~Elorah~ ce sont nos choix qui déterminent ce que nous sommes.

Paragraphe libre. Présentez-nous les qualités et défauts de votre personnage. Ses goûts, ses tocs, ses habitudes, ses peurs ou ses envies. Faites-vous plaisir !

D'une douceur infinie, elle est extrêmement patiente envers les personnes qui l'entoure et veille à ne jamais laisser une personne seule • Elle compte ses amies sur les doigts d'une main mais elle est d'une loyauté sans faille et encore plus envers sa famille qui compte plus que tout • Gentille mais tenace, elle ne lâche rien lorsqu'une idée, un soupcon, germe dans son esprit • Elle ne sait pas mentir, sa sincérité peut parfois lui jouer des tours mais personne ne peut le lui reprocher, ses oreilles rougissent lorsqu'elle tente de camoufler la vérité • Elle aime les plantes, elle est probablement responsable de plus de la moitié des plantes installées dans la salle commune, elle les bichonnes, peut être amenée à leur parler par moment, elle est convaincue qu'une bon entretien fait des plantes heureuses et de futurs potions de meilleures qualité. • Ses matières préférées sont les potions, les cours de vol, la botanique, sortilèges et DFCM • De part sa petite taille et sa taille menue, elle est souvent sous-estimée dans bien des aspects, mais sur un terrain de quiddtich, elle fait souvent ses preuves et sur les planches d'un duel également. • Outre les cours, les plantes et le sport, elle aime manger et le stress des examens décuple cette amour pour la nourriture. • De son amour pour la nourriture est née une passion pour confectionner les pâtisseries, il lui arrive de visiter les cuisines de l'école. • Elle est gauchère • Elle a un chat bicolore qu’elle a recueilli en quatrième année dans les orties, il s’appelle « Piki » • Elle est secrètement amoureuse d'un membre des maraudeurs.

Description d'un passage clé dans la vie de votre personnage. Biographie complète. Lettre adressée à un proche. Tout est possible pour nous présenter la vie, le passé et même le futur de votre nouveau héro.

Une tasse de thé fumante sur sa droite, un parchemin et une plume sur sa gauche, Elorah se met à tapoter sur le bureau en bois. Elle tente de rassembler ses idées, savoir par où commencer et savoir la raison pour laquelle elle avait envie d’écrire tout ceci. Un certain besoin de se vider l’esprit probablement. Le crissement de la plume sur le parchemin était le seul bruit de la pièce, la jeune poufsouffle est concentrée à rassembler ses souvenirs. D’une glissade, la vue se plonge dans le parchemin.

« Tu n’écris pas parfaitement, tes lettres doivent être lisibles et elles ne sont que passablement correcte ! » la jeune brunette se frotte les yeux qui montre un début de fatigue. Ses cernes violacés nous laissent deviner que ses nuits sont courtes. Elle n’ose pas répondre à sa mère, lui dire qu’elle en a marre, qu’elle est éreintée, trois longues heures qu’elle écris des sortilèges et leur définition, trois heures qu’elle doit reprendre la moindre boucle d’une lettre imparfaite, ses forces la quitte peu à peu.

Elle déteste passer les vacances scolaires chez elle, mais sa mère ne lui laissait pas le choix. Elle devait rentrer et lui montrer tout ce qu’elle faisait. Elle devait être parfaite, irréprochable, la meilleure. La déception a été grande lorsqu’elle est rentrée chez les Poufsouffle. Les Gryffondor sont une maison plus prestigieuse, plus renommée. Les pas assurés de sa sœur interrompent le monologue de leur mère sur la contrariété qu’elle ressent envers Elorah. Mais sa sœur Löelyne est toujours là pour la défendre, prendre soin d’elle, la rassurer, l’encourager tout ce que leur mère ne fait pas. Elle sait qu’elle peut compter sur elle pour n’importe quoi, elle n’est pas jugée, ni honteuse.

Elorah s’est bien gardée de révéler à sa mère qu’elle faisait partie de l’équipe de quidditch, sa petite taille et d’une corpulence mince, elle était parfaite pour être poursuiveuse, elle est à l’aise sur un balai, et en plein vol, elle ne ressentait pas la moindre inquiétude, pas la moindre colère, elle ne ressentait rien, tout ça lui vidait l’esprit. Le vent qui lui fouettait les joues, ses cheveux partant dans tous les sens, la sensation que tout lui appartenait et que rien ni personne ne pouvait l’arrêter. Sauf un cognard.

« Ne dit rien à maman Loëlyne » Ce n’est rien qu’un poignet cassé qui sera guéri en un rien de temps. Un baiser sur son front amoché la rassure en une minute. Sa sœur ne dira rien. Le quidditch est un sport de rustre selon leur mère. Le souvenir devient flou puis disparaît sous forme de fumée. Elorah assise devant son bureau, plume à la main réapparaît.

Son visage est levé et regarde fixement le paysage que lui montre la fenêtre de la bibliothèque, du quatrième étage, on peut voir une bonne partie du parc, sa végétation verdoyante, de nombreuses variétés de plantes, le garde-chasse est en train de s’animer devant sa maison. On peut y apercevoir un bout de la forêt interdite, nous sommes en pleins jour mais au-dessus de cet endroit plane un ciel gris et laisse à penser qu’il fait nuit. Des élèves en bas qui profite d’un ciel dégagé pour y venir se prélasser qui sont aussi petits qu’un niffleur. Mais ça, Elorah ne le voit pas, elle ne le regarde pas. Son poignet ne bouge pas, sa main se relâche doucement et la plume glisse lentement entre ses doigts. Les pupilles de la jeune poufsouffle sont dilatées et sa respiration plus rapide, en ce moment-même, son esprit n’est plus à la bibliothèque, elle y voit deux personnes, elle a l’impression que c’est sa sœur, mais elle n’en n’est pas certaine, la seconde est de dos et avec la pénombre ambiante de l’image, elle n'arrive pas à distinguer qui est avec elle. La conversation semble animée, Elorah n’arrive pas à comprendre le sujet de leur dispute, mais il semblerait qu’il s’agisse d’un secret, de confiance.

Un bruit sourd, lointain, résonne en écho dans cette querelle. Un bruit sec de deux mains qui se frappent. Elorah revient à elle soudainement, de plusieurs battements de cils elle reprend sa plume et se souvient qu’elle se trouve à la bibliothèque et qu’elle allait fermer. La Poufsouffle rassemble ses affaires d’un coup de baguette et prends congé. Désorienté parce qu’elle a imaginé durant son absence, elle n’arrive pas à savoir pourquoi elle pensée à une dispute, pourquoi elle pense qu’il y a un secret. Tout ceci est étrange.