Kingsley Shacklebolt - Every human life is worth the same, and worth saving.

Kingsley est à bien des égards l’image même du Serdaigle. Sage, réfléchi et disposant d’un excellent intellect, il aime apprendre de nouvelles choses et possède une grande ouverture d’esprit. Cela vient sans aucun doute de sa famille même s’il a amené cette ouverture vers le monde extérieur à un niveau supérieur, lui amenant quelques déconvenues. Posé, aimable et calme, il sait apaiser les esprits et se faire réconfortant lorsqu’il le faut, faisant preuve à la fois d’une grande empathie mais aussi d’une sérénité que peu pourraient se targuer d’avoir à son âge. Bien que le jeune homme aime réfléchir avant d’agir et préfère ne pas se reposer sur la confrontation pour obtenir gain de cause, il est assez sage pour savoir qu’il faut quelques fois passer à l’action si toute forme de dialogue semble inutile, et c’est suivant cette idée qu’il s’est développé un fort potentiel pour les duels et la défense contre les forces du mal. Après tout, il reste un fervent défenseur de la citation « qui veut la paix prépare la guerre. »

En opposition avec d’autres élèves descendant de familles prestigieuses se tournant vers l’ombre menaçante de celui qui se ferait appeler le Seigneur des ténèbres, Kingsley pense que chaque vie est égale et mérite d’être vécue et sauvée, qu’ils soient moldus ou sorciers et ce peu importe leur origine. Eternel passionné par cet idéal qu’il cache derrière un flegme, quelques sarcasmes et un certain stoïcisme, il n’aurait cependant aucun mal à se battre et neutraliser quiconque s’en prendrait à ses camarades. Jamais dans l’agression, il préfère protéger les plus faibles, ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes.

Pourtant, sous cette forme de flegme purement britannique, le jeune Serdaigle peut ressentir des torrents d’émotions et de la colère face à ses échecs, face à des propos qu’il trouverait inappropriés ou des actions qu’il abhorre. Cette colère froide, mêlée à son regard semblant pénétrer votre âme et ses phrases lancées comme des lames sont autant de preuves que sous cette apparence d’un calme exemplaire peut se cacher un sorcier bien plus coriace que ses mains tendues et ses sourires peuvent laisser paraître.

Et malgré cela, malgré son érudition et son envie de savoir, malgré son apparent stoïcisme, il aime rire et s’amuser avec ses amis, être entouré. Loin d’être un introverti, il sait et aime s’entourer des bonnes personnes et agir avec elles. N’étant jamais le dernier pour se moquer gentiment de ses camarades ou pour avoir le mot pour rire, Kingsley est surtout quelqu’un qui a appris que chaque moment, chaque situation, peut appeler à dévoiler certains traits de sa personnalité plus que d’autres.

En vrac.

Il préfère la mode moldue et leurs chansons que la mode sorcière. – Il aime avoir du style et de la prestance. – N’aimant pas rester sur une défaite, il peut être de mauvaise humeur lorsqu’il ne performe pas comme il l’aurait voulu. – Aime le quidditch en tant que Spectateur. Non pas qu’il n’aimerait pas y jouer mais cela lui prendrait trop de temps sur ses études et préfère tout simplement supporter ses équipes préférées ou ses amis qui y jouent. - Il est totalement ambidextre suite à de gros efforts mais était originellement gaucher. - Il boit souvent du café, assez pour être considéré comme accro à la caféine qui ne semble pourtant plus lui faire aucun effet sur le sommeil. - Choixpeauflou, il y eut une hésitation d'une minute sur sa maison entre Serdaigle et Gryffondor. - Il porte une boucle d'oreille en forme de cercle faite d'or et qui reste un souvenir de sa mère. - Ses chansons préférées sont Saturday Night's alright for fighting d'Elton John et War d'Edwin Starr. - Il est bilingue Anglais et Français.

