Diana • howling with the winds

Observatrice - Souriante - Perfectionniste - Studieuse - Curieuse - Imaginative - Douce - Fière - Taquine - Malicieuse - Méfiante - Arrogante - Optimiste - Loyale - Gracieuse - Aventureuse - Têtue - Maternelle - Protectrice - Sensuelle - Esprit critique - Intuitive (en partie grâce à son trait d'observation) - Agile - Amicale - Consciencieuse - Féminine - Sensible.

Sa fierté la pousse à ne pas dévoiler ses sentiments, dissimulés derrière un sourire d'apparat dont seul l'intensité change. Son sourire n'en est pas pour autant faux, bien au contraire. Elle a juste appris à s'en servir comme d'un bouclier, comme les plumes du cygne imperméables laissant glisser l'eau. •
Corps gracile et voix mélodieuse, elle a mis du temps avant d'intégrer la chorale de l'école, poussée par Artémis et Durga qui profitaient de ses vocalises dans leur chambre de dortoir. •
Passionnée de lecture, on retrouve son nom sur les affichettes d'emprunt d'une grande quantité de livres de la bibliothèque de Poudlard. Toutefois, hormis si la place planquée dans un recoin illuminé mais plus désert des lieux est libre, elle se trouve rarement dans la bibliothèque. •
Aimant avoir le vent dans les cheveux, Diana révise fréquemment dans les gradins supérieurs du stade de quidditch, là où elle peut percevoir un peu de quiétude et peu de distraction poussant son regard observateur et curieux se noyer. •
Des sentiments contradictoires la submergent face à son hérédité de demi-vélane : si elle est fière d'être une Delacour, le poids du nom et du sang dans la société sorcière lui pèse. Devant toujours être parfaite pour représenter au mieux tant leur nom que l'entreprise familiale, elle en ressent une grande solitude et méfiance en ne sachant pas si les échanges sont vrais ou manipulés par des attractions qu'elle ne maitrise pas. •
Ainsi, malgré sa sociabilité et son penchant altruiste la poussant à aider autrui, elle recherche parfois la solitude (se coupant même de Durga et d'Artemis) pour mieux se recentrer. Ayant parfois du mal à savoir le vrai du faux, elle a besoin de ces instant pour rechercher un point d'ancrage et ne pas perdre les sens de la réalité. •
Son sang de demi-vélane attire le regard sans qu'elle ne le rechercher, créant jalousie et confusion autour d'elle. Toutefois, une Delacour se doit de faire bonne figure : alors, elle relève fièrement la tête et sourit gracieusement, utilisant ce masque lunaire pour se parer des attaques et vilenies... une tactique qui ne cache qu'une peur : effrayer en perdant le contrôle, s'énervant au point de dévoiler les traits hideux, face cachée du sang de demi-vélane. •
Amoureuse de l'amour, des émois qu'on conte dans les épisodes chevaleresques d'un temps ancien n'existant plus. Diana est une jeune sorcière sensible qui aime la beauté brute des choses. Souvent en conflit avec sa mère, elle déjoue l'autorité matrimoniale en n'exhibant pas à la moindre occasion les dernières tenues haute-couture féérique de la maison Delacroix. Supportrice et égérie de la beauté naturelle, elle souligne les charmes sans en exagérer mais surement aussi pour ne pas trop attirer le regard, préférant cueillir sourires que commérages. Le charme à la française : oeillades malicieuses, air distant et moue mutine en toutes circonstances. •

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1973 - (13 ans) ; ∫La face hideuse de l'amour∫ Crise de larmes et coeur en lambeau, elle n'en a rien montré lorsque son premier amour s'est brusquement terminé. Elle avait pensé à l'amour, il n'avait vu que sa beauté. Elle n'était que la copine d'apparat tandis qu'il flirtait avec d'autres, sous le couvert de la lune complice de son désarroi. Ce n'est qu'à l'abri des regards, au sein de cette chambre sanctuaire qu'elle partage avec ses amies que Diana a laissé éclater ses sanglots et a perdu le contrôle de ses émotions. Désillusion, tristesse, colère et mauvaise estime ont été un cocktail explosif si bien qu'elle a voulu tailladé cette chair illusionniste qu'elle n'aperçoit ni ne comprend pas dans le miroir. Un geste resté en suspens, tant par les cris de ses amies que parce qu'elle en était incapable. Pas assez courageuse. Trop logique. En s'enlaidissant d'une cicatrice, elle sait que cela ne romprait pas la sortilège diffus dans son sang. Pire : elle devra vivre avec cette marque ne lui commémorant que ce jour fatidique où la peur a été son premier stop : celle que lui a insufflé son propre visage déconfit mais surtout transformé par la colère. A effet inverse, le sang de demi-vélane noircit son regard et fit grisâter sa peau. Une horreur plus terrifiante encore que la douleur d'une rupture badine d'adolescents. Dès lors, il n'est plus question de montrer une quelconque émotion en-dehors du sourire poli ou rayonnant, ni même de s'engager sentimentalement.