer.
Il était doux, agréable à converser. Il avait une grande culture et elle ne s'ennuyait jamais avec. Ils avaient de nombreux points en commun et la blonde semblait bien différente à son contact. Mais elle savait aussi qu'il n'y avait rien d'innocent dans ce rapprochement entre eux et que son statut à lui était aussi dangereux: l'attirance qu'elle avait pour lui pouvait détruire sa réputation et toutes ses chances d'un avenir pour lequel ses parents se languissaient.

Alors, elle se contentait de discuter avec, de passer de bons moments amicaux sans jamais franchir cette mince frontière de l'attirance mutuelle.
Sulpicia aurait pu continuer longtemps de la sorte s'il l'avait ou aussi. Mais après de longs mois d'amitié sans jamais se toucher, lui déposa ses lèvres si chaude et enivrantes sur les siennes. Loin des yeux de Poudlard, caché dans un recoin du stade de Quidditch.

De fil en aiguille, cette relation innocente devint une relation passionnelle et enivrante. Mais la Selwyn savait qu'il ne lui appartenait pas, il était fiancé d'une de leurs camarades de maison. Le jeu évolua et dura ainsi plusieurs mois.


Février 1976.

Ils étaient tous les deux blottis cachés derrière plusieurs arbres à la lisière de la forêt interdite. Couverts de plusieurs épaisseurs de vêtements pour se tenir au chaud, leurs lèvres se frôlent alors que la main de blonde joue du corps si musclé de son gardien de l'équipe de leur maison.
Le jeu aurait pu durer un moment si un bruit n'avaient pas attirés leurs attentions. Elle s'était retournée pour déposer des yeux roses de l'amusement qu'elle ressentait en cet instant et qu'elle ne contrôlait pas, découvrant un jeune homme nu, particulièrement pâle et amoché.

Son amant s'était évaporé en quelques secondes, la laissant seule à observer ce jeune homme, visiblement gêné de la situation.
La blonde s'en approcha, reconnaissant sans sourciller le jeune homme avec qui elle était en cours une grande partie du temps. D'un geste de la main elle détacha sa cape, la déposa sur les épaules de celui-ci et sorti sa baguette magique pour lancer un sort visant à le réchauffer.
«Je ne dirais rien si tu en fais de même Lupin.»

Ainsi débuta l'amitié entre un loup garou et une métamorphomage.


Août 1976

Quel folie s'était emparée d'elle? La blondinette n'aurait pu le dire. Était-ce un coup de tête? Un besoin de se rebeller ? De s'affirmer ou de tout simplement se sentir exister ?
Elle n'avait besoin de l'aide de personne. Personne pour réaliser cette envie plus que tirée par les cheveux. Le dessin était dans son carnet depuis un moment, l'idée lui était venue en cours d'études des Moldus alors que le professeur s'extasiait devant le nombre considérable de moyen d'expression que la culture des non magiques possédait. Il parlait de tout et de n'importe quoi. Elle avait eu un mal fou à suivre le cours se demandent ou le processeur voulait en venir… mais lorsqu'il expliqua la présence de tatouage dans la cultute de ces êtres, Sulpicia eut un déclic. Elle aussi en voulait un. Elle aussi voulait exprimer qui elle était. N'était elle pas douée pour dessiner ?
Sur un bout de papier elle avait donc grifonné un premier jet, abandonnant tout espoir de comprendre le reste de l'heure qui devait s'écouler. Une fois que la cloche retentit, la blonde s'empressa (a son rythme) de ranger ses affaires et de filer se cacher dans les serres de botanique. Le dessin fut pensé durant plusieurs mois mais aujourd'hui, à quelques jours de la rentrée scolaire, la blonde franchit le cap.

Devant son miroir elle sortit sa baguette magique et tourna celle-ci à plusieurs reprises cherchant le meilleur endroit possible pour camoufler ce cris du coeur qui exprimait en un geste qui elle était vraiment.
Sulpicia finit par se décider sur le flanc des cuisses et imposa son dessin floral. Elle pouvait facilement cacher celui-ci avec son don (du moins tenter) et avec des vêtements plus couvrant.
La formule fut prononcée et le dessin s'encra non sans une vive douleur dans sa chair.
Elle venait de faire son premier grand acte de rébellion.


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