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Shacklebolt, un nom de famille bien connu dans le monde des sorciers. Une de ces illustres familles ayant préservé son statut de sang-pur à travers les siècles et dont Kingsley était le dernier descendant, né d’une union en Samuel Shacklebolt et Laura Kama, il perpétuait cette tradition qui n’était devenue qu’une coutume dans leur famille. Après tout, sans pour autant perdre leur statut, les Shackelbolt n’avaient jamais été fermés à l’idée de faire rentrer dans le monde de la sorcellerie les sangs-mêlés et surtout les nés-moldus. Privilégiant le pragmatisme à la peur de se faire dépasser par les événements, ils avaient toujours compris que refuser l’accès à leur monde à d’autres personnes dotées du don de la magie pousserait probablement ces derniers à s’insurger, mais aussi qu’en ne restant qu’entre sangs-purs, le monde sorcier ne finirait que par s’amenuiser de plus en plus, se réduisant à peau de chagrin s’ils ne s’ouvraient pas.

C’est dans ce cadre et cette philosophie que Kingsley fut élevé, idées qu’il développa bien plus que ses ancêtres et probablement bien plus ouvert qu’il ne le devrait selon certains aïeux qui, même s’ils toléraient la présence des nés-moldus, ne s’en feraient pas des amis comme lui le faisait volontiers, appréciant les meilleures facettes de leurs mondes, de leurs histoires. Il n’était pas rare de le voir s’extasier dans une salle de cinéma ou se débrouiller pour participer à des concerts de musiques. La seule chose ne l’ayant pas vraiment attiré était leur sport favori… Non, le football ce n’était clairement pas sa tasse de thé lorsque l’on comparait cela au Quidditch. Elevé entre la culture anglaise et française de par sa mère et apprenant les deux langues parfaitement, le jeune homme ne manqua de rien pendant toute sa jeunesse. Du moins était-ce jusqu’à ce que sa mère, qui était Auror, ne décède des mains d’un mage noir en protégeant des nés-moldus que ce dernier avait pris pour cible. Morte en héroïne pour son fils, cela scella non seulement la futur carrière de ce dernier, mais aussi ses engagements dans des idéaux qu’il possédait déjà.

Connaissant non seulement les risques encourus dans le poste qu’il comptait pourvoir mais aussi les exigences de ce dernier, le jeune Kingsley étudia encore et encore, se plongeant dans chaque livre qui pouvait lui apporter plus de connaissance. C’est à cette époque que se développa aussi son addiction à la caféine, combattant sa tristesse et son désarroi par le savoir qui lui permettrait de perpétuer l’héritage de sa mère. C’est d’ailleurs pour se remémorer les raisons qui le poussent à agir ainsi et à continuer qu’il s’est fait percer l’oreille pour y accrocher la bague préférée de Laura, modifiée en boucle d’oreille à l’occasion, et qu’il lui arrive de toucher lorsqu’il se plonge dans ses réflexions.

A Poudlard, le garçon survola ses études lors de ses premières années. Fierté de sa famille, il ne devait pas ses exploits et ses réussites à un quelconque talent inné, qu’il possédait peut-être, mais bel et bien à son abnégation et sa soif d’apprendre. Conduit par un but et un seul, il était déterminé à réussir et à ne rien laisser au hasard. Les idées sombres et arrêtées de certains de ses camarades l’exaspéraient, le poussaient à agir contre eux et c’était bien là certaines des raisons que pouvaient le pousser à recevoir quelques heures de retenues dont il ne se plaignait pas. Après tout, il préférait cela à être librement dans son dortoir en n’ayant pas agi. Il savait que ses actions auraient des répercussions sur son nom et sa famille, mais il n’en avait pas grand-chose à faire.

Malgré son temps relativement important consacré aux études, il n’était pas le dernier pour les sorties entre amis et autres amusement qui lui permettaient de souffler entre deux sessions intensives dans la bibliothèque de l’école.

Un voile de ténèbres se levait pourtant peu à peu sur l’Angleterre du côté des sorciers et des voix se faisaient de plus en plus vindicatives, ce qui ne semblait décemment pas être une bonne chose pour le jeune Shacklebolt qui avait bien compris une chose : sa génération allait au-devant de sérieux ennuis, et ils devraient tous faire un choix lorsque ces ennuis arriveraient. Les signes étaient là et le jeune homme trouvait aberrant que les journaux et le gouvernement ne prennent pas la pleine mesure de ce qu’il semblait se tramer sous leurs nez. Et pourtant, il était coincé là, dans cette école alors qu’il voulait faire bien plus, agir. Il comprenait bien entendu qu’il lui fallait se préparer pour être à la mesure de ses ambitions, mais au fond de lui, que ce soit son cœur ou son esprit, tout semblait lui crier à tue-tête que le temps leur manquait cruellement.